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  • Volontariat Bolivie : Appui au développement agricole

    Résumé de la mission : Appui au développement agricole - projet Cœur de Forêt Bolivie Projet : Bolivie – Coroico État de l'offre : Fermé Date : février-mars 2018 Durée : 12 mois Missions : - Réalisation d’un diagnostic agraire des systèmes de culture : Caractériser les différents systèmes de production et d’activité présents sur le territoire. Des propositions seront formulées pour accompagner de façon pertinente et efficace chaque type de famille rurale. - Comparaison de la compétitivité des systèmes proposés et de la culture de coca - Etude du Genre dans la zone du projet - Appui au suivi des activités de production de café et miel Télécharger la Fiche de poste Envoyez votre candidature à recrutement@coeurdeforet.com

  • Volontariat Madagascar - Antsirabe : Diagnostic agraire

    Résumé de la mission : Responsable du diagnostic agraire et Renforcement des connaissances sur les producteurs Projet : Madagascar Antsirabe État de l'offre : Pourvue Date : février-mars 2018 Durée : 12 mois Missions : - Réalisation d’un diagnostic agraire des systèmes de culture : Caractériser les différents systèmes de production et d’activité présents sur le territoire. Des propositions seront formulées pour accompagner de façon pertinente et efficace chaque type de famille rurale. - Comparaison de la compétitivité des systèmes proposés et des cultures actuelles - Étude du Genre dans la zone du projet Télécharger la Fiche de poste Envoyez votre candidature à recrutement@coeurdeforet.com

  • [Article] Gourdon : Cœur de Forêt souhaite favoriser la biodiversité - La Dépêche

    Un grand merci à Patrick Leleu de LA DEPECHE.fr qui a interviewé Abel SANTUNE l’un de nos représentant dans le Lot et publié cet article en date du 11 janvier 2018 : « En 2016, une famille de Saint Cirq-Madelon a bénéficié d'une aide et d'un accompagnement en tant que premier projet français sponsorisé par Cœur de Forêt (CdF). Depuis, de nombreux projets lotois ont abouti. CdF œuvre à l'international depuis plus de dix ans pour la protection et la valorisation des forêts et de ses peuples. Son représentant régional est le Gourdonnais Abel Santune. Il répond à nos questions. Quel type d'actions mène CdF ? CdF permet aux propriétaires d'améliorer ou de créer des parcelles boisées par des travaux, des plantations, la restauration de bois, la valorisation du bois et des autres ressources forestières et l'accueil forestier. Mais aussi le passage en agroforesterie et la création de haies Quelles sont les conditions ? --> Lire la suite de l'article FranceForêt

