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  • 16°18'18.1"S 67°37'11.0"W, un point GPS où les arbres ne cessent de pousser !

    Sur ces deux photos, un toco blanco, Schizolobium amazonicum, à ne pas confondre avec le toucan toco. L’un est un oiseau, l’autre est un arbre, ce qui est visuellement différent, nous sommes d’accord. Ce toco blanco a été planté en 2022 sur notre projet Bolivie. Il y a un an et demi, nous aurions pu marcher dessus sans le remarquer, mais aujourd’hui, il faut lever les yeux pour apercevoir la cime de l’arbre. Dans la communauté de coscoma dans les Yungas, 1000 plants de différentes espèces se sont épanouis dans ce paysage autrefois déforesté. Cœur de Forêt, préserve les écosystèmes forestiers, depuis le début du projet en Bolivie, nous avons planté 191178 arbres, avec 52 espèces différentes. Nous encourageons chacun à se joindre à nous et à soutenir la forêt des Yungas en parrainant un arbre. Ensemble, nous pouvons faire la différence et œuvrer pour un avenir où l'homme et la forêt coexistent en harmonie.

  • Dernières données sur la perte de forêts par le Global Forest Watch : les volontés politiques et les solutions à l’échelle des communautés locales sont clés

    La semaine dernière a été marquée par la publication de l'analyse 2023 sur les pertes de couverts forestiers mondiaux, grâce au travail exemplaire de Global Forest Watch et du World Resources Institute. Ces organisations fournissent des données précieuses pour comprendre les évolutions et les enjeux des forêts à l'échelle globale, nationale et régionale. Que nous disent ces chiffres ? En 2023, 3,7 millions d'hectares de forêts primaires ont été perdus au niveau mondial. Pour mettre ces chiffres en perspective, imaginez la disparition de dix terrains de football chaque minute ou la perte d'une surface équivalente à la Belgique chaque année. Quelle comparaison vous frappe le plus ? Même si le rythme a diminué de 9% par rapport à 2022, il est sensiblement le même que sur les années 2019 et 2021. Ce rapport du Global Forest Watch se concentre sur les pertes dans les tropiques. Et à raison !  96 % de la déforestation, ou de la destruction permanente de la couverture forestière par l’activité humaine a lieu dans les régions tropicales. Et dans ces régions, les forêts primaires, au sein desquelles l’activité humaine n’est pas perceptible, sont particulièrement importantes pour la biodiversité, le stockage du carbone et la régulation des effets du changement climatique. Nous ne devons pas occulter les autres écosystèmes menacés de la planète, mais l’ampleur et la rapidité de dégradation des forêts primaires tropicales nécessite une réaction générale et massive pour enrayer le phénomène. La déforestation se déplace Bien que la perte de forêts tropicales primaires n'ait pas diminué par rapport aux années précédentes, elle se reporte vers des régions encore dans l’angle mort des législations. La situation en Bolivie, aggravée par d'importants incendies en octobre 2023, en est un exemple frappant. Nous vous avions alerté sur cette situation, grâce au soutien de médias (RTBF et El Café Latino) et de nos équipes sur place. L'impact positif des politiques publiques Il est possible de combattre efficacement la déforestation, comme le montrent les progrès réalisés au Brésil et en Colombie. Une politique volontariste, favorisant la coopération transfrontalière, notamment dans les zones tropicales, est essentielle. Les pays importateurs doivent également prendre leurs responsabilités. Rappelons que l’Union Européenne est à l’origine de 16 % de la déforestation mondiale par le biais de ses importations (chiffres 2017). L’Europe est ainsi le deuxième destructeur de forêts tropicales derrière la Chine. Et, qu’elle a voté en 2023, avec prise d’effet au 1er janvier 2025, l’interdiction d’importer des produits issus de terres déboisées après 2020 pour les produits les plus à risque de déforestation : soja, viande bovine, huile de palme, bois, caoutchouc, cacao et café mais également des produits associés (cuir, ameublement, charbon de bois, papier…). Il faudra suivre avec attention les résultats effectifs de cette réglementation historique. Le rôle clé des communautés locales En Indonésie, la saison des incendies a été moins sévère que prévu, en partie grâce aux efforts de prévention menés par les communautés locales avec le soutien du gouvernement. Cela démontre l'importance cruciale de l'engagement des communautés, de la formation, de la sensibilisation, et du soutien financier et humain. Notre travail avec les communautés de l’Île de Florès le confirme. Avec la finalisation d’un diagnostic agraire sur les plateaux montagneux de Riung Barat et dans la commune de Nginamanu, nous confirmons l’importance capitale de co-construire les alternatives, les modèles agroforestiers notamment, avec les productrices et producteurs locaux. Pour rappel, 73% de la déforestation à travers le monde est dû à agriculture, avec 33% qui est dû plus spécifiquement à l’agriculture de subsistance, pratiquée par plusieurs millions de personnes sur la planète. Il faut les aider à sortir des modes de production délétères dont ils sont acteurs et victimes. Pour soutenir nos projets : www.coeurdeforet.com/noussoutenir Le rapport sur World Resources Institute : https://research.wri.org/fr/gfr/latest-analysis-deforestation-trends

  • Bonne nouvelle : la France et le Brésil lancent un plan d’investissement pour préserver l’Amazonie brésilienne et guyanaise !

