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Aujourd’hui, c’est la Journée internationale de la solidarité humaine. Une journée pour sensibiliser à l’importance de la solidarité et encourager de nouvelles initiatives afin d’atteindre les 12 objectifs de développement durable fixés par l’ONU. Et pour l’occasion, direction l’Indonésie où nous intervenons depuis 2014, afin de préserver la somptueuse Île de Florès. Sur cette île enclavée, reconnue pour sa biodiversité exceptionnelle, les brûlis annuels détruisent les forêts pour faire place à l’agriculture et à l’élevage. Pour préserver ce trésor naturel, nous accompagnons les populations locales dans la préservation des forêts existantes, véritables joyaux de biodiversité. Comment ? Par la régénération des forêts locales et en proposant des alternatives économiques viables aux populations. Pour en savoir plus, partez à la découverte de ce projet en visionnant cette vidéo de présentation. Et pour vous guider au cœur de notre projet Indonésie, ce sont Walde et Nao Remon, deux membres de l'équipe indonésienne locale qui ont accepté de nous prêter leur voix ! Vous aussi, avez le pouvoir de participer à la préservation de ces forêts indonésiennes et à l’accompagnement des producteurs locaux vers la transition écologique. Faites un don avant le 31 décembre 2023 et soutenez nos actions sur le projet 👉 https://bit.ly/3LzSM4c

Cet automne 2023 est, à l’image des automnes des années précédentes : une saison particulièrement chargée. En matière d’évènements, c’est la période des Fêtes de l’Arbre, le moment où les bois font leurs retours dans les foyers avec l’allumage des premiers feux de cheminée. La fin du travail au jardin, le début des sorties de ramassage de champignons ! Les sorties automnales contribuent sans aucun doute au succès des foires, débats, et événements locaux traitant de la forêt ou de l'environnement en général. Tout comme en témoigne la réussite de l’édition de la Fête de l'arbre de Douelle, organisée par l'association "Vivre à Douelle". Malgré une météo capricieuse, digne de la saison, une quinzaine de personnes ont bravé la pluie pour nous rejoindre. Ensemble, nous avons fabriqué des bâtons de marche. À nos côtés, l'association "Je suis la piste", venue spécialement de Dordogne, nous a présenté ses travaux sur la faune sauvage et la relation que nous entretenons avec elle. La place de la forêt dans le Sud-Ouest suscite des interrogations et passionne. Avec notre équipe, nous nous efforçons de trouver des solutions pour mettre en œuvre localement de belles actions sylvicoles. Et nous sommes convaincus que notre efficacité réside dans le travail de proximité que nous menons auprès des propriétaires forestiers. Concernant nos actions sur le terrain, depuis septembre, nous avons rencontré 32 nouveaux propriétaires. Nous sollicitons de nombreux acteurs économiques locaux pour concrétiser les coupes martelées ainsi que les travaux identifiés tout au long de l'année. Un travail de fourmi entre rencontres, relances, devis, analyses des offres et recherche de solutions ! En partenariat avec le Centre Régional de la Propriété Forestière (CRPF), nous avons mis en place une première formation de bûcheronnage à destination des propriétaires et acteurs du territoire, pour comprendre les bases d'un travail en sécurité. Une première dans l'histoire de Cœur de Forêt ! Un grand merci à Thierry Vasseur, notre technicien forestier, d'avoir assuré cette formation en compagnie de Yann Clément. Ainsi qu'à Frantz Veillé et Mathieu Lohezic pour leur soutien. Restez à l'écoute pour l'édition 2024. Pour conclure, des nouvelles de nos deux nouvelles recrues, Hyacinthe Evezard et Yasmine Ramos ! Malgré le défi des débuts, marqués par une forte quantité d'informations à assimiler rapidement, elles vont bien et accomplissent un travail remarquable ! Merci à elles pour leur investissement. Place à l'hiver qui nous attend. _________ Pour Noël, réfléchissions à l’impact des cadeaux que nous offrons. Cette année, Cœur de Forêt vous propose de trouver le bon compromis : des cadeaux qui allient plaisir et respect de l’environnement ! Certificats de parrainage d’arbres ou d’abeilles, gousses de vanille équitable, poster, graines de fleurs sauvages, livres ou jeux de société… nous vous proposons des idées de #cadeaux variés qui soutiennent une seule et même cause : la préservation des #forêts ! De quoi partager vos valeurs environnementales tout en gâtant vos proches

Noël approche, et avec lui, la traditionnelle question du sapin qui ornera nos maisons. Des places de village aux établissements publics, des cinémas aux restaurants, chaque recoin de pièce s’illumine de l’éclat de son petit sapin. Au cœur d'une réunion mensuelle de notre équipe de forestiers Cœur de Forêt, dans le Lot, les interrogations fusent : faut-il en mettre un au bureau, à la maison ? Comment est-il produit, et quelles sont les alternatives durables ? Plongeons ensemble dans cette réunion pleine de questionnements. « Comment l'idée du sapin de Noël a-t-elle émergée ? » se demande Anthony. Selon le site du ministère de l'Agriculture¹, l'installation de sapins remonte à un rituel païen associé au solstice d'hiver, en Europe du Nord, il y a près de 2000 ans. Bien que le premier sapin de Noël en France soit mentionné en Alsace dès 1521, il ne se généralise dans les foyers qu'à partir de 1920. « Quel arbre décore nos salons ? » rajoute Thierry. Il semblerait que la mode change. Le #Sapin de Nordmann (Abies nordmanniana), originaire du Caucase, est depuis quelques années en tête des ventes. Pas étonnant avec ces aiguilles robustes qui tiennent dans le temps. Derrière lui, dans le classement des « meilleurs » sapins de Noel, nous avons l’épicéa (Picea abies) avec ses aiguilles, certes plus fragiles, mais qui dégagent une odeur plus prononcée. « La demande est-elle importante ? » pense Hyacinthe. En effet, en France, 1 foyer sur 5 possède un sapin, totalisant 6 millions d'unités nécessaires. Depuis 2008, les ventes demeurent stables. Sur les 22 % de foyer possédant un sapin, les Français préfèrent majoritairement les sapins naturels (19,8%), la proportion d'adeptes des sapins artificiels (2,7%) ayant diminué depuis 2019.