  • [Rapport 2017] Record de plantation en Indonésie

    Toutes les équipes Coeur de Forêt vous souhaitent une très belle année 2018. Qu'elle soit remplie de beaux projets et de solidarité dans votre vie personnelle comme professionnelle. Tous les semestres nous publions le rapport des activités qui se sont déroulées sur les projets Coeur de Forêt aux quatre coins du monde. Et cette année, c'est le rapport Indonésie que nous présentons en premier. Retour sur le contexte de la déforestation en Indonésie, bilan du projet depuis ses débuts, reforestation et préservation, notamment sur la colline Nangge Mba’a, valorisation avec la construction du hangar de séchage et le développement du patchouli et de la vanille, et sensibilisation avec les ateliers de médiation et l'éducation, vous saurez tout sur nos actions terrains en Indonésie. Contexte Chaque année, l’île de Florès est fortement touchée par la pratique du brûlis de la part de ses habitants, en particulier les éleveurs et les producteurs. D’une part, le feu est allumé sur les herbes sèches par les chasseurs dans le but de faire sortir le gibier (sanglier, cerfs) de la broussaille. D’autre part, l’île commence à attirer des investisseurs agricoles, peu enclin à la préservation de l’environnement, qui souhaitent bénéficier de nouveaux espaces pour les transformer en monocultures de plusieurs centaines d’hectares, et notamment pour la plantation d’oléagineux divers destinés à la fois à l’alimentation (cajou) qu’au transport (biofuel). Les faibles revenus générés par les quelques productions locales n’offrent pas de perspectives pour les jeunes générations et les connaissances sur la pharmacopée traditionnelle et traditions locales se perdent en l’espace d’une génération. Le projet Coeur de Forêt Flores a été initié en avril 2014 sous l’impulsion d’un anthropologue spécialiste de la région d’intervention, Nao Remon, actuel chargé de mission sur le projet Coeur de Forêt à Florès. Ce projet a pour objectif de préserver les espaces forestiers existants, en particulier la Montagne Sacrée Wolomezé, riche en biodiversité et lieu de nombreux mythes locaux, ainsi que d’appuyer le développement d’activités génératrices de revenus pour les producteurs. D’ici la fin de la saison de plantation 2017-2018, ce seront 176000 arbres qui auront été plantés, essentiellement du Santal et des espèces forestière, fruitières et de rente. L’association locale Puge Figo, antenne locale de Coeur de Forêt, s’est attachée à accompagner techniquement les producteurs dans la plantation de ces arbres mais aussi dans le développement de parcelles de production de patchouli et de vanille. Ces années 2014 à 2017 ont aussi été l’occasion de mettre à disposition des producteurs les premiers moyens de transformation (alambic, hangar de séchage, extracteur d’arômes) nécessaires à la valorisation des produits forestiers non-ligneux qu’ils cultivent. En parallèle, les campagnes annuelles de reforestation ont aussi été l’occasion de mener des campagnes de sensibilisation auprès des jeunes populations, en intégrant des classes d’écoles locales aux actions de reboisement, ainsi que de sensibiliser les populations à l’arrêt des brûlis autour des espaces forestiers, autour de la Montagne Wolomezé. Reforestation & Préservation Reforestation En 2017, les actions de reforestation continuent de prendre de l’ampleur avec la plantation de 66000 arbres durant la saison des pluies (décembre 2017 à mars 2018). Le Santal, espèce classée sur la liste rouge de l’UICN, est toujours prioritaire mais la pépinière s’est diversifiée pour accueillir 18 espèces d’arbres : 40000 Santal, 9000 girofliers, 6100 Cacao, 120 Oud, 880 Mandariniers, 1064 Combava, 2200 Orangers amer, 1067 Citronniers, 1046 Citronniers locales, ainsi que 10114 arbres utilisés en bois d’oeuvre (Anthocephalus chinensis, Sesbania cannabina, Albizia chinensis, Albizia flacataria, Delonix regia, Ficus sp, Ficus variegata). Les plantations sont organisées avec les populations dès la mise en pépinière au mois de mai afin de définir leurs besoins. On estime plus de 300 bénéficiaires impliqués dans la plantation à travers les écoles, les familles et les groupements de producteurs. Inventaire botanique - Wolomezé Afin d’enrichir la diversité d’espèce endémique plantée, le projet entre dorénavant dans