    Le 26 mars dernier, Emmanuel Macron et Lula le président du Brésil, ont lancé un programme d’investissement ambitieux pour les forêts. L’objectif, lever un milliard d’euros pour préserver l’Amazonie brésilienne et guyanaise. Un chiffre qui peut sembler colossal, mais qui est pourtant nécessaire pour préserver les 550 millions d’hectares de forêts denses du bassin Amazonien. La forêt Amazonienne, des millions d’hectares à préserver d’urgence Aujourd’hui, la forêt amazonienne représente à elle seule 1/3 des forêts humides mondiales. C’est l’un des plus gros poumons verts de notre planète, qui est pourtant grignoté chaque année par la déforestation. Et dans son déclin, ce sont plus de 40 000 espèces végétales, 3000 espèces de poissons d’eau douce et plus de 370 reptiles différents qui sont menacés. Les reportages et différents appels des peuples autochtones ne cessent de le répéter : il y a urgence à agir ! Oui mais par où commencer ? Ce programme d’investissement le rappelle : si la majorité des forêts amazoniennes sont concentrées au Brésil, l’Amazonie s’étend au-delà de ce pays. En plus de l’Amazonie brésilienne, nous ne devons pas oublier les pays alentours qui abritent les hectares de forêt tropicale restants. La préservation de la forêt Amazonienne ne doit pas se faire de manière unilatérale, mais bien être une politique collective ! En tant que porteurs d’un projet de préservation des forêts en Bolivie, nous appelons à prendre en compte les forêts amazoniennes dans les pays alentours. Brésil, Pérou, Bolivie, Équateur, Colombie, Venezuela, Suriname et Guyane... nombreux sont les pays qui se partagent l’Amazonie. Nous applaudissons donc cet engagement de la part de la France, envers la forêt amazonienne en Guyane française. Une gestion durable des forêts qui prend en compte les populations Ce programme a également le mérite de mettre au premier plan des solutions l’implication des peuples autochtones. En effet, ce plan souhaite conjuguer la « conservation et la gestion durable des forêts » avec la « valorisation économique ». Une synergie indispensable quand on parle de préservation des forêts, étant donné que 1,3 milliard de personnes dans le monde dépendent des forêts. Que ce soit pour leur travail, leurs moyens de subsistance ou encore pour générer leurs revenus. Une décision qui entre en résonance avec la vision portée par notre association : “Derrière l’arbre, l’humain”.  Nous espérons ainsi que ce plan sera guidé par les causes de la déforestation et les problématiques humaines locales. Car l’implication des populations, doit devenir un incontournable pour définir des solutions utiles et pérennes pour préserver les forêts amazoniennes. Notre point d’alerte sur le marché carbone Cela dit, la volonté affichée par Emmanuel Macron et Lula d’encourager le développement d’un « marché carbone capable de rémunérer les pays forestiers qui investissent dans la restauration des puits naturels » doit être pris avec grande précaution. Le marché du carbone tel qu’il est actuellement opéré, avec notamment les prix de vente de la tonne carbone extrêmement bas ne permettent pas de financer la préservation des puits de carbone forestiers existants, d’ailleurs il est bien dit “dans la restauration des puits naturels », autrement dit la plantation d’arbres. Découvrez plus en détail les dérives du marché carbone dans nos articles en lien avec ce sujet : Compenser ses émissions en plantant des arbres, une fausse solution ? Neutralité carbone & mécénat environnemental : quelle stratégie pour un impact réel sur le climat ? Et vous aussi, rejoignez ce mouvement pour la préservation des forêts. Soutenez notre association en faisant un don :