² « Comment sont produits ces sapins ? » se demande l'équipe en regardant Frantz. Force est de constater que la culture du sapin relève davantage de l'agriculture que de la foresterie. Frantz explique que les professionnels du végétal cultivent ces arbres sur des territoires agricoles, notamment dans le massif du Morvan. L'association Française du sapin de Noël naturel nous donne des indications sur la production.³ Une parcelle est choisie en fonction du sol, de l'exposition et du climat, puis des plants âgés de quatre ans sont plantés en ligne, entre mars et avril, afin de faciliter les pratiques culturales (fauchage). La densité moyenne des plantations serait de l’ordre de 8000 plants par hectare. Pour rappel, sur un boisement « forestier », nous sommes à des densités de l’ordre de 1100 à 1600 plants par hectare. L'entretien, complexe, nécessite un contrôle de la végétation concurrente. Dès septembre, les arbres sont sélectionnés, grâce au marquage, ainsi, nous connaissons les sapins abattables, ceux qui ne vont pas détruire la canopée. De mi-novembre à mi-décembre, ces arbres sont coupés à ras de terre, à l’aide d’une débroussailleuse à disque. « Combien coûte un sapin ? » s'exclame Yasmine. Selon ce même rapport, bien que le nombre de sapins vendus reste stable, leur prix a augmenté au fil des années, passant de 22,4 € en 2008 à 31,8 € en 2021. « Des alternatives existent », propose Mathieu. En Aveyron, des pratiques consistent à valoriser l’extrémité de certains douglas (Pseudotsuga menziesii) et épicéa (Picea abies), lors des premières éclaircies pour en faire nos sapins de Noël. Pas folle la guêpe aveyronnaise ! Anthony, lui, opte parfois pour un genévrier (Juniperus communis L.), une pratique courante dans le Lot. Dans la famille des solutions « originale et peu coûteuse », si guirlandes il y a, nous les mettons sur une autre plante d’intérieur. Ainsi, notre avocatier devient rapidement un avocat de Noël. Ou la construction d'un sapin avec des morceaux de bois récupérés. Le choix du sapin de Noël ne se limite pas à une simple décoration. Il soulève des questions importantes sur la tradition, la production et les alternatives durables. Et chez vous, quel sapin décore votre salon ? _____________________________________________ ¹  https://agriculture.gouv.fr/le-sapin-de-noel-toute-une-histoire ²  https://www.noel-vert.com/wp-content/uploads/2022/03/Kantar-Rapport-Sapin-de-Noel-2021.pdf ³ https://afsnn.fr/le-sapin-de-noel/methodes-de-production/ Et si nous réfléchissions à l’impact des cadeaux que nous offrons à #Noël ? Cette année, Cœur de Forêt vous propose de trouver le bon compromis : des cadeaux qui allient plaisir et respect de l’environnement ! Certificats de parrainage d’arbres ou d’abeilles, gousses de vanille équitable, poster, graines de fleurs sauvages, livres ou jeux de société… nous vous proposons des idées de #cadeaux variés qui soutiennent une seule et même cause : la préservation des #forêts ! De quoi partager vos valeurs environnementales tout en gâtant vos proches

Retraité actif, Alain Gillant fait partie des propriétaires forestiers du Lot qui s’impliquent dans la gestion des bois dont ils ont hérités. Son implication ne se limite pas seulement à ses propriétés, mais s'étend également aux associations départementales telles que le Centre d'Étude Technique Environnemental et Forestier (CETEF) du Lot, où il joue un rôle majeur. Lors d'une rencontre organisée par le CETEF, Anthony Cheval, notre coordinateur du projet Cœur de Forêt France Sud-Ouest, a eu l'opportunité de s'entretenir avec Alain. Ce dernier lui a remis un document exceptionnel retraçant l’histoire de son patrimoine forestier, ainsi que toutes les interrogations qu’il se posait sur la bonne gestion de celui-ci. Il est rare qu'un propriétaire note autant de détails sur ses bois. Alain, lui, tient un classeur renfermant des photos de ses récoltes, des changements dans l’évolution de la forêt (faune et flore). Ce carnet, véritable mémoire de la forêt, regorge de richesses. Une habitude que nous souhaitons promouvoir chez à l’ensemble de nos propriétaires forestiers ! Un autre aspect frappant et fondamental pour notre action est souligné par Alain : "Vous savez, monsieur Cheval, avant de partir travailler en tant que facteur à Paris, je suivais mon père dans les bois. Je l’aidais dans ses travaux forestiers : je remplissais la remorque du tracteur de bois de chauffage... J'étais concentré sur ces tâches physiques, et jamais, je n'ai pensé à lui demander pourquoi il choisissait un arbre plutôt qu'un autre…" Cela nous a amené à nous poser la question suivante : Comment assurer aujourd'hui la transmission, au-delà des savoirs et des techniques, des choix effectués par une génération à une autre, dans une société où tout va si vite ? Alain Gillant est accompagné par Cœur de Forêt depuis 2018. Suite à un diagnostic forestier réalisé par François Cazès, une coupe de détourage a été marquée l'année suivante. Ce marquage lui a permis Alain Gillant de savoir quels arbres prélever pour répondre à ses modestes besoins en bois de chauffage. Notre équipe de techniciens forestiers du projet le croise souvent, notamment lors des animations proposées par Cœur de Forêt, comme lors de la rencontre de l'année dernière autour des bases de connaissances sur le milieu forestier. Nous sommes ravis qu'Alain Gillant soit l'heureux élu de notre grande tombola. Ainsi, le magnifique tableau du tilleul, peint par notre artiste ambassadeur Pierre-Luc Poujol, a voyagé jusque dans le Causse. Une belle note, car le tilleul est un arbre emblématique de nos bois et des cours de nos maisons. Nous vous laissons avec quelques mots qu’il a exprimés durant la soirée de remise des prix : « Je tiens à remercier toute l’équipe Cœur de Forêt […] dans leurs démarches d’accompagnement, ce que j’ai particulièrement apprécié, c'est la