Les forêts nous aident à rester en bonne santé, préservons-les !
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  • Photo du rédacteurElisa Fauvernier

Les forêts nous aident à rester en bonne santé, préservons-les !


En bonne santé, les forêts sont un véritable rempart face aux maladies

Couvrant près d’un tiers de la planète, les forêts nous permettent de purifier l’air que nous respirons. Qui n’a pas déjà ressenti ses bienfaits lors d’une balade en famille ou d’une séance de jogging ? Elles nous procurent un ressourcement et une déconnexion mentale, essentiels à notre bien-être. Mais plus fascinant encore, elles nous protègent de bien des virus et autres agents pathogènes qui tenteraient de nous affaiblir.

 

Pourtant, les forêts sont aujourd’hui en crise : l’équivalent de dix terrains de football disparait chaque minute. Agriculture intensive, exploitation forestière, incendies… les causes de la déforestation sont nombreuses. À l’occasion de la Journée Mondiale de la Santé, prenons conscience des bénéfices des forêts sur la santé humaine ainsi que des risques sanitaires qui découlent de la déforestation !

 

Lorsqu’elles sont en bonne santé, les forêts sont un rempart contre les maladies

 

Plusieurs groupes de chercheurs : l’INRAE, du CIRAD, de l’IRD1 et de l’Institut Pasteur de la Guyane, ont analysé le lien entre déforestation et maladies infectieuses.

 

Le constat est clair : en exploitant de plus en plus notre environnement, nous sommes exposés à des microbes tapis dans l’ombre, pouvant accroître les risques de nouvelles contaminations.

Ces liens ont notamment été établis dans le cas de l’ulcère de Buruli, de la leishmaniose en Guyane, ou encore du paludisme au Brésil. Par exemple, l’ulcère de Buruli est engendré par une bactérie qui aime les eaux stagnantes et les milieux sombres. Cette infection a été observée là où l’agriculture intensive s’est développée, perturbant l’équilibre des zones humides.

 

En Côte d’Ivoire, les cas se multiplient là où la riziculture a remplacé les forêts jusqu’alors épargnées par les cultures humaines. Selon les chercheurs, au fur et à mesure que la déforestation est pratiquée, le système racinaire commence à mourir et il y a un largage des bactéries qui pourraient se réfugier dans certains écosystèmes aquatiques de bas-fonds, comme les rizières. Les agriculteurs, les fermiers ou les éleveurs se trouvent ensuite exposés à ces germes microbiens.

 


D’autres maladies circulent plus rapidement à cause du déboisement : fièvres hémorragiques, filariose, choléra, ou encore la maladie de Lyme, sont des exemples parmi tant d’autres. À l’origine de ce phénomène, la multiplication des eaux stagnantes provoquée par la présence d’arbres tombés. En restant au sol, ces derniers forment des flaques, des fossés et bouchent les ruisseaux.

 

Quelle espèce adore les eaux stagnantes ? Les moustiques ! Et vous n’êtes pas sans savoir qu’ils sont l’un des vecteurs de maladies zoonotiques, c’est-à-dire, celles transmises de l’animal à l’humain.

 

Ces petites bêtes qui aiment tant nous embêter l’été, ne sont pas les seuls en cause : la destruction des habitats naturels perturbe l’équilibre des écosystèmes et provoque des lieux d’infection. C’est ce qu’il s’est passé en 2017, lorsque le virus d’Ebola a touché l’Afrique de l’Ouest. Le virus a été propagé par des chauves-souris, qui avait vu leur habitat naturel disparaître à cause de la déforestation.

 

Engagez-vous à nos côtés pour la préservation des forêts !

 

La bonne nouvelle c’est que tout le monde à son échelle peut avoir un impact positif ! Même si nous nous trouvons à des kilomètres de ces forêts, de simples petits gestes du quotidien peuvent aider à les protéger. Vous aussi, soutenez nos équipes sur le terrain et apportez votre soutien pour une gestion durable des forêts.





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