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Les États-Unis signent la suspension de l’USAID, militons pour la survie de l'aide internationale !

Photo du rédacteur: Elisa FauvernierElisa Fauvernier

Dernière mise à jour : 20 févr.

Aujourd’hui, c’est la journée Mondiale pour la Justice sociale et plutôt que des messages d’espoir, on ressent malheureusement une certaine peur dans l’opinion publique.  Alors, il est temps pour nous de rebondir sur une actualité récente.  Vous l’avez sûrement vu, la semaine dernière, les États-Unis ont signé un décret de suspension de l’aide internationale (USAID). Une seule décision, aux impacts immenses.  


La suspension de l'USAID, une alerte effrayante pour l'aide humanitaire et environnementale


En 2023, 64,7 milliards de dollars ont été versés par les États-Unis pour d'aide au développement. C’est presque la moitié des fonds humanitaires mondiaux, et cette aide considérable va disparaitre en 2025.  


L’inaction de la communauté internationale face aux attaques croissantes contre le multilatéralisme interpelle, d’autant plus que leurs répercussions touchent déjà des millions de personnes vulnérables et de nombreuses organisations. 


Lors du premier mandat de Donald Trump, certaines initiatives avaient permis de compenser le retrait des États-Unis, comme l’engagement d’Emmanuel Macron avec « Make the Planet Great Again ». Aujourd’hui, l’absence de réaction de l’Europe est frappante. En réduisant massivement son aide au développement, notamment en France, elle renonce à jouer un rôle clé sur la scène internationale et se prive d’une opportunité de renforcer ses alliances et son influence. 


La loi de finances 2025, récemment adoptée par le Parlement, marque une réduction historique de 2,1 milliards d’euros de l’aide publique au développement (APD) en France, soit une baisse de 37 %, bien supérieure aux coupes budgétaires appliquées aux autres secteurs (-10 % en moyenne). 


Ce recul s’inscrit dans une tendance plus large de remise en cause de l’aide internationale. Devex rapporte en effet que plusieurs pays, dont l’Union européenne, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique et la Suède, ont déjà engagé ou envisagent des réductions budgétaires similaires, bien que dans des proportions moindres.  


Chez Cœur de Forêt, nous constatons une baisse de l'intérêt envers nos projets à l'international. Notre intervention en France est au centre de l’attention, et nous peinons à attiser l’intérêt autour de nos actions et besoins à l’étranger.  


Le positif ? Ce besoin de proximité des donateurs, nous permet d’augmenter rapidement l’ampleur de notre intervention pour la santé des forêts françaises. Cependant, il ne faut pas oublier notre responsabilité envers les pays en développement. Ces derniers sont en effet les premiers à subir les effets du changement climatique provoqués par les plus grandes puissances ! 


Militons pour la survie de l'aide internationale !


Prenons cette décision des États-Unis comme un point d’alerte, et militons pour la survie de l’aide internationale ! Plutôt qu’une dépense, voyons l’aide humanitaire comme un investissement mondial. Car allouer une partie de notre budget pour l’aide internationale, c’est parier sur la paix et la stabilité, plutôt que sur la guerre et les déplacements contraints de millions de réfugiés climatiques.  


"Cette année, je n'ai même pas pu planter..." découvrez le témoignage de Monsieur Markus, un agriculteur accompagné par Cœur de Forêt en Indonésie


Et pour preuve, nous tenions aujourd’hui à vous partager cette vidéo parlante de l’un des bénéficiaires que nous accompagnons en Indonésie. Un rappel de l’injustice climatique, vécue par les pays en développement. Ne demandons pas à ces populations de payer les frais de notre pollution, il est de notre devoir de les accompagner à trouver de nouvelles solutions face au dérèglement climatique.  


  Militons pour la survie de l'aide internationale !

Cette année, Monsieur Markus n’a pas pu récolter de riz en raison du décalage de la saison des pluies. Cette problématique de saisons décalées, nous la rencontrons dans tous les pays où nous travaillons : de l’Indonésie à la Bolivie, en passant par Madagascar et par la France où notre saison de reboisement a été retardée.  


Les solutions existent, ne détournons pas le regard.  


 Rejoignez-nous, grâce à vos dons, nous agissons à l’international face au dérèglement climatique 👉 Je fais un don 

 

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