facilité avec laquelle ils me faisaient découvrir des essences d’arbres et des particularités forestières à même le sol auxquelles je n’avais jamais fait attention jusqu’alors. Par exemple, tous se sont extasiés devant un long alignement de frênes sur le Causse ! Moi, qui était passé 200 fois devant, j’avais vu de beaux arbres, d’accord, mais bon… En fait, ils m’ont expliqué, pour que le frêne vive, il lui faut de l’eau. Donc, sous leurs racines, il y avait un filet d’eau… Et j’ai alors repensé à 2 vieux puits creusés plus haut… Ils ont la simplicité des propos pour expliquer des choses pas toujours évidentes. Et pour le profane que j’étais, cela me permet de l’être un tout petit peu moins aujourd’hui. […] Et je ne saurais terminer avant d’avoir remercié monsieur POUJOL pour le magnifique tableau qu’il a élaboré. J’ai apprécié, le point de vue sur l’arbre, la finesse des minimes détails, très subtilement colorisés, pour rendre un ensemble aussi précis, aussi agréable à regarder. C’est ça qui est important, regardons autour de nous et prenons le temps de regarder. » Pour revivre la soirée, vous pouvez suivre l’aftermoovie : https://www.youtube.com/watch?v=TZXF094oPr4 Pour en savoir plus sur notre projet en France ou sur nos autres projets à l’international ? 👉 Rendez-vous sur notre page Projetsou abonnez-vous à notre newsletter trimestrielle.

Pour tenter de répondre à ce dilemme, notre collaboratrice locale, Marie Lecornu, a mené un travail de terrain. Celui-ci débute systématiquement par un diagnostic pour déterminer les besoins du terrain, afin de concevoir des solutions adaptées à chaque contexte. Sur l’île de Flores, le district de Ngada, où nous sommes engagés depuis 10 ans, est le premier en nombre de têtes de bovins et le deuxième pour l’élevage de buffles ! Actuellement, 90% de la production bovine en Indonésie provient de petites exploitations (moins de 5 têtes). Cependant, depuis des années, l'agropastoralisme* est confronté à un problème majeur, comment nourrir le bétail ? En effet, les éleveurs sont dépendants de leur modèle saisonnier pour la production de fourrage (alimentation du bétail) et ils doivent aussi faire face aux plantes invasives, d’où le recours aux feux. Ainsi, pendant la saison des pluies, le fourrage est abondant, et le bétail prend du poids, tandis qu'en saison sèche, celui-ci est insuffisant tant en quantité qu'en qualité. En mettant le feu, les éleveurs contribuent au nettoyage de la parcelle, à son désherbage et à la fertilisation du sol, ce qui stimule la repousse des herbacées, et offre une alimentation de qualité aux troupeaux. Par ailleurs, le feu permet de limiter la propagation des plantes invasives, notamment Chromolaena odorata ! Qui sans cela remplaceraient les herbacées qui nourrissent le bétail, rendant la tâche des éleveurs plus complexe. Dans notre district, ces feux de savanes sont problématiques. Sur le long terme, ils sont dévastateurs pour la biodiversité et la préservation des écosystèmes forestiers. Malgré l'interdiction gouvernementale, ces feux de brousse sont devenus de plus en plus courants en raison de la demande croissante de consommation de viande. Pour pallier cette problématique, le gouvernement a mis en place un programme de développement de l'élevage bovin, qui ne rencontre pas un franc succès, les raisons en sont multiples : le nombre d’élevages bovins diminue, les jeunes partent faire des études et ne reprennent pas l’élevage familial, des maladies ravagent le bétail, et les éleveurs sont contraints de vendre leurs animaux pour financer des motoculteurs nécessaires à leur activité d’agriculteur. Ce diagnostic nous permet d’avoir une meilleure approche auprès des éleveurs, de leur proposer des solutions pour réduire les feux, en prenant en compte leurs avis et leurs motivations à les déclencher. Nous vous laissons avec quelques mots de Marie, sur son expérience comme chargée de diagnostic agraire sur notre projet Cœur de Forêt : « Lors des entretiens avec les éleveurs, j’ai aimé ce sentiment de partir à la rencontre de l’inconnu. J’avais un objectif en tête de décrypter l’élevage agropastoral, mais je ne savais pas le jour-même quelle personne j’allais enquêter. J’allais au culot pour chercher des éleveurs volontaires et je discutais avec les gens rencontrés sur mon chemin. J’ai parcouru à pied ou à moto les savanes, à la recherche des troupeaux en libre pâture pendant la saison sèche. Très souvent, je m’arrêtais pour observer la beauté des paysages, ces vastes étendues de savanes. On aurait dit une mer avec des vagues déchainées, le vent faisait onduler les hautes herbes. Il m’arrivait de déplorer les dégâts des feux de savanes. J’écoutais les éleveurs attentivement, parler de leurs pratiques, de leur troupeau et de leur vie. Les discussions étaient riches et intenses. À plusieurs reprises, j’expliquais mon travail aux éleveurs, les suivais dans les champs pour aller voir leurs animaux. Ils étaient si étonnés de mon grand intérêt pour leur métier. Ils me décrivaient et partageaient leur quotidien, je vivais le leur pour le temps d’une journée. Les suivre me permettait de me rendre compte de la réalité du terrain. Je les ai aussi accompagnés dans leurs tâches quotidiennes, qui ne tournent pas qu’autour de l’élevage, loin de là. Les tâches sont multiples, entre les porcs, la volaille, la rizière, les jardins forêts, les événements traditionnels, etc. J’ai eu l’opportunité d’aider à la récolte manuelle du riz, ou bien à l’écossage manuel des noix de bancouliers. Nous partagions de riches échanges et ils m’intégraient volontiers dans leur quotidien quelques heures. Partout, j’ai toujours été accueillie les bras ouverts. » _____________________ 1. Agropastoralisme : Désigne une exploitation, une activité professionnelle, ou quelque chose qui combine l'agriculture, avec la pratique de l'élevage. Pour en savoir plus sur notre projet en Indonésie ou sur nos autres projets à l’international et en France ? 👉 Rendez-vous sur notre page Projetsou abonnez-vous à notre newsletter trimestrielle.