  • Les forêts tropicales, une pharmacie naturelle

    Les forêts sont indispensables pour nous protéger des épidémies. Mais c’est aussi elles qui nous offrent des remèdes quand nous sommes malades. Mère Nature est plutôt bien faite ;). Comment ça marche ? Les plantes et les animaux utilisent des défenses chimiques pour assurer leur survie. Ce sont ces mêmes composés chimiques qui sont utilisés pour bon nombre de nos produits pharmaceutiques. Selon une étude publiée dans l’International Journal of Oncology, plus de 60% des plantes ayant des propriétés anti-cancéreuses se trouvent dans les forêts tropicales. Mais ça ne s’arrête pas là : la malaria, les maladies cardiaques, l’hypertension, le diabète ou encore les rhumatismes, sont aussi traités par des composants présents dans les plantes des forêts tropicales. Les arbres au cœur de la médecine ancestrale, un trésor médicinal à découvrir ! Les peuples autochtones et certaines communautés locales sont les premiers à dépendre de la forêt. Elle est leur refuge physique et spirituel, leur source de nourriture, ainsi que leur pharmacopée. Grâce aux savoir-faire ancestraux, les plantes médicinales n’ont aucun secret pour ces populations. C’est d’ailleurs grâce à leur partage de connaissances, que nous sommes capables aujourd’hui de sauver beaucoup de vies. Selon l’ethnobotaniste Mark J. Plotkin, dans un livre paru en 2020 aux presses universitaires d’Oxford, sur les 16 000 espèces d’arbres estimées au sein de l’écosystème Amazonien, plusieurs milliers n’ont pas encore été « baptisées » par les scientifiques. Encore plus nombreux sont ceux dont l’éventuel potentiel médicinal n’a pas été évalué. Tout porte à se demander : combien de remèdes naturels sommeillent dans leur tronc, leurs feuilles, leurs fleurs ? Et combien sont déjà menacées d’extinction par l’activité humaine ? Différentes espèces forestières, végétales et animales aux vertus médicinales Rien de mieux que des petites histoires pour vous démontrer le potentiel incroyable de ces forêts 🙂 Le sang du dragon En Amazonie, dans les années 50, le guide d’une botaniste s’était blessé dans la jungle. Un chamane a alors incisé l’écorce d’un croton (espèce d’arbuste), nommé sang du dragon, et a appliqué sa sève sur la plaie. Non seulement la blessure ne s’est pas infectée, mais mieux, elle a rapidement cicatrisé ! Aujourd’hui, un composé de cette sève est le premier antidiarrhéique approuvé par l’Agence Américaine des Médicaments (FDA) pour les traitements contre le VIH. Le Quinquina Petit arbuste que l’on trouve dans plusieurs pays de l’équateur, le Quinquina est utilisé depuis des millénaires. Notamment pour ses écorces, avec lesquelles on fabrique un vin très réputé. Mais ce sont surtout ses vertus médicinales spectaculaires qui ont fait la réputation de cet arbre, nommé “Kina-Kina” ou plutôt “écorce des écorces” par les tribus indigènes péruviennes. Ses propriétés tonifiantes, fortifiantes, fébrifuges et cicatrisantes lui sont conférées par le fort taux de « quinine » contenu dans son écorce. Au 19e siècle, les populations occidentales comprennent que le Quiquina peut soigner la Syphilis, faisant de son écore un véritable allié face à cette maladie alors très contagieuse. Et aujourd’hui, le Quiquina est encore utilisé pour traiter le Paludisme dans le monde entier ! Et la faune dans tout ça ? Les remèdes de l’Amazonie sauvent des millions de vies, et les animaux, par leurs mécanismes fascinants, y contribuent. C’est le cas des dendrobates, appelées aussi « grenouilles à flèches empoisonnées ». En plus d’être particulièrement magnifiques, elles renferment de nombreux alcaloïdes ayant conduit à une meilleure compréhension des anesthésies locales et des anti-convulsifs. Une autre espèce de grenouille, appelée Phyllomedusa bicolor, est capable de sécréter un opioïde naturel 40 fois plus puissant que la morphine. C’est depuis des années le « médicament à tout soigner » des Matsés, population vivant à la frontière entre le Brésil et le Pérou. Le Jararaca, un serpent à sonnette, possède un venin dont l’étude a abouti à la synthèse du captopril, un des médicaments contre l’hypertension les plus efficaces. Il a ouvert la voie à toute une classe de médicaments qui ont sauvé la vie de millions de personnes. Engagez-vous à nos côtés pour la préservation des forêts ! Les forêts regorgent de secrets extraordinaires. Leur conservation est primordiale à différents niveaux : sanitaire, humain ou encore environnemental. La COVID 19 nous a permis de prendre pleinement conscience que notre santé dépendait de la nature. En détruisant les habitats naturels, la déforestation augmente notre proximité avec les animaux, et donc, les risques de maladies. Vous aussi, soutenez nos équipes sur le terrain et apportez votre soutien pour une gestion durable des forêts.

  • Les forêts nous aident à rester en bonne santé, préservons-les !