une nouvelle phase visant à approfondir les connaissances sur la biodiversité de l’île, en particulier autour de la Montagne Sacrée Wolomezé qui abrite encore une forêt riche en biodiversité, d’anciens vestiges des populations et faisant l’objet de nombreux mythes. Un travail d’inventaire botanique a été initié cette année par la définition de la méthodologie adaptée à ce type d’inventaire. Les actions pourront débuter en 2018 et s’attacheront à inventorier les arbres sur une zone de 300 ha de forêt située sur la montagne sacrée Wolomézé. Préservation - Nangge Mba’a Initiée en 2016, la reforestation de la colline Nangge Mba’a sur une surface totale de 30 ha s’est poursuivie cette année par la poursuite des semis directs mais aussi en grande partie par l’entretien des jeunes pousses. Un relevé de mortalité des arbres plantés en 2016 a pu être effectué, laissant apparaitre un fort taux de réussite des semis directs (près de 86 000 arbres) qui seront à confirmer dans le temps avec la sélection naturelle qui s’opèrera. Les meilleures reprises ont été observées sur l’essence du Lamtoro (Leucaena leucophela). Depuis le mois de mai, un coordinateur et une équipe de débroussailleurs ont été recrutés pour assurer la surveillance et l’entretien des arbres en croissance. L’équipe locale a su faire face cette année à 3 départs de feu qui ont atteints les limites de la zone de reforestation de la colline. Grâce au modèle de plantation, la vigilance de l’équipe locale et leur intervention rapide lors des départs de feu, la zone de reforestation n’a pas été affectée et le retour de la saison des pluies en cette fin d’année 2017 porte un coup d’arrêt aux brûlis. Bénéficiant du début de cette saison des pluies fin 2017, une nouvelle vague de semis direct a été réalisée sur la bande anti-feu permettant ainsi de passer de 17 à 25 ha reboisés. Une nouvelle bande anti-feu sera entretenue en 2018. Valorisation Construction du hangar de séchage Initialement prévu en 2 hangars, le projet a finalement opté pour centraliser les investissements sur une seule et même structure afin de garantir l’efficacité de la valorisation des produits. À noter que la construction a été retardée en raison d’une mini-tornade s’étant abattue lors de la construction du hangar, ayant anéanti plusieurs mois de travail. Les matériaux ont été récupérés et le hangar a pu être reconstruit comme initialement prévu. De fait, un système de double hangar a été installé, couvrant une surface de 400 m². Bénéficiant de 8 étages de lattes de séchage, à destination premièrement de la masse verte de patchouli séchée avant distillation, ce hangar permet d’assurer une bonne logistique dans la production d’huile essentielle de patchouli. Patchouli 2,71 hectares de patchouli ont été plantés avec les producteurs locaux, représentants 13858 boutures. En parallèle, 3 ha supplémentaires sont en cours d’implantation par de nouveaux producteurs. Les premiers retours d’expérience montrent une difficulté pour les producteurs de se libérer du temps nécessaire à la culture de patchouli durant les saisons de culture du riz, culture vivrière considérée comme prioritaire localement. Une volontaire ingénieure agronome Coeur de Forêt est arrivée cette année sur le projet afin de mener un diagnostic agraire approfondie sur la zone d’intervention du projet. En cours de réalisation, ce diagnostic doit permettre de mieux comprendre les systèmes de production locaux afin de formaliser le meilleur appui possible aux producteurs et mieux incorporer cette culture nouvelle dans le système de production des agriculteurs. Au total, 40 kg d’huile essentielle de patchouli ont été produits sur l’année 2017, une première exportation étant prévue pour le premier semestre 2018. Certains lots affichent déjà des taux de patchoulol (molécule principale constituant l’huile essentielle de patchouli) nettement supérieurs aux taux habituellement rencontrés, ce qui s’avère encourageant pour la suite du développement de cette filière. Vanille 2 300 boutures de vanille ont été distribuées entre janvier et mars 2017 à 25 producteurs. Ces boutures ont été plantées directement sur leurs parcelles, dans les conditions nécessaires à cette variété d’orchidée (en sous-bois sous ombrage, en milieu humide et sur un tuteur naturel approprié). Il reste à noter que 22% des