De la découverte du Kelo (Ficus variegata) à la transformation de la vanille : que s’est-il passé ce dernier trimestre sur notre projet Puge Figo ? Au cœur de l'archipel indonésien, laissez-vous évader vers cette terre lointaine et mystérieuse : l'île de Florès. Située dans le district de Ngada, cette région baigne de lumière et de couleurs ! Un endroit paisible, rempli de symphonie et de sensations inoubliables. Le paysage s'étend à perte de vue, avec des collines qui ondulent comme des vagues, le tout parsemé de plantations de riz en terrasse qui scintillent sous les rayons du soleil. Le dernier trimestre en Indonésie, c'est le moment où les premières pluies bienfaisantes viennent apaiser l'atmosphère après une saison sèche et ardue. Chaque jour, les gouttes résonnent comme un doux rappel de leur présence, signalant que la nature s'apprête à se régénérer. Profitons de ce renouveau pour aller rendre visite à notre projet Cœur de Forêt Indonésie ! La vanille : un produit convoité avec un réel enjeu pour l’environnement. Découverte il y a 500 ans, la vanille a su conquérir rapidement le monde grâce à son goût distinctif et reconnaissable dès les premières effluves. Cependant, une culture intensive de la vanille peut avoir des répercussions néfastes sur l'environnement et les forêts. La vanille est un produit précieux qui incite les agriculteurs à déboiser massivement de vastes étendues pour la cultiver. Sur l’île de Florès, en vous baladant au pied du majestueux volcan Ebulobo, vous trouverez les villages de Mulakoli et de Kelewae. Sur ces terres extrêmement fertiles, les habitants cultivent diverses espèces vivrières et de rentes, comme le girofle, le cacao, la muscade, le café, mais aussi la précieuse vanille. Découvrez l'article complet sur les défis liés à la culture de la vanille dans cette région et comment nous la cultivons, sur le projet, pour qu’elle soit éthique et goûtue. Dans l’intimité du Ficus variegata Appelé Kelo en indonésien, ce ficus appartient à la famille des Moraceae. Si c’est un des piliers de nos campagnes de plantation, c’est qu’il constitue un excellent atout pour la forêt et pour les humains. Avec son latex aux propriétés médicinales, il est utilisé par les communautés locales. Il contribue également à la biodiversité en nourrissant la faune aviaire et les petits mammifères. Ses fruits, bien que non comestibles pour les humains, jouent un rôle crucial dans la reproduction et la croissance d'arbres imposants. Pour en connaître plus sur cet arbre, retrouvez l’intégralité de l’article qui lui est dédié. Alya Daniyah, notre Responsable communication en Indonésie s’envole pour le FLARE Le FLARE, organisé par le CIFOR, rassemble chercheurs et scientifiques pour promouvoir l'équité et l'intégrité environnementales. Cette année, le thème est "Lier la recherche et l'action pour des forêts, des arbres et des populations prospères". Alya a remporté le prestigieux prix de l'Alliance pour le Climat et l'Utilisation des Terres avec Chandra Kirana. Le 12 octobre, Alya a présenté son étude réalisée dans le village de Beringin Tinggi à Sumatra, aidant la communauté à valoriser la richesse de leur forêt jardin pour un développement économique durable. Suivez son périple ici au FLARE Kenya et découvrez comment la recherche peut transformer l'action ! Journée mondiale des droits de l’enfant : Sensibiliser les enfants à un avenir vert qui leur est dû ! Les enfants ont le droit de vivre dans un monde durable. Selon The Lancet, un enfant né en 2019 connaîtra un monde avec une température supérieure de 4 degrés au cours de sa vie. C'est notre devoir de les préparer, mais aussi de continuer de lutter contre les changements climatiques À travers notre projet Cœur de Forêt en Indonésie, nous éduquons les enfants chaque semaine sur l'environnement, les liant doucement à la nature. Sovia Hariane Untung, Responsable de la sensibilisation, a développé un programme soutenu par le Ministère, permettant à certaines écoles de devenir des "Écoles écologiques indépendantes". Les enfants, "Sahabat Bumi", traduit par « amis de la planète », participent activement à des aventures écologiques, créant des histoires sur des thèmes environnementaux spécifiques. Ensemble, nous préservons les forêts et sensibilisons ceux qui les protègent, garantissant le respect des droits de chacun, enfants et nature compris. Découvrez la pédagogie mise en place par Sovia ainsi que les supports créés par les enfants ici Diagnostic agraire : Feux, élevages bovins et préservation de la biodiversité. Après 10 ans d'expertise sur le terrain, les feux de brousse persistent, affectant l'agriculture et la biodiversité. Découvrez comment Marie Lecornu, Chargée de diagnostic agraire, explore les défis de l'agropastoralisme et propose des solutions durables. Dans le district de Ngada, où se trouve notre projet, premier en élevage bovin en Indonésie, les feux de savanes sont devenus monnaie courante malgré l'interdiction gouvernementale. Ces derniers sont alimentés par la demande croissante de bétail. Un autre défi émerge avec l'apparition de la plante invasive Chromolaena odorata, compliquant la tâche des éleveurs. Découvrez comment le diagnostic de Marie permet une approche ciblée pour réduire les feux, en proposant des solutions adaptées aux besoins des producteurs. Plongez dans les détails pour comprendre les enjeux et découvrir des pistes pour une agriculture durable ici. Pour en savoir plus sur notre projet en Indonésie ou sur nos autres projets à l’international et en France ? 👉 Rendez-vous sur notre page Projets ou abonnez-vous à notre newsletter trimestrielle.

