Saviez-vous que statistiquement, les femmes sont les premières victimes du changement climatique ?
À l’approche du 8 mars, Journée internationale du droit des femmes, nous souhaitons porter la voix de ces femmes. Découvrons ensemble dans cet e-mail comment le dérèglement climatique impacte les femmes, et pourquoi il est essentiel de prendre en compte le genre dans notre intervention.
Les femmes ne doivent pas être considérées uniquement comme les victimes des conséquences climatiques. Célébrons les femmes actrices de changements, qui participant activement la construction d’un monde plus durable !
Pourquoi les femmes sont les plus touchées ?

Les femmes représentent la majorité des pauvres à travers le monde. Et face aux dégâts climatiques, elles sont davantage impactées par le manque d’accès aux ressources. Notamment, car dans de nombreux pays, ce sont les femmes qui s’occupent traditionnellement de tout ce qui touche à l’habitat et de son alimentation. C'est le cas de Veronirina, productrice à Madagascar, qui nous a expliqué qu’avant notre intervention, elle ne trouvait pas de semences à cultiver sur sa parcelle, et peinait ainsi à nourrir sa famille.

Les femmes sont aussi plus touchées par les noyades lors d’inondations ou de tsunamis. Pourquoi ? Pour des raisons culturelles et sociales, de nombreuses femmes restent davantage à la maison et n’apprendront pas comment nager. Certaines ne peuvent pas se déplacer hors de leur domicile sans référent masculin. Lorsqu’un danger approche, certaines femmes ne sont ainsi pas prévenues à temps qu’il faut fuir.
Les changements climatiques ont un impact direct sur la sécurité des femmes, mais nous pouvons agir !
Soutenez l'émancipation et l'implication des femmes

Julie notre Responsable mécénat de l’association a accepté de porter la voix des femmes que nous accompagnons sur nos projets. Elle explique pourquoi notre association, en plus d’agir pour la préservation et protection des forêts, accorde une importance particulière aux enjeux d’émancipation économique et sociale des femmes dans les projets que nous menons, ainsi que l'histoire de sa rencontre touchante avec une productrice accompagnée.
Chez Cœur de Forêt, nous sommes convaincus que l’écologie est le combat que l’ensemble de la société, hommes et femmes, doit mener. On a à cœur de prendre le facteur genre dans nos actions de préservation de l’environnement. Notre association, en plus d’agir pour la préservation et protection des forêts, accorde une importance particulière aux enjeux d’émancipation économique et sociale des femmes dans les projets que nous menons. Nous avons à cœur de travailler autant pour les femmes que pour les hommes, et à définir une organisation de travail via les formations qui composent avec les contraintes naturelles et humaines.
Par exemple à sur notre projet à Madagascar il y a des coopératives à 50 % de femmes et 50% d’hommes qu’on accompagne vers l’agroforesterie. Les femmes ont également des postes à responsabilité au sein de la coopérative, des postes décisionnaires.
3 histoires de femmes bénéficiaires

Silvia a été formée à la méliponiculture sur notre projet Bolivie (Coroico). Les abeilles mélipones, petits insectes pollinisateurs endémiques de l’Amérique du Sud, produisent un miel unique très apprécié sur le marché local. En plus de préserver la biodiversité, la méliponiculture est une source d’émancipation sociale et financière pour les bénéficiaires accompagnées. La méliponiculture a permis à Silvia d’appréhender une voie nouvelle pour générer leurs propres revenus et ainsi renforcer leur autonomie sociale et financière.

Pour Lady et Ancilla l’éducation et l’environnement sont deux aspects importants. Pour transmettre ces valeurs qui leur tiennent à cœur, elles ont participé à l’écriture du script des « aventures écologiques ». Ce livre est le reflet d'un processus d'éducation écologique visant la petite enfance, selon lequel l'amour de la nature doit s'accompagner d'une prise de conscience et d'une participation. Le récit de ce livre est tissé à partir de morceaux d'expériences vécues par les enfants lorsqu'ils partent à l'aventure dans la nature. Dans la troisième série, les jeunes frères et sœurs des amis de la terre invitent les lecteurs à suivre Puge et Figo dans leur mission pour sauver les sources d'eau de leur village. Parviendront-ils à trouver la cause de l'épidémie qui sévit dans le village et y a-t-il une solution pour résoudre ce problème ?

Madame Claudrique fait partie des nouvelles bénéficiaires formées par notre équipe à Madagascar aux techniques de production agroécologiques. Elle s’est associée à 4 autres femmes pour mettre en place ces techniques sur leur propre parcelle. Ensemble, elles cultivent, par exemple, du manioc en utilisant du compost amélioré, une technique qu’elles ont apprise lors de la formation. Mais leur engagement ne s’arrête pas là ! Motivées par leur apprentissage, elles ont aussi installé une pépinière sur leur terrain. Elles y font pousser des plants d’arbres qu’elles pourront replanter et vendre aux habitants des environs, contribuant ainsi à la reforestation de leur région.
Rejoignez notre campagne et soutenez ces femmes !

Si vous aussi, en plus de protéger et préserver les forêts, vous souhaitez soutenir et aider à l’émancipation économique et sociale des femmes, soutenez notre première campagne de crowdfunding sur le genre pour financer exclusivement nos actions d’accompagnement des femmes. De Madagascar à la Bolivie, partez à la rencontre des femmes bénéficiaires qui s’engagent sur nos projets.
Soutenez-les dès aujourd’hui en faisant un don sur notre collecte 👉https://bit.ly/43myG6r