Partez à la rencontre
de nos gardiens et de leurs histoires

Nous vous avons présenté nos quatre œuvres réalisés par quatre artistes. Découvrez à présent nos 4 gardiens qui protègent nos 4 arbres emblématiques et leurs histoires.

Hyacinthe gardienne du chêne sur le projet France

Hyacinthe gardienne du chêne sur le projet France

Hyacinthe a 24 ans, et elle a décidé de devenir porte‑parole de ces arbres. Au cours de ses études universitaires, elle a réalisé un documentaire sur les forêts. A cette occasion, elle fait la rencontre de notre association et trouve sa vocation : celle de devenir technicienne forestière. C’est ainsi que Hyacinthe rejoint notre équipe technique en France, apprenant tous des arbres et de leurs secrets. Pour nos 20 ans, elle nous raconte son lien avec un chêne pubescent, un arbre extraordinaire qui a poussé naturellement sur un monticule de pierre. Là où aucun humain n’aurait voulu le planter, cet arbre a réussi à grandir, se glissant entre les pierres pour puiser de l’eau en profondeur. Aujourd’hui, ce chêne est le plus imposant de cette forêt, multipliant des générations de nouveaux chênes à qui ils a transmis sa génétique et sa résilience.

Rafidison, gardien du canarium à Madagascar

Rafidison Armand est chargé d’accueillir les migrants qui fuient le Sud de Madagascar. Une zone où la pluie n’existe plus. A proximité de la ville de Mandoto, ces réfugiés ont créé de nouveaux villages dans les terres reculées. En 2024, Cœur de Forêt est sollicité par le gouvernement malgache qui nous informe avoir trouvé l’une des dernières forêts naturelles dans cette région. C’est à côté de cette forêt cachée que les migrants se sont installés, profitant de cet espace naturel pour chasser, produire du bois et se soigner avec les plantes médicinales présentes. Car on ne peut dissocier l’humain de son environnement, Cœur de Forêt se charge d’accompagner ces populations, pour les aider à répondre à leurs besoins sans avoir à détruire cette forêt. Aujourd’hui, Rafidison nous parle d’un géant majestueux qui surveille silencieusement cette forêt. Il s’agit du Canarium. Un arbre immense qui domine la forêt de ses 50 mètres de hauteur et protège les autres espèces qui poussent dans son sous‑bois. Cet arbre incarne à lui seul la force, capable de résister et de trouver une énergie si vigoureuse dans cette région aride. Pour les populations locales, c’est l’arbre à tout faire. Il fournit non seulement du bois pour la construction et le combustible, mais aussi des feuilles, fruits et écorce utilisés en alimentation et médecine. La résine, quant à elle, est prisée comme encens et insecticide. Classé comme « en danger » par l’UICN, les enjeux de sa conservation sont donc cruciaux

Rafidison gardien du Canarium à Madagascar
Cielo gardienne du Sikili en Bolivie

Cielo gardienne du Sikili sur notre projet Bolivie

Cielo est une femme afro‑bolivienne, ses ancêtres ont été déportés en Amérique du Sud au cours de la colonisation espagnole. Lors de l’abolition de l’esclavage, une grande partie des afrodescendants d’Amérique du Sud migrent en Bolivie, où ils travaillent à cultiver la coca. Plus précisément dans la région des Yungas, où intervient Cœur de Forêt, qui regroupe la plus grande communauté afro bolivienne. Cielo, représente ces populations boliviennes invisibilisées, une part pourtant non négligeable de la population bolivienne. Elle a choisi de nous présenter le Sikili. Cielo nous raconte la relation profonde que les populations tissent avec le Sikili. Afin d’expliquer l’intensité de leur lien, Cielo fait appel à ses souvenirs d’enfance.  A ses côtés, nous sommes embarqués à l’ombre des feuilles du Sikili, à l’époque où elle berçait sa petite sœur. Accrochés dans un petit hamac aux branches de l’arbre, les mères laissent leur enfant sous la surveillance du Sikili pendant qu’elles cultivent les champs. Le Sikili devient un arbre protecteur, une sorte de refuge qui attirent humains et animaux sauvages. Cielo nous parle des singes qui raffolent de ses fruits, et des abeilles qui viennent butiner ses fleurs délicates. Un véritable « arbre attraction » qui offre un spectacle visuel, olfactif et même gustatif avec ses graines en forme de long haricots sucrés. De petits bonbons dont les enfants se délectent, avant de les jeter le long des routes, replantant d’autres Sikili.

Hermanus Remah gardien du Ficus en Indonésié

Hermanus Remah nous raconte que le Ficus étrangleur relie le monde de la vie et de la mort. En Indonésie il est autant vénéré que craint. Les croyances locales racontent que ses racines accueillent les âmes défuntes. Dans certains rites funéraires, les familles accompagnent l’esprit des défunts vers le ficus étrangleur. Généralement situé à proximité des sources d’eau, le Ficus étrangleur aurait le pouvoir de préserver cette ressource cruciale. Sur notre projet en Indonésie, le Ficus est un arbre central qui colonise rapidement les forêts, en plus d’être fortement respecté par les populations locales. Pour nous présenter cet arbre, Hermanus Remah souhaite poser avec son fils, devant cet arbre sacré, qui continuera de veiller sur les générations futures et leur transmettra son héritage naturel.

Hermanus Remah gardien du Ficus étrangleur en Indonésie

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