Plus que 15 jours pour trouver le repas qui impressionnera vos convives. Pour vous éviter de chercher ce fameux livre de recettes qui a dû prendre la poussière, voici quelques idées qui émerveilleront les papilles de vos proches. Des recettes originales, mais surtout, « zéro-déforestation ». Déroulez l'article et découvrez notre menu gourmand pour faire goûter votre engagement environnemental à vos proches, avec de la vanille équitable de notre projet Indonésie ! Faites un don, et recevez de la vanille équitable produite sur notre projet Indonésie Participez à notre campagne de Crowdfunding de Noël avant le 18 décembre 2023 pour recevoir des gousses de vanille équitable. Vous soutenez le développement de notre filière équitable et durable sur le projet Indonésie et recevez en contrepartie un lot de 4 ou 10 gousses de vanille ! De quoi faire plaisir à vos papilles, en participant à la préservation des forêts. Cette campagne de crowdfunding est assimilable à un don, pour lequel vous recevez en contrepartie des produits issus de nos filières, vous pouvez ainsi bénéficier d'une réduction d'impôt égale à 66% du montant de votre don ! Recette n°1 : Les fameux biscuits de Noël Un incontournable de Noël, ces biscuits ultra-parfumés ponctueront de douceur vos goûters réconfortants. Recette n°2 : Velouté de Patate douce à la vanille Ce velouté original apportera une touche sucrée à votre dîner, en entrée ou même en plat principal. Recette n°3 : Bavarois Poire-Vanille Pour terminer sur une note sucrée et gourmande, laissez-vous tenter par l’onctuosité de ce dessert qui ravira petits et grands. En quoi ces recettes sont-elles « zéro déforestation » ? Dans le monde, ¼ de la déforestation des forêts tropicales vise à produire des denrées exportables : c’est la déforestation importée. Par notre consommation alimentaire, nous participons ainsi indirectement à la déforestation, à des milliers kilomètres de chez nous. Au quotidien, il n’est pas toujours facile d’éviter de consommer des produits issus de la déforestation. En tant que moment de partage, Noël est une occasion idéale pour réfléchir à notre alimentation avec nos proches. Ces trois plats constituent ainsi des alternatives pour réduire notre impact environnemental, tout en se régalant. Pour cela, ces trois recettes ne contiennent pas certains ingrédients : Sans chocolat : Chaque année, environ 3 millions de tonnes de chocolat sont consommés dans le monde dont 60 % en Europe. La culture de cacao est l’une des principales causes de déforestation dans le monde, derrière la culture du soja, l’élevage bovin et la production d’huile de palme. Sans huile de palme : 40 % de la production d’huile de palme génère de la déforestation illégale, responsable de la disparition des forêts tropicales en Asie du Sud-est, notamment Indonésie et Malaisie. Sans œufs et produits laitiers : la culture de soja est la 1ʳᵉ cause de déforestation au monde et pourtant, peu de français l’inscrivent sur leur liste de courses. En réalité, 83 % des farines de soja dans l’Union Européenne sont destinées à l’alimentation des porcs et de la volaille que nous mangeons. En minimisant les produits exportés et sans labels : Café, chocolat, huile de coco ou encore avocat sont des produits du quotidien. Cependant, aucun n'est produit en Europe et la plupart traversent la planète avant d'arriver dans nos assiettes. Nous privilégions les marques apportant des garanties environnementales suffisantes (ex : Rainforest Alliance, UTZ, etc.), issues du commerce équitable et possédant des labels. Privilégiez la consommation d’aliments de saisons et locaux. Sources : Rapport de l’Empreinte Forêt des français . Envol Vert, 2018 Nous espérons que ces recettes égayeront vos repas, et impulseront des réflexions positives chez vos proches. N’hésitez pas à nous partager vos retours sur ces recettes.