    Couvrant près d’un tiers de la planète, les forêts nous permettent de purifier l’air que nous respirons. Qui n’a pas déjà ressenti ses bienfaits lors d’une balade en famille ou d’une séance de jogging ? Elles nous procurent un ressourcement et une déconnexion mentale, essentiels à notre bien-être. Mais plus fascinant encore, elles nous protègent de bien des virus et autres agents pathogènes qui tenteraient de nous affaiblir. Pourtant, les forêts sont aujourd’hui en crise : l’équivalent de dix terrains de football disparait chaque minute. Agriculture intensive, exploitation forestière, incendies… les causes de la déforestation sont nombreuses. À l’occasion de la Journée Mondiale de la Santé, prenons conscience des bénéfices des forêts sur la santé humaine ainsi que des risques sanitaires qui découlent de la déforestation ! Lorsqu’elles sont en bonne santé, les forêts sont un rempart contre les maladies Plusieurs groupes de chercheurs : l’INRAE, du CIRAD, de l’IRD1 et de l’Institut Pasteur de la Guyane, ont analysé le lien entre déforestation et maladies infectieuses. Le constat est clair : en exploitant de plus en plus notre environnement, nous sommes exposés à des microbes tapis dans l’ombre, pouvant accroître les risques de nouvelles contaminations. Ces liens ont notamment été établis dans le cas de l’ulcère de Buruli, de la leishmaniose en Guyane, ou encore du paludisme au Brésil. Par exemple, l’ulcère de Buruli est engendré par une bactérie qui aime les eaux stagnantes et les milieux sombres. Cette infection a été observée là où l’agriculture intensive s’est développée, perturbant l’équilibre des zones humides. En Côte d’Ivoire, les cas se multiplient là où la riziculture a remplacé les forêts jusqu’alors épargnées par les cultures humaines. Selon les chercheurs, au fur et à mesure que la déforestation est pratiquée, le système racinaire commence à mourir et il y a un largage des bactéries qui pourraient se réfugier dans certains écosystèmes aquatiques de bas-fonds, comme les rizières. Les agriculteurs, les fermiers ou les éleveurs se trouvent ensuite exposés à ces germes microbiens. D’autres maladies circulent plus rapidement à cause du déboisement : fièvres hémorragiques, filariose, choléra, ou encore la maladie de Lyme, sont des exemples parmi tant d’autres. À l’origine de ce phénomène, la multiplication des eaux stagnantes provoquée par la présence d’arbres tombés. En restant au sol, ces derniers forment des flaques, des fossés et bouchent les ruisseaux. Quelle espèce adore les eaux stagnantes ? Les moustiques ! Et vous n’êtes pas sans savoir qu’ils sont l’un des vecteurs de maladies zoonotiques, c’est-à-dire, celles transmises de l’animal à l’humain. Ces petites bêtes qui aiment tant nous embêter l’été, ne sont pas les seuls en cause : la destruction des habitats naturels perturbe l’équilibre des écosystèmes et provoque des lieux d’infection. C’est ce qu’il s’est passé en 2017, lorsque le virus d’Ebola a touché l’Afrique de l’Ouest. Le virus a été propagé par des chauves-souris, qui avait vu leur habitat naturel disparaître à cause de la déforestation. Engagez-vous à nos côtés pour la préservation des forêts ! La bonne nouvelle c’est que tout le monde à son échelle peut avoir un impact positif ! Même si nous nous trouvons à des kilomètres de ces forêts, de simples petits gestes du quotidien peuvent aider à les protéger. Vous aussi, soutenez nos équipes sur le terrain et apportez votre soutien pour une gestion durable des forêts.

  • Cœur de Forêt Indonésie : Un acteur clé dans le développement régional de Florès.

    Tous les vingt ans, une réunion cruciale se tient pour définir les grandes lignes du développement du pays, pour « une Indonésie dorée » et durable, avec un cap fixé pour 2045. Cette année, nous y jouons un rôle central.   Notre association, reconnue pour son impact et son expertise, se joint aux autres acteurs clés pour envisager et modeler l'avenir de la région de Florès, et plus largement de l’Indonésie. Suite à cette première grande réunion pour la programmation long terme, rien n’est encore établie. Il s'agit d'écouter les parties prenantes, relever, noter, pour ensuite délibérer sur les grandes orientations à prendre et guider la programmation plus concrète pour le moyen terme (5 ans). Les deux grands thèmes de développement sur le long terme sont : la diminution de la pauvreté et la compétitivité de la région. L’environnement au cœur du pays Le responsable du pôle forêt, Aris, a proposé de faire de l'environnement un thème majeur et distinct des autres. D’autres ONG locales, ont plaidé pour cette attention accrue envers les questions environnementales, en soulignant la nécessité d'intégrer les tiers parties comme les ONG dans la réalisation des objectifs stratégiques. Nous avons soulevé des préoccupations importantes concernant la gestion des ressources naturelles. Aris, et d'autres membres ont mis en lumière l'absence d'attention spécifique à des aspects tels que la préservation des sources d'eau et la gestion des bassins versants. Des données alarmantes ont été partagées, : Entre 2012 et 2023 les sous district de Wolomeze et à l’est ont été relevés 4000 points de feux. Ce qui illustre la nécessité urgente d'actions pour atténuer les risques, notamment en matière d'incendies de forêt. Nous avons aussi apporté des solutions pour pallier ces risques : comme le déploiement de systèmes agroforestiers, aller au plus proche des populations locales pour que gouvernement et populations se comprennent et s’entendent. Dans cette optique, nous insistons sur la nécessité d'une programmation annuelle à court terme, permettant une allocation efficace des ressources et une mise en œuvre pragmatique des axes de développement prioritaires. Nous sommes fiers d’être consulté pour façonner l’avenir vert de demain.  Nous encourageons chacun à se joindre à nous et à soutenir notre projet en parrainant un arbre.