plants ont péri durant l’année en raison d’une part des fortes pluies qui se sont abattues sur la zone du projet, et plus indirectement du fait du pourrissement de certains pieds, favorisé par la forte pluviométrie. À partir de la plantation, les plants de vanille ont besoin de 3 à 4 années de croissance avant d’entrer dans un cycle de production de gousses. Les prix de la vanille s’envolant encore cette année et souvent dans un cadre néfaste (vols de vanille, peur des producteurs) et au détriment de la qualité par des récoltes trop hâtives, l’association a ainsi décidé de ne pas transformer de vanille cette année. En parallèle, des tests ont été menés afin de développer un extrait de vanille qui pourra diversifier les revenus issus de la vanille et garantir des revenus supérieurs. Sensibilisation Ateliers de médiation L’association Coeur de Forêt oeuvre constamment pour lutter contre la pratique désastreuse du brûlis qui reste monnaie courante sur l’île de Florès. L’un des enjeux du projet de Coeur de Forêt est de parvenir à mobiliser des producteurs, éleveurs, élèves, institutions religieuses locales pour discuter des problématiques du brûlis et contrer ce phénomène en les sensibilisant aux risques qu’ils représentent pour l’Homme et son environnement. Le mois de mars 2017 a été l’occasion d’organiser une messe « écologique » sur la colline de Nangge Mba’a sur laquelle un programme de reforestation communautaire est mené dans le cadre du projet. Le thème de la messe portait sur les violences faites par l’Homme à la Nature et a touché environ 100 personnes présentes. Ce rassemblement a également été l’occasion de planter 660 arbres sur la colline Nangge Mba’a, afin d’initier chaque participant aux gestes de la reforestation et ses bienfaits. Le projet a également participé à l’organisation avec l’Office des Forêts de la province d’un rassemblement portant sur les lois régissant les forêts, leur exploitation mais aussi et surtout sur la pratique du brûlis qui est en théorie réglementée. Une trentaine de participants à la réunion a permis d’aboutir à la création d’un groupe anti-feu chargé de surveiller et de prévenir en cas de départ de feu mais aussi de se mobiliser pour lutter contre. Enfin, durant le mois d’octobre 2017, l’association a activement participé à un séminaire sur l’agroécologie, ayant pour objectif de discuter des dérives de l’agriculture conventionnelle et de sensibiliser à la conversion de l’agriculture locale conventionnelle en biologique. Occasion également de pointer la pratique du brûlis rentrant dans le premier type d’agriculture. Les participants se sont montrés très réceptifs aux arguments mis en avant par l’association locale mettant en lien brûlis et appauvrissement des sols. Ce sont 2 classes de collégiens (60 élèves) ainsi que 35 paysans et fonctionnaires qui ont participé à ces échanges enrichissants. Éducation L’association a très bien poursuivi le travail de sensibilisation qu’elle effectue depuis le début du projet auprès des jeunes écoliers de la région d’intervention. Le programme de sensibilisation a donné lieu à 15 interventions au sein de 15 écoles différentes de la région devant un public composé en moyenne de 40 élèves. Dès lors, 600 élèves ont été touchés par cette campagne. L’intervenant de Coeur de Forêt s’appuie sur des supports didactiques et pédagogiques visuels projetés par rétroprojecteur illustrant au départ le parcours d’une goutte d’eau au sein de l’environnement et son évolution. Au-delà du cycle de l’eau, c’est le rôle des forêts, de la biodiversité et de l’intérêt de leur préservation qui est mis en avant devant les enfants. Les interventions ciblent également les problèmes liés aux déchets et à leur gestion et connecte la sensibilisation avec un phénomène bien connu du jeune public qu’est le brûlis. Les enfants sont dès lors aptes à établir des liens entre pratiques agricoles locales et menaces pour l’environnement. Enfin, les interventions de sensibilisation sont allées plus loin en proposant également aux jeunes élèves des ateliers d’écolittérature, permettant de développer leur créativité littéraire en lien avec le thème de l’environnement. Merci au soutien de nos fidèles partenaires, ainsi qu’à tous nos donateurs qui encouragent les actions de Coeur de Forêt. Rapport en téléchargement PDF.