DBR Lafite est une société familiale regroupant des vignobles à travers le monde avec comme territoire d’ancrage principal Bordeaux. Son histoire a commencé il y a 150 ans avec le Chateau Lafite Rothschild et s’est développé depuis, de Bordeaux au Languedoc, au Chili et à l’Argentine, afin de produire des grands vins et les partager avec des amateurs du monde entier.* Un soutien sur notre projet France Sud-Ouest qui s’inscrit dans la durée Depuis 2022, le Fonds d’Initiatives Lafite (FIL) soutient nos actions de préservation des forêts françaises. Notre projet « France Sud-Ouest » a été lancé en 2017 pour préserver les forêts françaises pour faire face au changement climatique et à l’intensification de l’exploitation des forêts qui les menacent. Nous voulons rendre acteurs, les propriétaires de petites forêts, de la préservation des forêts et de leur biodiversité, en développant une approche holistique à l’échelle de territoires incluant de la création de connaissances, de la sensibilisation et formation, des actions concrètes de plantation d’arbres et gestion de forêts existantes et un suivi dans le temps pour en mesurer l’impact. Le FIL nous apportera son soutien jusqu’en 2024. Suite à ces 3 années de partenariat, leur engagement permettra : la plantation de 2 000 arbres la réalisation de 4 diagnostics forestiers auprès de 4 familles de propriétaires forestiers la participation au programme de sensibilisation auprès du grand public et des propriétaires forestiers la participation au programme de valorisation économique et de redynamisation de la filière bois en circuit court. « L’une des missions du FIL est de contribuer à la préservation de l’environnement, avec un fort ancrage régional. L’approche globale de l’écosystème du projet France Sud-Ouest nous a tout de suite séduit par son objectif d’apporter une expertise concrète et indépendante qui encourage les propriétaires et leurs familles à mieux entretenir et gérer leurs forêts. » Témoignage de Jean-Luc Vincent, Directeur RSE et Mécénat du Fonds Diagnostic forestier et activité pédagogique avec les équipes de DBR Lafite Le 13 novembre dernier, Frantz notre Technicien forestier du projet France Sud-Ouest, s’est rendu dans la commune de Fargues, en Gironde, où se trouve le Château Rieussec, l’un des domaines de DBR Lafite. Situé sur les contreforts de la vallée de la Garonne, à la limite avec le massif landais, le Château produit les grands vins liquoreux de Sauternes (1er Grand Cru Classé) et possède 25 hectares de forêt diversifiée autour des vignes. L’objectif de la venue de Frantz était d’illustrer auprès des équipes du Château le travail de diagnostic et de conseils que nous apportons aux familles de propriétaires forestiers. Il a pu mener un état des lieux sous la forme d’un diagnostic de forêts et échanger sur la gestion des peuplements rencontrés et de leurs avenirs. Lors de la première journée, Frantz a mis sa casquette d’expert forestier pour arpenter les lieux afin de faire des relevés de terrain pour décrire les différents peuplements et grands types de sols ainsi que la richesse environnementale présente. Pour chaque entité décrite, le relevé permet de faire ressortir les éléments de gestion d’après les relevés dendrométriques, de mettre en avant les intérêts environnementaux à prendre en compte aujourd’hui et les améliorations possibles pour l’écosystème forestier à long terme. La deuxième journée, c’est muni de sa casquette de gestionnaire sylvicole que cette fois, Frantz, a échangé avec le comité de direction pour présenter une première ébauche de son expertise et les différents enjeux et actions par type de forêt ou de milieux. L’après-midi, c’est un atelier pratique qui était organisé avec l’ensemble du personnel du domaine. Les discussions ont porté autour du fonctionnement d’un écosystème forestier feuillus (chênaie) et des actions d’amélioration de celui-ci par un exercice de marquage (désignation et martelage). Les salariés devaient réfléchir à comment mener une action d’éclaircie pour aller vers du bois de qualité ? Lesquels garder ? Lesquels enlever ? Une réflexion entre forestier et vignerons pour produire à long terme du bois de qualité merrain (tonneaux). Tout un symbole ! Les équipes sur place ont pu comprendre à travers ces deux journées une partie des actions que nous menons sur notre projet France Sud-Ouest. Un travail de diagnostic et d’accompagnement des propriétaires forestiers pour leur apporter une meilleure connaissance de leurs parcelles et les clés pour gérer leur forêt plus durablement. Ces moments d’échanges entre nos mécènes et nos équipes terrain sont précieux. En effet, construire des liens physiques entre les mécènes et nos équipes correspond à la vision que nous avons du mécénat. Car au-delà de l’aspect financier qui reste bien évidemment l’élément le plus important pour mener nos activités de préservation des forêts, nous souhaitons construire des partenariats dans la durée avec nos mécènes et partenaires et favoriser la transmission de connaissances. Merci au Fonds d’Initiatives Lafite pour leur soutien ! *L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.