  • Le don en nature : un exemple d’engagement à nos côtés avec la Maison Sassy

    Maison Sassy s'engage à offrir des produits authentiques de la région Normandie, mettant en avant la qualité des fruits locaux tout en respectant l'environnement. Maison Sassy possède une partie de ses vergers certifiés BIO, garantissant des produits exempts de pesticides nocifs, tandis que le tri minutieux des pommes assure une très bonne qualité de ses jus. L’entreprise propose également deux cidres certifiés IGP Normandie, incarnant l'authenticité de la région. Enfin, la présence de ruches dans les vergers favorise la biodiversité et la pollinisation. En quoi consiste le don en nature ? Selon le site du Service Public, le don en nature caractérise la remise d’un bien, d’un service ou d’un immeuble à une association. Elle peut être offerte par un particulier ou bien par une entreprise. Le don en nature, peut ouvrir droit à une réduction d’impôt lorsqu’il est accordé à un organisme d’intérêt général reconnu comme Cœur de Forêt. Pour plus d’informations sur les modalités du don en nature, vous pouvez consulter directement la page dédiée sur le site du gouvernement : Comment évaluer un don en nature à une association ? | Service-Public.fr Au-delà d’un soutien financier, le don en nature est une autre manière de soutenir Cœur de Forêt. Et c’est cet engagement que la Maison Sassy a choisi 😉 Un grand merciiiiiii à la Maison Sassy ! En tant que membre du 1% pour la Planète, la Maison Sassy a décidé de nous offrir plus de 800 bouteilles de jus de pommes et de cidres que nous pourrons utiliser lors de nos évènements Cœur de Forêt ! De quoi régaler les papilles de toutes nos équipes, nos bénévoles, nos mécènes et bien d’autres avec des produits respectueux de l’environnement ! Un immense merci pour ce don ! Intéressés par le mécénat environnemental et la préservation des forêts ? Découvrez notre association, notre mission et notre vision de la préservation des forêts de l’humain sur notre page dédiée. Pour en savoir plus sur le mécénat avec Cœur de Forêt, nous vous invitons à visiter la page « Devenir mécène » et à contacter directement Julie Corchia, responsable mécénat, qui vous proposera un rendez-vous pour discuter de votre projet philanthropique (Nous contacter).

  • Recevez par email notre Guide pratique pour une promenade responsable en forêt !

    Le week-end commence, et la température a déjà bien augmenté ! Et si vous profitiez de ces deux jours de pause pour aller vous promener en forêt ? Mais connaissez-vous toutes les précautions à prendre pour se promener en forêt sans perturber les écosystèmes ? Équipement à emporter avec soi, cueillette en forêt, respect de la vie sauvage, voici une fiche récapitulative de tous les grands principes à respecter lors de vos prochains périples forestiers. Novices ou amateurs de la balade en forêt, téléchargez notre « Guide pratique pour une promenade responsable en forêt ! ». Inscrivez-vous sur notre formulaire et recevez cette fiche thématique par email :

  • Pourquoi je m'engage pour les forêts ? Les équipes de Cœur de Forêt témoignent !

