La culture sur brûlis, une méthode qui menace les forêts et leur biodiversité
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  • Photo du rédacteurElisa Fauvernier

La culture sur brûlis, une méthode qui menace les forêts et leur biodiversité

Dernière mise à jour : 20 mars 2023



Aujourd'hui, nous célébrons la Journée Mondiale de la Vie Sauvage. L'occasion de s'émerveiller devant la diversité d'espèces animales et végétales sauvages présentes sur notre planète. Mais également de rappeler les menaces qui pèsent sur la vie sauvage et leur survie.


Dans le monde, 80% de la biodiversité terrestre vit en forêt. Mais, on estime que 1 espèce sur 8 risque de disparaître dans les années à venir, sous la pression des activités humaines.

La culture sur brûlis



En forêt, la vie sauvage a une peur bleue du feu. Pourquoi ? Pour pratiquer une agriculture vivrière de subsistance, de nombreuses populations dans le monde ont recours au brûlis. Concrètement, cette culture consiste à défricher une parcelle de forêt en la brûlant, pour la cultiver par la suite.

A court terme, cette méthode permet un gain de temps et d'effort pour les populations et améliore la fertilité les sols grâce à la cendre générée.

Mais, sa pratique croissante vient détruire la vie sauvage et appauvrir les sols. Réalisé de manière répétée, les forêts disparaissent petit à petit, et avec elles, toute la biodiversité qu'elles abritent se volatilise.

Faute de moyens ou de connaissances suffisantes, les petits producteurs participent ainsi à la déforestation pour produire leur alimentation. Pour renouer l'équilibre entre forêt et humains, nous nous sommes donnés pour mission d'offrir à ces populations des alternatives à la culture sur brûlis, afin de préserver les forêts.

Notre action


Sur notre projet Madagascar Masoala, nous restaurons les forêts endémiques en reboisant les parcelles déforestées. Ainsi, nous répondons aux besoins des écosystèmes forestiers locaux et sauvegardons la biodiversité locale.


Cependant, dans cette zone où les populations manquent drastiquement de moyens techniques et financiers pour se nourrir, et sont souvent amenés à brûler des parcelles de forêt alentours pour les cultiver. Pour garantir la préservation des forêts et de la vie sauvage, nous devons inclure les populations malgaches dans leur protection. C'est pourquoi, cette année, nous allons construire une parcelle de démonstration agricole, pour accompagner les producteurs locaux vers des cultures qui ne détruisent pas la forêt environnante.

Soutenez nos actions pour la Journée Internationale des Forêts :



Pour en savoir plus sur le projet Masoala, rendez-vous sur notre page dédiée :



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