  • [Infos] La peste à Madagascar : pourquoi réapparait-elle ?

    Pour la plupart d'entre-nous, la « peste » évoque certainement des temps médiévaux ou lointains... Mais aujourd'hui encore, des pays comme Madagascar sont touchés, presque chaque année, par cette maladie infectieuse. Depuis l'été 2017, la peste y a fait plus d'une centaine de morts. Si l'épidémie semble être terminée, ce phénomène nous rappelle à quel point les communautés malgaches sont vulnérables face à des maladies comme celle-ci. UNE MALADIE SOCIALE Transmise par un rongeur porteur de la bactérie via une piqûre de puce infectée (dans le cas de la peste bubonique) ou par inhalation de particules émanant d'un malade (peste pulmonaire), la peste est une maladie mortelle si elle n'est pas prise en charge à temps. Qualifiée de maladie « sociale » par le Docteur Rogier, directeur de l'unité de la peste de l'Institut Pasteur de Madagascar, la peste est en effet une maladie de la pauvreté. Les problèmes d’assainissement et les conditions d'hygiène constituent un réel défi pour la Grande Île : 60 % de la population n'a pas accès à l'eau potable, un Malgache sur trois n'a pas de latrines, les services de santé sont débordés ou sommaires... De plus, le problème de gestion des ordures dans les zones urbaines favorise la prolifération des rats porteurs de la peste. UNE MIGRATION « FORCÉE » DES ANIMAUX Mais d'où viennent ces rats ? Selon Céline Seignon-Kandissounon, représentante de l'OMS à Madagascar, le pays est victime d'une déforestation massive, qui pousse les rongeurs à quitter leur habitat naturel et à migrer vers les villes. D'autres bactéries et virus comme Ebola, Nipah ou Hendra, se propagent de la même manière. En 2014, Jean-François Guégan, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), et spécialiste des liens entre environnements et épidémies expliquait que l'émergence de l'épidémie d'Ebola en Afrique pouvait être liée, entre autre, à la déforestation. Dans ce cas, ce n'étaient pas des rats qui amenaient la maladie, mais des chauves-souris. Forcés de quitter leur habitat traditionnel et de se rapprocher des villages, ces mammifères transmettaient le virus à grande échelle. UNE SENSIBILISATION DU PUBLIC EST ESSENTIELLE Alors que faut-il faire ? Dans un premier temps, il apparaît nécessaire d'informer les communautés sur les maladies, les modes de contagion, les symptômes ou encore les traitements possibles. Il est aussi important de les sensibiliser sur les problèmes environnementaux, sur les ravages qu'entraînent les feux de brousse et la déforestation et sur le lien entre santé publique et santé de l'environnement. « À Madagascar, l’épidémie de peste pulmonaire ne sévit plus dans les zones urbaines », Laure VERNEAU, 28/11/2017, lemonde.fr « Épidémie d’Ebola : la déforestation en cause », Laetitia VAN EECKHOUT, 04/11/14 , lemonde.fr « Épidémie de peste à Madagascar: le bilan s’alourdit », Cécile THIBERT, 05/10/2017, sante.lefigaro.fr « Informations et recommandations de l’OMS concernant la peste à Madagascar », Dernière modification le 13/10/2017, mg.ambafrance.org « La peste, une maladie du passé qui hante toujours le monde moderne », Camille BELSOEUR, 10/09/2015, slate.fr « Madagascar. Sur la Grande Île, la peste, symptôme de la misère », Rosa MOUSSAOUI, Septembre 2017, humanite.fr #Madagascar

  • [Témoignage] Pourquoi participer à la plantation de Santal en Indonésie ?