    Chaque année, nous l’attendons avec impatience : La Journée Internationale des Forêts ! Aujourd’hui, faisons du 21 mars une date joyeuse et formatrice, une journée pour célébrer ensemble les écosystèmes forestiers. Mais surtout, une journée pour partager ce qui nous rassemble autour des forêts. Tout au long de l’année, que ce soit sur les réseaux sociaux ou même dans nos réunions au sein de l’association, nous parlons de nos activités sur le terrain. Des besoins des populations bénéficiaires, de stratégies de plantation pour renforcer les écosystèmes forestiers… Mais s’il y a bien une question que l’on évoque peu, c’est pourquoi nous faisons tout cela ? Car si nous travaillons au quotidien pour Cœur de Forêt, c’est parce que nous croyons en sa mission. Alors aujourd’hui, nous avons demandé aux équipes de Cœur de Forêt de répondre à une question en une seule phrase : « Pourquoi je m’engage pour les forêts ? ». Émerveillement face au Vivant, engagement citoyen, ou encore préservation des générations futures… nos équipes malgaches, boliviennes, indonésiennes et françaises vous partagent leur vision de leur engagement ! Nous sommes très émus d’avoir mobilisé autant de membres de nos équipes, d’assembler toutes ces voix qui s’engagent à travers le monde. Et dont le chœur de paroles reflète toute la diversité de notre association : les langues qu’on y parle, la variété d’âges et de genres qu’y se retrouvent, et surtout à la pluralité des métiers que l’on exerce. Autant de citoyens différents, dont l’addition des témoignages construit notre vision commune : « Derrière l’arbre, l’humain ! ». Et vous, pourquoi vous engagez-vous pour les forêts ? Retrouvez plus d’informations sur notre association et notre vision sur notre page de présentation : https://www.coeurdeforet.com/presentationassociation Et vous aussi, participez à la préservation des forêts en soutenant nos actions. Faites un don à notre association : https://www.coeurdeforet.com/faire-un-don

  • Lettre d’Anthony Cheval à vous, propriétaires forestiers.

