Nourrir l'humanité grâce aux forêts, une utopie ?
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  • Photo du rédacteurAlice Gontier

Nourrir l'humanité grâce aux forêts, une utopie ?

Dernière mise à jour : 1 juil. 2020

805 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde.

Pour répondre aux besoins alimentaires de quelques 9,7 milliards d’habitants prévus sur Terre en 2050, on estime que la production agricole devra augmenter de 60 %. L’agriculture, actuellement responsable de 73 % de la déforestation mondiale, doit opérer un changement profond et rapide pour enrayer ce phénomène. Pourtant essentielles à sécurité alimentaire, les forêts sont trop souvent exclues des politiques de sécurité alimentaire et de nutrition, détruites afin d’étendre les surfaces cultivées. Près du ¼ de la population mondiale dépend directement des forêts. Elles y puisent leurs aliments, mais en tirent également leurs revenus. Le bois sert également directement pour cuire les aliments et stériliser l’eau.

Renforcer la sécurité alimentaire et augmenter le couvert forestier mondial, c’est possible. Plutôt qu’étendre les surfaces cultivées en empiétant sur les forêts naturelles, les pratiques agricoles respectueuses de l’environnement permettraient d’augmenter les rendements des surfaces cultivées, sans avoir à dégrader les forêts.

L’agroforesterie, associe les arbres à d’autres cultures (maraîchage, céréales, élevage). Elle constitue une alternative durable à l’agriculture intensive qui épuise les sols et détruit les forêts. Ces associations de cultures améliorent la productivité des parcelles, les arbres protégeant les autres plantes du vent, de la sécheresse et de l’érosion, attirant des animaux pollinisateurs, et maintenant les ressources et la qualité de l’eau dans les sols. Les producteurs en agroforesterie diversifient également leurs revenus diminuant l’insécurité alimentaire à laquelle ils font face.

Coeur de Forêt accompagne des producteurs vers la mise en place de techniques agroécologiques au sein de nos différents projets. Les techniques transmises sont adaptés aux contextes locaux, notamment grâce à la réintroduction d’espèces endémiques ou menacées d’extinction. Plus d’informations sur nos projets

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