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  • Photo du rédacteurAlice Gontier

[Rapport Annuel] Bilan 2019 - Projet Cameroun

Dernière mise à jour : 24 juil. 2020

Le Cameroun constitue l’un des pays les plus dynamiques du point de vue économique en Afrique. Les infrastructures et les échanges commerciaux avec l’extérieur ne cessent de croître, un développement faisant progressivement émerger une classe moyenne, principalement concentrée dans les villes. Ce développement s’accompagne d’une croissance des inégalités géographiques et de niveaux de vie. En effet, le Cameroun connaît toujours en 2013 un Indice de Développement Humain (IDH) relativement faible de 0.504, le classant au 152e rang sur 184 pays.

Dans un pays en développement où près de 20% de la population active vit de l’agriculture et de l’exploitation forestière, le Cameroun connait une pression environnementale liée à son développement économique. Malgré la mise en place de sites protégés à l’instar de la réserve du Dja à l’est du Cameroun, la déforestation accuse encore un taux de 0.6% de la surface boisée par an. L’explosion démographique des dernières décennies, l’exploitation intensive pour l’huile de palme font peser une lourde pression sur les ressources naturelles, ne leur permettant pas de se renouveler : perte de biodiversité, baisse de la fertilité des sols etc...

Pouma, le lieu actuel du projet, est situé en zone rurale le long de l’axe principal de communication reliant la capitale administrative Yaoundé, à la capitale économique Douala. Située en zone tropicale, la région est propice au développement de diverses cultures : cacao, palmier à huile, fruits, pêche fluviale. Faute de moyens et structuration, les filières des arbres à huiles et épices sont sous-valorisées.

Depuis 2010, l’association Cœur de Forêt s’est associée à une vingtaine de producteurs situés aux alentours de la petite ville de Pouma et les a appuyés dans la structuration d’une coopérative (SOCOCOFOSA – Société Coopérative Cœur de Forêt Sanaga) afin de répondre à leurs attentes : préserver les forêts tout en exploitant rationnellement ses ressources, et générer des revenus de manière durable aux populations qui en dépendent. 76 235 arbres ont été plantés en respectant le ratio 70% de fruitiers et 30% de forestiers dont 10% de Moabi. En les accompagnant vers des campagnes de reforestation agroforestières menant à une diversification des productions, en mettant à disposition des infrastructures et moyens de transformation des produits forestiers non-ligneux (alambic, presse végétale, hangar de séchage), l’association Cœur de Forêt a amorcé un développement rural local garantissant la durabilité des ressources naturelles.


NOS ACTIONS SUR L’ANNÉE 2019