Les fêtes approchent et nous vous enlevons une épine du pied en vous proposant une sélection pointilleuse par notre équipe Cœur de Forêt France Sud-Ouest ! Un point commun : le lien avec la nature ! Trouvaille forestière d'Anthony Cheval, coordinateur du projet : Cela fait plusieurs années maintenant que je suis abonné à la revue dessinée. Une revue trimestrielle qui traite de l’actualité en se servant de la bande dessinée comme support ! Du journalisme d’investigation, des sujets traités avec prudence, essayant de faire la part des choses entre différentes opinions, comme en témoigne la superbe petite, BD dans le dernier magazine qui concernait les espèces invasives et leur impact sur la biodiversité. Question épineuse qui ne fait pas encore consensus, même dans le monde scientifique. Dans presque chaque numéro, un article traite d’un ou plusieurs sujets liés à l’écologie. Le retour et la place du sauvage, l’isolation de l’habitat, Industrie et santé publique… sans oublier l’édition du travail d’Inès Léraud en 2019 : « Algues vertes, l’histoire interdite » ! Une revue à encourager et à préserver d’urgence ! Trouvaille forestière de Hyacinthe : Je recommande « Le tailleur de pierres de Saint-Point », écrit par Lamartine. L’auteur décrit sur plusieurs pages avec précision et selon sa perception, des paysages boisés de son enfance. Cette immersion dans un cadre pittoresque, pousse à l’observation. Activité peu mise en valeur, qui est pourtant essentielle pour comprendre les écosystèmes qui nous entourent. À travers son roman, Lamartine met en valeur ce temps d’observation qu’il est possible de dédier durant nos balades en forêt. Trouvaille forestière de Thierry Vasseur, technicien forestier : Je recommande « Lorsque le dernier arbre » de Michael Christie sorti en 2021. « Le meilleur moment pour planter un arbre, c’était il y a vingt ans. Mais le second meilleur moment, c’est maintenant » Ce sont les mots de Jake, le personnage principal de ce roman. En 2038, la Terre est transformée en un endroit hostile pour l’humanité. Les forêts ont disparu, reléguées à quelques refuges, quelques reliques. Ce roman écologique nous laisse entrevoir un avenir sinistre, sombre, mais indéniablement envisageable. On nous parle ici d’un guide forestier, de bûcherons, de charpentiers, de scieurs…. Mais aussi d’un amour sincère pour les arbres. Nous passons par plusieurs générations, sur ces liens qui les unissent, les désunissent. Mais pour chacun et chacune, un destin lié au bois, aux arbres et aux forêts. Un superbe roman qui exhume les liens de l’humanité avec les arbres. Trouvaille forestière de Frantz : C’est l’histoire de la vie d’un arbre dans le Tarn et plus précisément un hêtre. Une aventure depuis sa forêt natale jusqu’à sa transformation en fauteuil. Vous retrouverez à travers les textes et les dessins, les différents corps de métier de cette aventure, retracée depuis le carnet de bord de 4 amis, le bûcheron, un scieur, un designer et un ébéniste. Vous y découvrirez leurs secrets, leurs techniques et leurs créativités pour concrétiser ce projet. Trouvaille forestière de Yasmine Ramos, chargée de suivi évaluation et cartographie : Mon coup de cœur a été le livre « Nature humaine », de Serge Joncourt, paru en 2020 aux éditions Flammarion et ayant reçu la même année le Prix Fémina. Le roman se déroule dans le département du Lot et dépeint les mutations de la campagne française à la fin du XXᵉ siècle. Le lecteur accompagne l’histoire d’Alexandre, né d’une famille d’agriculteurs qui se prépare à hériter les terres de ses parents. Plusieurs visions de l’agriculture s’entrechoquent : celle de ses grands-parents, des anciens paysans, celle de ses parents, qui ont pris le tournant de la modernité, ou encore celle de son voisin rebelle, éleveur de chèvres. Par l'intermédiaire de sa sœur aînée Caroline, étudiante à Toulouse, Alexandre rencontre d’autres personnes qui l’encourageront à rejoindre des actions militantes de la jeunesse de cette époque. Au milieu de tous ces paradigmes, reste à lui d’écrire sa propre histoire et de définir le destin de la ferme des Bétranges. Trouvaille forestière de Mathieu Lohezic, technicien forestier : Dans le cadre des Rencontres d’automne, Plantes et Cie en partenariat avec le Jardin Bourian ont organisé la venue de Marc-André Selosse à Gindou, où il a donné une conférence « Lorsque les champignons nourrissent le sol ». Marc-André Selosse est biologiste spécialisé en botanique, professeur au Museum national d’Histoire naturelle à Paris, enseignant dans plusieurs universités en France et à l’étranger, auteur de plusieurs livres. Nous avons assisté à cette conférence avec beaucoup d’intérêt, car la vie dans le sol est riche et précieuse. Ses interactions sont complexes et indispensables à l’équilibre et à la fertilité des sols. Cela m’amène à parler d’un autre évènement auquel j’ai pu assister qui mérite d’être tout aussi connu que l’association qui organise cette rencontre : la 2ᵉ Édition Forêt et santé élaborée par l’association « Vieilles Racines et Jeunes Pousses » qui a eu lieu le 11 et 12 novembre 2023 Marc-André Selosse était, lui aussi, présent parmi bon nombre de conférenciers. En attendant la prochaine édition, vous pouvez retrouver les conférences en podcast ici Ne manquez pas l’Édition 2024 ! Pour les fêtes de Noël, Cœur de Forêt, vous proposons des cadeaux qui allient plaisir et respect de l’environnement ! Pour en savoir plus et/ou soutenir notre campagne de Noël, sur le bouton :

Vous êtes à la recherche d'une opportunité professionnelle qui a du sens, au sein d'une association engagée pour la justice environnementale et sociale ? Vous êtes passionné par les forêts et souhaitez mettre vos compétences dans le domaine administratif et financier au service de cette cause ? Alors, l'offre de Responsable Administratif et Financier chez Coeur de Forêt est faite pour vous ! Découvrez les détails de cette proposition de poste dans notre article. À Propos de Coeur de Forêt Coeur de Forêt est une association française qui travaille inlassablement pour restaurer l'harmonie vitale entre les forêts et les êtres humains. Notre mission est claire : "Refonder l'équilibre entre forêt et humain." Depuis 2005, nous avons réalisé d'incroyables projets, notamment la plantation de plus de 3 000 000 d'arbres de 253 espèces différentes, le soutien à 50 000 bénéficiaires, et la création de 33 produits bio et équitables issus de la collecte en forêt ou de cultures agro-forestières. Nous sommes une équipe dynamique composée d'un Conseil d'Administration, une centaine de membres, 15 