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Histoire forestière : régénérer l’une des plus grandes forêts tropicales de Madagascar avec notre projet MAGNEVA !

Photo du rédacteur: Elisa FauvernierElisa Fauvernier

Dernière mise à jour : 17 janv.

La péninsule de Masoala, dans le nord-est de Madagascar, est emblématique pour sa biodiversité. Malgré sa richesse naturelle, la région subit une pression humaine intense. L’agriculture sur brûlis demeure la principale cause de déforestation. Les forêts y sont défrichées par le feu pour y cultiver riz ou maïs. Cette pratique a laissé des cicatrices indélébiles sur le terrain que nous vous présentons aujourd’hui. Découvrez comment nous avons restauré cette zone grâce à la plantation d’arbres endémiques.


Découvrez comment nous avons restauré cette zone grâce à la plantation d’arbres endémiques.

De la savane aux forêts tropicales : Faire renaître les forêts de Madagascar


Avant notre intervention et sous le passage du brûlis, la forêt qui s’y trouvait avait disparu. Seuls quelques rares arbres et arbustes étaient revenus, dont le majestueux « Ravinala », ou « Arbre du voyageur », emblème de Madagascar. Ses feuilles en éventail, capables de retenir l’eau, créent des micro-habitats indispensables pour de nombreuses espèces animales.  Dans cette zone déserte, ces petites oasis ont poussé, comme un appel à l’aide pour faire revenir d’autres formes de vie.

En réponse, nous avons entrepris de planter des espèces d’arbres endémiques, restaurant ainsi la diversité écologique et les sols érodés par le feu.

 



S’appuyer sur la richesse génétique des forêts existantes pour collecter des graines


La forêt d’Ambohifamotsy, l'un des derniers refuges forestiers de l’est de Madagascar, est cruciale pour nos efforts de reforestation. Elle offre des services écosystémiques essentiels, comme la séquestration du carbone, et sert de réservoir naturel pour la biodiversité et les ressources génétiques. C’est grâce à cette richesse que nous pouvons planter de nombreux arbres endémiques. Notre équipe locale collecte les graines directement dans cette forêt, assurant ainsi que les plants bénéficient du patrimoine génétique des arbres adultes. Ce travail méticuleux de collecte garantit la qualité et la survie des jeunes plants une fois replantés.


Mais, sans forêts anciennes impossible de prélever ces graines. Il est donc essentiel d’agir aussi sur la préservation des forêts existantes. Sur la parcelle restaurée grâce à votre soutien, 12 espèces d’arbres différentes ont pu être plantées, avec une majorité d’essences vulnérables ou menacées d’extinction.

 

Le Canarium madagascariensis : Une essence précieuse pour la biodiversité et les populations locales


Le Canarium madagascariensis, ou Ramy, est un arbre endémique précieux de Madagascar, pouvant atteindre 50 mètres de haut. Il joue un rôle vital dans l’équilibre des forêts humides de l’île. Classé comme « en danger » par l’UICN, le Ramy fleurit d’octobre à janvier, affichant de belles fleurs blanchâtres. Ses fruits violets, mûrissent de juin à septembre et sont essentiels pour nourrir la faune locale. Nous le multiplions en pépinière par semis, un processus qui, bien que délicat, assure une croissance rapide des arbres, favorisée par les conditions climatiques locales.


Le Ramy fournit non seulement du bois pour la construction et le combustible, mais aussi des feuilles, fleurs, fruits et écorce utilisés en alimentation et médecine. La résine, quant à elle, est prisée comme encens et insecticide. Les enjeux de sa conservation sont donc cruciaux.


Dans quelques années seulement, ce reboisement permettra de faire revenir de la biodiversité sur cette parcelle !





Cette initiative vous inspire ?


Chaque année, nous menons de nouvelles campagnes de reforestation à Madagascar, en Bolivie, en Indonésie et en France. Participez à nos côtés en parrainant des arbres et en contribuant à la reforestation, en France ou à l’international.  




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