Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe.
Le changement climatique est le principal responsable du doublement des catastrophes naturelles dans le monde en 20 ans, a alerté aujourd'hui l'ONU, signalant que les désastres naturels ont tué plus de 1,2 million de personnes depuis 2000.
La pandémie de COVID-19 et l'urgence climatique montrent que nous avons besoin d'institutions compétentes agissant sur la base de preuves scientifiques dans l’intérêt du public. Les stratégies doivent apporter une réponse en cas de risque systémique généré par des zoonoses, des chocs climatiques et des dégradations de l'environnement au-delà des seuls risques ponctuels, comme les inondations et les tempêtes. Elles doivent être transversales et toucher les domaines tels que l'utilisation des terres, l’urbanisme, la santé, l'éducation, l'agriculture, l'environnement, l'énergie, les ressources en eau, la réduction de la pauvreté et l'adaptation au changement climatique.
La France est également menacée ! Les nombreuses inondations qui touchent notre pays actuellement en sont les symptômes. Selon le GIEC, de très fortes précipitations deviendront plus intenses et plus fréquentes sur la plupart des régions continentales, notamment aux hautes et moyennes latitudes. Alors que faire ?
Comment agir face à la multiplication des catastrophes naturelles mondiales ?
Les forêts, diversifiées en essences et en âges, permettent de structurer les sols, de stocker et filtrer l’eau, de casser les vents violents, de conserver le carbone accumulé dans le bois de leurs arbres et dans leurs sols. Ainsi elles réduisent l’impact direct des phénomènes violents, mais aussi à plus long terme de lutter contre les changements climatiques
En France, et à l’étranger, Coeur de Forêt œuvre pour la préservation des forêts et la restauration des écosystèmes forestiers dégradés mais aussi sur les modèles agricoles, la gestion forestière durable, la réduction de la pauvreté et l’éducation au développement durable.