    Puisque l'on a rarement l'occasion d'aller directement sur le terrain pour discuter avec les bénéficiaires et les acteurs locaux d'une association de solidarité internationale / environnementale, nous faisons venir les gens à vous très chers lecteurs. Découvrez l'intérêt de planter du Santal en Indonésie à travers une sélection d'interviews réalisées par Nao Remon, responsable du projet Coeur de Forêt en Indonésie et anthropologue de formation. « Nous nous confrontons directement aux problèmes liés à la vie socio-économique de la population paysanne, qui apparait dans la société Indonésienne comme représentant la couche sociale la plus basse. C’est la première fois que je trouve un travail pour lequel je me sens autant investi, avec des valeurs et des objectifs communs partagés avec mes autres collègues. Le santal est un arbre endémique de la Province Nusa Tenggara Timur et de Flores plus spécifiquement, mais il est en voie de disparition. Il s’agit pourtant d’une essence unique a valeur très élevée sur le marché national et international. L’implantation du santal dans notre région selon un modèle durable est vouée à amener un changement notable d’ordre économique parmi la population de producteurs en général très pauvre. » Ludovikus Ditgons, 40 ans, est secrétaire de l'association Puge Figo depuis 3 ans. Il vit avec sa femme et ses 3 enfants sur la commune de Nginamanu où se développe le projet Coeur de Forêt. « Avant de travailler chez PF, je faisais de la riziculture d’appoint mais n’avais pas de travail à proprement parler. J’ai été recruté comme pépiniériste et je suis désormais le responsable de la pépinière qui s’agrandit chaque année. Ce travail me permet de vivre beaucoup mieux. Il me permet de couvrir les besoins du quotidien et d’améliorer la qualité de vie de la famille. Je viens par exemple de terminer la construction de ma maison, qui n’aurait pas été possible sans ce travail. Mon travail est également une opportunité d’enrichir constamment mes connaissances et mes savoir-faire liés aux nombreuses plantes cultivées en pépinière. Je plante du santal en pensant à l’avenir de mon fils. Quand vous savez que le bois issu de quelques arbres seulement peuvent vous rapporter suffisamment pour assurer le cout d’une année d’étude universitaire, il serait idiot de ne pas en planter autant que possible. Le mouvement de plantation de santal initié par Puge Figo dans la région amène un changement des mentalités. Nous vivons en général sur la base d’une agriculture de subsistance qui tourne autour d’un cycle annuel. Nous ne sommes pas habitués à nous projeter au-delà de ce court terme. Au contraire du santal, qui ne peut être récolté qu’à partir de 15 années après plantation, nous invite à nous projeter sur le long terme et d’adapter en conséquence nos terrains, ainsi que nous donner des espoirs sur la réalisation de projets dans notre avenir. » Herman Rema, 35 ans, est responsable en chef de la pépinière de l'association Puge Figo depuis 3 ans. Il vit avec sa femme et leur enfant, également sur la commune de Nginamamu où est implantée l'association. « L’association recrutait un profil « terrain » pour effectuer le suivi de la plantation de santal. J’ai principalement été interpelé par les valeurs humaines et sociales qui motivent les activités de Puge Figo. Je suis maintenant heureux de participer, avec l’appui que je donne aux producteurs, à l’implantation de modèles agroforestiers durables qui ont un impact écologique et économique notable pour la région. Les modèles de plantation que l’on propose aux habitants permettent non seulement de reboiser des zones en friches, non valorisées, mais également de réimplanter une espèce qui est menacée de disparition dans son habitat d’origine. Les associations culturales que l’on propose avec la plantation de santal impliquent pour les producteurs de considérer avec importance l’idée de biodiversité et l’impact positif que celle-ci peut avoir quant à la protection de l’environnement forestier. De cette façon, notre campagne de reforestation par le santal apparait véritablement comme un mouvement écologique, ce qui est une première dans notre région. J’espère que notre association va continuer à se développer jusqu’à la valorisation de la matière elle-même (le bois de santal) impliquant une transformation à l’échelle locale et ainsi permettre la création d’une filière de production durable et locale qui sera bénéfique à l’ensemble des producteurs et de leurs familles. » Adrianus Richard, 32 ans, est responsable du suivi reforestation de l'association Puge Figo depuis 9 mois. Il vit avec sa femme qui attend leur deuxième enfant sur la commune de Rendu, dans le district de Nagekeo. « J’ai été attirée par la proposition qu’a fait l’association Puge Figo aux producteurs de planter du santal, une essence assez rare et peu connue dans notre village. D’une part, planter du santal me permet de valoriser mes terrains en friche et d’autre part, tout ceux qui plantent du santal le font en sachant que son bois coute cher et peut permettre un apport économique important sur le long terme pour les habitants. La plantation du santal a l’avantage de motiver les producteurs à entretenir leurs parcelles qu’ils laissaient parfois à l’abandon. L’entretien à comme avantage de limiter la propagation des brulis incontrôlés en forêt. Dans notre région ravagées chaque année par les feux de forêt, un projet comme celui-ci est un atout écologique important. On peut se dire qu’un véritable changement surviendra dès la première récolte de bois de santal, moment où l’on pourra se rendre compte réellement de la valeur que représente cet arbre. Aussi, en tant que productrice, mon espoir est que Puge Figo puisse à l’avenir assurer à la population des débouchés commerciaux équitables concernant le bois de santal afin de nous faciliter la tâche. » Maria Yasinta Nelu, 33 ans est rizicultrice et partenaire de Puge Figo /Coeur de Forêt depuis 2 ans. Elle vit avec son mari et ses 3 enfants sur la commune de Nginamanu. « C’est la première fois qu’une association comme Puge Figo s’implante dans notre région et un appui aux producteurs pour la valorisation de plantes comme le patchouli, la citronnelle, le santal ou encore les agrumes. Il s’agit là de la première initiative nous permettant d’acquérir des plants de santal poussés en pépinière qu’il ne nous reste plus qu’à planter et à entretenir sur nos propres parcelles. Evidemment, on accueil cela avec joie. En tant qu’agriculteur j’ai beaucoup de temps libre que je ne mets pas toujours à profit. Depuis que je plante du santal, je consacre ce temps à l’entretien de mes arbres et de mes parcelles si bien que j’ai toujours quelque chose à faire. Cela représente un changement dans ma vie. Mon espoir est que l’association continue son développement et que les diverses essences que l’on plante trouvent un marché stable et durable. Concernant le santal j’ai le fort espoir que l’association puisse à l’avenir gérer la valorisation économique des arbres que l’on a planté. » Bruno Stefanus Noi, 48 ans, est agriculteur et partenaire de Puge Figo depuis 3 ans. Il vit avec sa famille, sa femme et ses 4 enfants sur la commune de Nginamanu. Plus d'informations sur l'histoire du projet ? Par ici. Indonésie