employés en France, et plus de 100 personnes salariées, rattachées à nos projets locaux. Notre budget annuel avoisine les 2 000 000 euros, principalement collectés via du mécénat, des dons particuliers, et des subventions publiques. Le Poste : Responsable Administratif et Financier Ville : Noisy-le-Grand (Ile de France) Rattachement : Siège de l'association Durée : 12 mois Prise de poste : À partir de mi-novembre 2023 Vos Missions Le Responsable Administratif et Financier est le maître d'orchestre de la gestion interne de l'association. Votre rôle est essentiel pour accompagner notre croissance et assurer la conformité aux règles des bailleurs publics. Vous travaillerez en étroite collaboration avec notre Directrice, et vous serez soutenu par une alternante en comptabilité. Votre prédécesseur partant à la retraite prochainement, vous aurez une période de passation et de formation à nos processus avec lui. Gestion Administrative du Personnel : Vous serez en charge de veiller à la bonne gestion de nos employés, qu'ils soient en France ou à l'étranger et pour tous types de contrats (CDD, CDI, alternances, volontariats de service civique ou de solidarité internationale). Cela inclut : la gestion des contrats de travail, des dossiers personnels, des salaires, des congés, des horaires, des notes de frais, arrêts maladie… l’interface avec les prestataires et organismes sociaux... mettre en place une politique RH cohérente au sein de l’association en renforçant les procédures existantes ou nouvelles ( rédaction de guides opérationnels) et en apportant votre soutien aux managers, la veille juridique sur les dimensions d’administration du personnel et RH. Gestion Comptable et Financière : Vous serez le responsable de l'élaboration des budgets prévisionnels, du suivi de la comptabilité, de la trésorerie, et du reporting financier. Plus spécifiquement, vous serez responsable des rapports financiers globaux des projets et par bailleur privé et public. Vous superviserez la saisie des écritures comptables, l'archivage, et la gestion des fournisseurs… Gestion des Systèmes d'Information : Vous superviserez la configuration et la maintenance du matériel informatique, ainsi que la gestion des droits d'accès. Vie Institutionnelle : Vous participerez activement aux comités de direction et aux réunions institutionnelles de l'association. Votre Profil Pour exceller dans ce rôle, nous recherchons quelqu'un qui possède les qualités suivantes : Esprit d'équipe Curiosité Rigueur et organisation Réactivité Passion pour la cause environnementale et la solidarité internationale Capacité à travailler dans une organisation transversale Vous devriez également maîtriser un ensemble de compétences, y compris la culture des ressources humaines, des connaissances juridiques, du management, une solide base comptable, une excellente expression orale et écrite, une maîtrise des outils bureautiques, et la capacité à vous affirmer auprès de vos collègues et prestataires. Conditions de Travail Contrat à Durée Déterminée (CDD) de 12 mois Temps plein (35 heures hebdomadaires, possibilité de répartition sur 4,5 jours) Ticket restaurant à 60% Télétravail possible 2 jours par semaine Salaire brut mensuel de 2 700 euros Possibilité de conversion en CDI Déposer sa candidature Si vous êtes prêt à relever ce défi et à contribuer activement à notre mission, envoyez votre candidature dès maintenant à Charlotte MEYRUEIS, notre Directrice, à l'adresse recrutement@coeurdeforet.com ou contactez-nous au 01 45 92 92 23. Coeur de Forêt vous ouvre ses portes pour une aventure inoubliable. Rejoignez-nous pour être le moteur du changement et contribuer à la refondation de l'équilibre entre la forêt et l'humain !

Et si nous réfléchissions à l'impact environnemental des cadeaux que nous offrons à Noël ? Cette année, Cœur de Forêt vous propose de trouver le bon compromis : des cadeaux qui allient plaisir et respect de l’environnement ! Notre crowdfunding de Noël fait son grand retour. Le concept ? Soutenez nos actions en faisant un don sur notre campagne de Noël et recevez l'une de nos contreparties solidaires pour vous, ou pour offrir à vos proches pour les fêtes ! Certificats de parrainage d’arbres ou d’abeilles, gousses de vanille équitable, poster, graines de fleurs sauvages, livres ou jeux de société… nous vous proposons des idées de cadeaux variés qui soutiennent une seule et même cause : la préservation des forêts ! De quoi partager vos valeurs environnementales tout en gâtant vos proches. Pour en savoir plus et/ou soutenir notre campagne de crowdfunding, c’est par ici :

Le FLARE est un sommet créé par le Centre de Recherche Forestière Internationale (CIFOR). Ce centre souhaite faire progresser l’équité et l’intégrité environnementale en menant des recherches scientifiques innovantes. Pour cela, il engage le dialogue entre différentes parties prenantes pour éclairer les politiques et les pratiques qui affectent les forêts et les populations. C’est dans cette quête de mêler l’intelligence collective que va naître le FLARE, cette rencontre de chercheurs afin de faire la différence. Durant le FLARE, les chercheurs exposent leurs réflexions sur la mise en place de projets concrets alliant la recherche et l'action. Cela nécessite un dialogue collaboratif entre les scientifiques et gouvernements. Le thème de cette année était « Lier la recherche et l'action pour des forêts, des arbres et des populations prospères ». Chaque année, le FLARE, permet à des équipes scientifiques d’intégrer leurs recherches au prix de l’Alliance pour le Climat et l'Utilisation des Terres. Cette année, c'est avec fierté que notre responsable de la communication, Alya, avec son ancienne collaboratrice, Chandra Kirana, (directrice et fondatrice de Yayasan Sekar Kawung), a remporté ce premier prix. Ainsi, le 12 octobre, Alya s’est envolée pour la 9ᵉ édition du FLARE Kenya, pour présenter devant scientifiques et chercheurs du monde entier, son étude. En effet, il y a 3 mois, Alya s’est rendue dans le village de Beringin Tinggi à Sumatra en Indonésie pour réaliser des enquêtes terrains. Elles avaient pour but d’aider la communauté du village à connaître la richesse de leur forêt jardin et ainsi développer leur économie autour de ces connaissances. Nous vous invitons à visionner son vlog, où elle nous emporte avec elle dans les coulisses de cet évènement riche en partage d’expertises : Pour en savoir plus sur notre projet en Indonésie ou sur nos autres projets à l’international et en France ? 👉 Rendez-vous sur notre page Projets ou abonnez-vous à notre newsletter trimestrielle.