    Nous n’avons pas eu le temps d’écrire comme à l’accoutumé notre petit article technique trimestriel ! Mince, c’est le plus lu de tous … Tant pis pour cette saison. Pour vous faire patienter avant la lecture des premiers résultats de l’étude locale de Frantz sur les populations d’oiseaux, permettez-moi de profiter de cette nouvelle lettre d’information pour faire un petit point d’étape sur notre action ? C’est sûr que ça fait moins rêver ! J’ai pris la relève d’Abel Santune il y a maintenant 5 ans. S’en est suivie une année de tuilage, une année seul, une année avec Frantz Veillé, une année renforcée par l’arrivée de Thierry Vasseur et Mathieu Loheizic et enfin, pour terminer, nos deux nouvelles recrues Hyacinthe Evezard et Yasmine Ramos. C’est une croissance rapide qui nous réjouit mais qui nous amène à réinventer nos façons de fonctionner, et ce depuis maintenant plus de 3 ans. Aujourd’hui, nous stabilisons l’équipe et laissons tourner le modèle mis en place. Quel est-il ce modèle me direz-vous ? D’abord, 6 personnes, pour quoi faire ? Organisation de l’équipe Sud-Ouest : Effectivement, nous sommes 6. Sur ces 6 personnes, 4 sont sur le terrain, auprès de vous. Et les deux autres, sont majoritairement au bureau. Commençons par l’équipe terrain. Les rencontres depuis trois ans nous ont amenés à construire une équipe pluridisciplinaire qui, certes, s’appuie sur des territoires de projets, mais qui voit aussi de nombreux temps d’échanges ou de travaux en commun. Chaque collègue a un territoire attitré, au sein duquel elles-ils ont un groupe de propriétaires dont elles-ils vont suivre l’évolution. Au-delà de ça, elle-ils vont connaître au fur et à mesure les différents acteurs qui sont disséminés sur leurs territoires. C’est un travail de fond, de connaître finement un territoire, ses enjeux et ses acteurs. Outre le territoire dont ils ont la vigilance, chacun.ne mes collègues possède aussi une casquette technique qu’elle-ils vont être amenés à développer. Cette compétence un peu particulière est partagée auprès des autres membres de l’équipe. Concrètement, sur le terrain, nous avons : - Frantz – Territoire Ouest du Lot (Bouriane, Vallée du Lot) – Choix et itinéraires Sylvicoles - Thierry – Territoire Nord et centre du Lot – Gestion des milieux naturels - Mathieu – Ouest Aveyron, Tarn et Garonne – Mise en œuvre des chantiers - Hyacinthe – Dordogne – Animation & Sensibilisation Pour assurer l’interface entre les mécènes, l’équipe de Paris et l’équipe de terrain, nous essayons avec Yasmine de capitaliser toutes les actions menées sur chaque territoire afin de répondre à un certain nombre d’objectifs que nous nous sommes fixés (cf. ci-dessous) Un projet financé, qui répondent à quels objectifs ? Je crois que c’est la première fois finalement que je vais partager avec vous l’entièreté de notre action. En effet, que vous soyez acteurs « techniques » ou « institutionnels », avec qui nous travaillons, chacun.e de vous ne voit qu’une partie de notre action et je trouve important en ce début d’année de vous en présenter les différents aspects. Nous travaillons en suivant ce que l’on appelle un « CADRE LOGIQUE ». Non ! Ne partez pas en courant ! Il s’agit d’une organisation de travail qui range les actions selon des Résultats auxquels nous tentons de répondre. Ces mêmes résultats permettent d’atteindre sur le long terme, évidemment, des Objectifs Stratégiques, les grands axes qui guident notre action. C’est important pour nous. En effet, les nombreux échanges avec les acteurs du territoire, les différentes attentes des propriétaires, font que nous avons une multitude d’idées qui fourmillent dans tous les sens. Toutefois, il nous faut essayer de garder un cap et nous nous y référerons pour nous assurer que nous ne sommes pas en train de le perdre. Autre originalité de l’action selon moi : les objectifs stratégiques depuis l’an passé sont organisés selon une approche multi-scalaire (à différentes échelles). En effet, nous sommes convaincus que pour approcher des solutions sur les problématiques actuelles des bois, nous serons obligés de travailler à la fois à l’échelle des parcelles et celle des territoires. Les itérations entre ces différentes échelles nous semblent nécessaires à une vision globale des enjeux et pas strictement ciblées (réchauffement climatique, paysage, CO2, biodiversité…) Alors à quoi ressemble notre cadre logique ? Trois objectifs stratégiques sont poursuivis pour essayer de répondre aux problématiques que nous avons identifiées sur nos territoires. Ici, chaque objectif est décliné en deux Résultats attendus des actions qui doivent permettre d’y répondre OS1 - Les écosystèmes forestiers et milieux annexes locaux sont connus, préservés voir améliorés dans leurs fonctionnalités (échelle de la parcelle forestière) -            Résultat 1.1 -> Les écosystèmes forestiers sont décrits et leur fonctionnement mieux connu localement -            Résultat 1.2 -> Les écosystèmes forestiers et milieux naturels sont restaurés, préservés et/ou améliorés OS2 - Les propriétaires forestiers développent une nouvelle culture forestière personnalisée, nuancée, répondant aux enjeux actuels et futurs et deviennent de plus en plus autonomes -            Résultat 2.1 -> Les propriétaires connaissent les milieux naturels de leurs parcelles, les actions pertinentes à mener et sont suivis -            Résultat 2.2 -> Les propriétaires sont accompagnés dans leur structuration collective. C’est une échéance plus lointaine : quelle gestion faites-vous de votre forêt une fois que vous nous quittons ? OS3 - Le territoire est mobilisé et devient acteur des enjeux locaux de gestion forestière durable -            Résultat 3.1 -> Un réseau professionnel et institutionnel local est mobilisé sur les enjeux environnementaux et la SMCC -            Résultat 3.2 -> Des filières locales permettant de valoriser en circuit court les produits issus de la SMCC sont accompagnées vers l'autonomisation Bien entendu, cela reste un cadre. Et nous ne sommes pas tout seul à essayer de répondre à ces objectifs. Mais ça vous permettra de mieux voire où nous voulons en venir ? Pour atteindre ces résultats, nous avons imaginé et faisons vivre une vingtaine d’actions : du diagnostic à la coupe en passant par des actions de sensibilisation ou de valorisation des bois, la rencontre d'acteurs, l’écoute et la formation des propriétaires. Tel des colibris, nous faisons notre part à vos côtés. Ces cadres logiques sont établis pour une durée de 3 ans. Ils permettent de voir comment nous souhaitons faire évoluer le projet sur cette période et au-delà. Par exemple, nous essayons de faire diminuer l’enveloppe attribuée aux projets de plantation au profit des enveloppes permettant une meilleure connaissance de l’existant et sa meilleure gestion. Pour que l’aide à la plantation n'entraîne pas les dérives souvent exposées aujourd’hui. Bien entendu, il en restera, lorsqu’il est difficile d’atteindre une régénération naturelle du milieu ou que nous héritons d’une situation délicate. Le rôle de la Suivie Evaluation Au vu de l’évolution positive du projet, de l’augmentation de l’équipe, il m’a fallu du soutien. Et quel soutien ! L’arrivée de Yasmine a permis de remettre de l’ordre dans tous les tableurs et autres dossiers de suivi avant d’entrer dans le Coeur du sujet. Quel est son rôle  ? Eh bien, comme le décrit Yasmine, en charge de suivi évaluation : « il s’agit d’une méthodologie pour accompagner le déroulé de l’ensemble des activités et soustraire des informations clés qui seront reprises et remises auprès des mécènes (en particulier). Il est basé sur le cadre logique et il va remplir deux fonctions principalement : -        S’assurer de la cohérence globale du projet et vérifier si une action correspond bien à un objectif donné : -            Transformer les activités de terrain en données et en informations. Ces données seront capitalisées, et pourront être comparées d’une année sur l’autre.  Cela nous permet e prendre du recul et de dézoomer, la pertinence de nos actions. L’analyse et la synthèse de ces données, qualitatives ou quantitatives, permettent aux financeurs de mieux comprendre leur impact sur les territoires via les financements qu’ils nous proposent. En effet, si c’est facile de comprendre la plantation d’arbres (médiatique, valorisable, facilement comptable), c’est plus compliqué de communiquer sur de belles et douces actions forestières qui souvent ne se voient pas … Outre ces deux aspects, c’est aussi une partie importante du travail pour nous alerter : Est-ce que suivons toujours la bonne direction ? Demain, un suivi de l’impact encore plus fin pourra nous aider à mesurer et expliquer comment nos actions participent à une amélioration du contexte forestier localement (pas si évident que ça à démontrer, même si nous en sommes convaincus !). C’est aussi pour nous une manière de nous auto-évaluer. Enfin, la meilleure connaissance des milieux chez chacun.e de vous propriétaire permet aussi, lorsque l’on dézoome, d’avoir une meilleure connaissance de nos territoires et du fonctionnement et de la place des écosystèmes locaux ! Pour conclure : Vers où va-t'on? Je pense que l’équipe locale prend une forme qui pourrait être définitive. Il se peut que nous nous tournions vers un dernier poste plutôt ciblé sur le Lot et Garonne, avec une casquette développement de la vie associative ? Seul l’avenir nous le dira. En tous les cas, le développement de la vie associative autour de notre projet nous semble important à l’avenir. En effet, nous sommes bien une association. Une grosse association me direz-vous ! Mais avec localement une très faible vie associative. Or, au fur et à mesure de nos échanges avec vous, nous entendons que vous souhaitez aussi rencontrer d’autres propriétaires avec qui nous travaillons. Et nous, nous aurions aussi besoin de nous appuyer sur votre vision collective. C’est un travail initié cette année 2024. Et le reste de la France ? En effet, nous sommes régulièrement sollicités sur des territoires plus ou moins proches. Nous nous posons la question de l’agrandissement autour de notre territoire historique, le Lot, mais c’est très peu probable. À la manière des semis de chênes dans une prairie, nous pensons plutôt travailler avec des cellules à taille humaine. Nous nous appuierons sur l’expérience de l’équipe Sud-Ouest pour recréer une telle dynamique sur un territoire sur lequel les propriétaires ou les acteurs pourraient voir l’utilité de nos actions et de notre vision. Evidemment, un tel projet ne serait possible sans le soutien sans faille de l’équipe du siège de Coeur de Forêt, situé à Noisy de Grand ! Nous les remercions chaleureusement. J’ai presque envie, en cette quasi veille de printemps, de vous souhaiter une heureuse nouvelle année forestière, faite d’observations et d’émerveillement avant tout. À très vite, votre cher Anthony.