  • Les Parfumeurs du Monde : collectif 100% naturels

    Les Parfumeurs du Monde, ce sont un collectif de parfumeurs français soucieux de l'environnement et amoureux des produits naturels. Ils ont voulu écrire le conte olfactif d’un pays à partir d’une palette d’essences 100 % naturelles, endémiques pour certaines. Coeur de Forêt est partenaire du collectif, d'abord car nous partageons la même philosophie et le même amour des cosmétiques naturels, mais aussi car dans la gamme des Parfumeurs du Monde, nous retrouvons le parfum Agua Nativa : création originale du parfumeur Michel Roudnitska pour le projet Coeur de Forêt Pérou. Pour aller directement vers la boutique des Parfumeurs du Monde et découvrir les parfums c'est par ici. Philosophie des Parfumeurs du Monde ​ Leur écriture est libre, empreinte de souvenirs, de rencontres, d’émotions, inspirés de leurs voyages. Chaque parfumeur dévoile une Terre Parfumée souvent lointaine, riche d’identité et de générosité. Derrière chaque essence, il y a une histoire d’homme, de terre, de vie. Leur engagement solidaire va plus loin car ils ont décidé d'être les partenaires privilégiés de Coeur de Forêt en reversant une partie de leurs ventes à l'association. Leur mot d'ordre "L’éthique est au cœur de toutes nos actions, de toutes nos relations et de tous nos parfums". A travers ce projet, les Parfumeurs du Monde souhaitent aussi générer un impact environnemental, social et économique positif dans les pays producteurs de matières naturelles et contribuer au Monde de demain. Les Parfumeurs du Monde s’engagent donc à soutenir nos actions en s’approvisionnant notamment, pour une partie des matières premières, auprès des filières bio et équitables développées par l'association. Origine du projet Les Parfumeurs du Monde sont nés de la rencontre de 6 parfumeurs créateurs passionnés et amoureux des matières olfactives naturelles. Créer un parfum 100 % naturel est complexe, la qualité des essences est une évidence, mais un nez de talent est essentiel pour éviter une simple juxtaposition d’odeurs. C’est ce défi qu’ont souhaité relever Isabelle Gellé, Perrine Scandel, Thierry Bernard, Michel Roudnitska, Jean-Claude et Eric Gigodot, en s’associant à la création d'une ligne 100% naturelle éditée en 5 Carnets de voyage Olfactif. Comment choisir son parfum ? Plusieurs critères entre en ligne de compte pour bien choisir son parfum. Tout d'abord en fonction de vos goûts. Les parfums se déclinent en sept grandes familles (floraux, boisés, orientaux, hespéridées, fougères, chyprés et cuirs). Féminines, masculines ou mixtes, elles se divisent elles-mêmes en sous-familles. Pour bien choisir son parfum, on se tourne vers les parfums avec nos notes préférées. Un parfum est une construction de différentes notes, symbolisée par la pyramide olfactive. Composée de trois niveaux, elle décrit les notes principales qui se dévoilent au fur et à mesure de l'évolution du parfum. Les notes de tête (agrumes et aromates) sont les plus volatiles : ce sont elles qui créent la première impression. Elles s'effacent en quelques minutes pour laisser place aux notes de cœur (fleuries, vertes, fruitées ou épicées), qui reflètent la personnalité du parfum. Dans un troisième temps, le nez perçoit les notes de fond, boisées et/ou balsamiques, qui persistent pendant plusieurs heures. Ce sont elles qui donnent sa tenue au parfum. Nous vous présentons ci-dessous les pyramides olfactives des parfums de la gamme Parfumeurs du Monde pour décrypter et choisir au mieux votre parfum préféré. Pour plus de certitudes ou pour offrir et laisser le choix du parfum à celui qui recevra ces créations originales: vous pouvez vous tourner vers le le Coffret Découverte (5 parfums de la gamme au format testeur 2 mL). Les Coffrets Individuels (format 30 mL) sont également disponibles sur notre boutique. après avoir tester toutes les fragrances de la collection. Pour aller vers la boutique des Parfumeurs du Monde et découvrir les parfums c'est par ici. Découvrir les parfums Le Coffret Découverte composé des 5 parfums de la gamme au format testeur 2 mL le tout dans un joli packaging. Les Coffrets Individuels qui se déclinent pour chacun de nos parfums en format 30 mL. (Prix 98 €) Frais de ports non inclus.​

  • [Article] Anglars, Cœur de Forêt apporte son soutien à la Famille Lagrasta - La Dépêche

    Le 26 novembre 2017, LA DEPECHE.fr a publié un article sur de Cœur de Forêt qui se lance dans le soutien à la Famille Lagrasta. « Le 18 novembre à Anglars ont eu lieu des plantations d'arbres avec le soutien de Cœur de forêt France. Le Lot a été choisi comme département de lancement du programme Cœur de forêt France. Il a pour objectif de donner un coup de pouce aux projets forestiers ou agroforestiers incluant une démarche de valorisation économique. Dans le cadre du projet « Soutien à la forêt française », cette association internationale, reconnue d'intérêt général propose un programme d'appui logistique, technique et financier aux petits propriétaires forestiers français afin de les accompagner dans la réalisation d'actions d'amélioration, de gestion, de valorisation de leur patrimoine forestier. Le dispositif est étendu à certains projets de transition vers l'agroforesterie » --> Lire la suite de l'article FranceForêt

  • [Article] Cœur de Forêt achève ses plantations à Saint-Cirq-Madelon - La Dépêche

    Tous nos remerciements à LA DEPECHE.fr pour sa publication du 18 novembre 2017 sur l'achèvement des plantations pour le projet Famille HENDY sur la commune de Saint-Cirq-Madelon (Lot) : "Le Lot a été le département de lancement du programme d'aide de Cœur de forêt France 2017. L'aide Cœur de forêt a pour objectif de donner un coup de pouce aux projets forestiers ou agro-forestiers incluant une démarche de valorisation économique. Dans le cadre du projet Cœur de forêt France «Soutien à la forêt française», cette association reconnue d'intérêt général propose un programme d'appui logistique, technique et financier aux petits propriétaires forestiers français afin de les accompagner dans la réalisation d'actions d'amélioration, de gestion, de valorisation de leur patrimoine forestier. Le dispositif est étendu à certains projets de transition vers l'agro-foresterie." --> Lire la suite de l'article

  • [Article] Cœur de foret achève ses plantations à Saint-Cirq Madelon – La Dépêche

    Retour sur la publication du 18 novembre 2017 de la LADEPECHE.fr relatif au lancement du programme Cœur de forêt dans le Lot à Saint-Cirq-Madelon, merci à eux! "Le Lot a été le département de lancement du programme d'aide de Cœur de forêt France 2017. L'aide Cœur de forêt a pour objectif de donner un coup de pouce aux projets forestiers ou agro-forestiers incluant une démarche de valorisation économique. Dans le cadre du projet Cœur de forêt France «Soutien à la forêt française», cette association reconnue d'intérêt général propose un programme d'appui logistique, technique et financier aux petits propriétaires forestiers français afin de les accompagner dans la réalisation d'actions d'amélioration, de gestion, de valorisation de leur patrimoine forestier. Le dispositif est étendu à certains projets de transition vers l'agro-foresterie" --> Lire la suite de l'article

  • Volontariat Madagascar : Appui recherche agronomique

    Volontaire à Antsirabe Madagascar : Appui à la recherche agronomique, aux plantations et aux processus de distillation. État de l'offre : Pourvue Date : Décembre 2017 Durée : 12 mois Missions : - Recherche & Développement sur les techniques de production et reboisement : modèles agroforestiers, préservation des sols, fertilisation, association de culture - Suivi des protocoles, gestion et traitement des données statistiques issues des recherches - Accompagner l’animateur technique agricole lors des visites de suivi des bénéficiaires et appui aux groupements de producteurs - Faire une étude d’impact du projet sur les bénéficiaires - Effectuer le suivi des plantations d’essences à huiles essentielles et de reforestation - Effectuer des calculs de rendement, de coûts de production, de consommation d’intrants pour les processus de distillation - Proposer un plan de gestion de reboisement afin de compenser la consommation des unités de distillation - Participation aux visites de suivi du Code de Conduite Biologique & Equitable Télécharger la Fiche de poste Envoyez votre candidature à recrutement@coeurdeforet.com #MadagascarAntsirabe

  • [Témoignage] C'est quoi une mission à Madagascar ?

    Toute l'année se succèdent des missions terrain pour les équipes siège de Cœur de Forêt. Elle sont l'occasion de rencontrer les équipes locales, les bénéficiaires du projet et de vous rapporter quelques photos bien senties du terrain et des magnifiques régions sur lesquelles nous intervenons grâce à vous ! Voici donc quelques diaporamas thématiques pour découvrir ou redécouvrir l'étendue du projet Coeur de Forêt Antsirabe à Madagascar. Cette mission a également été l'occasion pour Charlotte, directrice de l'association et Alice, responsable communication d'accompagner Thomas, nouveau coordinateur du projet pour sa prise de poste en Septembre. La première étape d'une mission à Madagascar, après le long trajet par avion et les une ou deux escales, c'est Antananarivo : la capitale ! C'est l'occasion d'aller découvrir la nouvelle et deuxième boutique de Fon'Ala et de rencontrer les salariées Caline et Hanitra chargées de la vente des huiles essentielles et des massages. Fon'Ala, qui signifie Coeur de Forêt en malgache, est la société locale créée à l'initiative de l'association Coeur de Forêt. Elle a pour objectif d'assurer la commercialisation des produits issus des filières développées par l'association en partenariat avec les producteurs locaux. (Plus d'info sur le cercle vertueux de Coeur de Forêt et notre modèle de développement par ici.) Après le passage obligatoire à Antananarivo, il faut encore quelques heures de trajet en voiture pour se rendre sur la zone du projet. Les salariés de Coeur de Forêt Madagascar, de Fon'Ala et de Coeur de Forêt France se retrouvent pour une réunion de lancement. Dix jours de mission, cela passe très vite. Alors c'est avant tout l'occasion de faire connaissance en "vrai" pour ceux qui ont rejoint l'équipe récemment et de renforcer les liens entre les équipes siège et terrain. Les jours suivants vont être l'occasion de visiter les différents groupements de producteurs que Coeur de Forêt accompagne. Nous visitons d'abord la nouvelle plateforme d'expérimentation implantée depuis l'année dernière sur la commune d'Ibity. Les parcelles d'expérimentation sur le Géranium bourbon sont magnifiques. Nous assistons à une distillation dans le local de transformation et pouvons rencontrer et échanger avec les producteurs, toujours souriants. Le lendemain, direction la coopérative Equimada : partenaire historique du projet. Les producteurs nous attendent de pied ferme et une séance photo une peu plus longue que prévue est improvisée. Les coopérateurs aiment être sous le feu des projecteurs ! Une production de briques clandestine s'est installée en bordure du terrain de la coopérative. Il va falloir négocier pour qu'ils arrêtent de grappiller le terrain des coopérateurs d'Equimada. Malgré ces petits imprévus, les arbres poussent bien et la structuration de la coopérative avance petit à petit. MadagascarAntsirabe

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