  • Téléchargez notre Carnet de découvertes en forêt - un guide d'activités en forêt pour les 7-12 ans

    Le mercredi c’est LA journée des enfants ! Du côté des adultes, c’est la journée où il faut trouver des activités pour occuper nos plus petits. Alors autant allier l’utile à l’agréable, le divertissement à l’apprentissage. Aujourd’hui, nous vous partageons notre kit d’activités en forêt pour les enfants de 7 à 12 ans. Recevez ce carnet pédagogique à imprimer par email Téléchargez ce « Carnet de découvertes en forêt » à imprimer chez vous. Herbier forestier, kit de construction, dessin… à travers 6 activités les enfants découvriront les forêts et leurs rôles sur Terre grâce au jeu. Des arbres aux autres êtres vivants qui peuplent nos forêts, ce carnet guidera votre prochaine expédition en forêt pour une aventure familiale ludique. Inscrivez-vous sur notre formulaire et recevez ce carnet par email :

  • Les Amis de Cadouin célèbrent le Printemps : La forêt de la Bessède, une forêt ancienne du Périgord.

    En l'honneur de la Journée Internationale des Forêts, plongez au cœur de l'écosystème forestier. Du 22 au 24 mars, l'association Les Amis de Cadouin vous convie à sa fête printanière ! Au programme : projections de films, colloques, randonnées et visites guidées pour satisfaire toutes les envies. Cœur de Forêt France Sud-Ouest interviendra le samedi 23 mars dans l’après-midi pour aborder la thématique de la gestion forestière. Un sujet que nous maîtrisons et souhaitons partager avec le plus grand nombre ! Cet événement est bénéfique pour votre santé, comme pour celle des forêts, à diffuser sans modération ! Retrouvez l'intégralité du programme ici : https://www.amisdecadouin.com/cadouin-f%C3%AAte-son-printemps-mars-2024/ Informations Pratiques : Événement payant : 10 euros par personne. Horaires : Départ 14:15 Adresse : Le-Buisson-de-Cadouin Renseignement et réservation : 05 53 57 52 64

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