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  • [Rapport] Bilan 1er semestre 2018 en France

    Depuis 2005, Coeur de Forêt mène des projets de préservation des forêts essentiellement à l’international. Jusqu’alors, la France n’était pas une zone privilégiée car non sujette à la déforestation. Cependant, aujourd’hui face aux enjeux du changement climatique, la forêt française nécessite que l’on se mobilise pour la préserver. 4e domaine forestier européen, la France possède une importante forêt qui couvre près de 30% du territoire métropolitain. Celle-ci est caractérisée par un fort morcellement du fait qu’elle appartient à près de 3,7 millions de Français, soit 1 Français sur 20. Loin d’être de grands propriétaires terriens, 2,2 millions de propriétaires possèdent moins d’un hectare de forêt. Ce morcellement, l’éloignement géographique des propriétaires et le manque de connaissance sur la forêt ont conduit à un abandon des forêts françaises. Les conséquences ont été aggravées par les tempêtes successives de 1999 et 2009 qui ont laissé des forêts dévastées. De plus, les changements climatiques que nous vivons actuellement impactent les forêts. Les conditions climatiques peuvent changer rapidement mais la forêt, elle, peut mettre plusieurs siècles à s’adapter à de nouvelles conditions. L’évolution vers des hivers doux ou au contraire très froids, aura un impact sur les aires de distribution des ravageurs et pathogènes. De même pour l’intensification des périodes de sècheresse ou d’inondations, qui peuvent décimer des parcelles entières si les essences plantées ne sont pas assez diversifiées. L’enjeu du projet Coeur de Forêt lancé en 2017 est de préserver les forêts françaises pour faire face au changement climatique qui les menace. Pour cela, le projet agira sur l’amélioration de la forêt, la plantation d’arbres permettant une diversification des essences et des peuplements et une gestion de la forêt en « futaie irrégulière ». Cette gestion douce s’apparentant du jardinage forestier a de multiples avantages. Elle préserve les conditions de vie stable pour la faune et la flore, augmente la résilience de la forêt et favorise la régénération naturelle des arbres. De plus, elle s’harmonise au mieux avec le cycle naturel des forêts. Les actions seront ciblées auprès des petites parcelles de moins de 10 hectares et un travail conséquent sera mené afin de mobiliser et sensibiliser les propriétaires à la gestion durable et collective de leur forêt. Enfin, Coeur de Forêt interviendra dans le développement de solutions de valorisation du bois et produits forestiers non ligneux de ces petites parcelles de forêts afin de diversifier les revenus des propriétaires leur permettant ainsi d’améliorer la forêt à long terme. Télécharger le rapport semestriel en PDF ! REFORESTATION & PRÉSERVATION Le projet a fêté ses un an lors de la Journée Internationale des Forêts le 18 mars 2018. L’année 2017 a obtenu un bilan de 1 328 arbres plantés de 48 espèces différentes avec 4 familles impliquées (HENDY, LAGRASTA, BIDOU, DELMARES). Le début d’année 2018 a été la période des plantations de printemps et 3 353 arbres sont venus compléter les parcelles des familles bénéficiaires BIDOU et DELMARES. Les résultats attendus pour cette année sont en progression par rapport à 2017 avec 5 familles supplémentaires (MONTEIL, BOURGEOIS, VIDAL, OUDAR, FRANSSEN) accompagnées pour les plantations d’automne durant lesquelles nous prévoyons la plantation (ou semis) de 1 952 arbres de 32 espèces différentes. Nous atteindrons donc un total de 5 305 arbres plantés en 2018. Le projet de la famille DELMARES, qui inclut leurs enfants, a pour but de convertir d’anciennes terres agricoles en une forêt diversifiée et productrice de bois d’œuvre de qualité, faisant partie d’un ensemble forestier (forêts existantes et plantations) dont la gestion durable sera régie par un Plan Simple de Gestion. Ce boisement est à base de Chêne sessile (Quercus petraea), qui produira sur ce type de terrain des bois d’œuvre de qualité, accompagné de feuillus précieux qui apporteront une plus-value à long terme. Des Chênes rouges (Quercus rubra) sont également insérés sur les lignes de Chênes sessiles. Les Charmes communs (Carpinus betulus) ont ici un rôle cultural de gainage et produiront du bois de chauffage renouvelable par taillis. 2 856 arbres de 5 espèces différentes ont donc été plantés sur 3 parcelles d’un total de 2,1704 ha. 8 noyers à fruits en bordures de parcelles ont été conservés pour des aspects paysagers, de production fruitière et de biodiversité. Le projet de de la famille BOURGEOIS, localisé à Anglars-Nozac, est centré sur l’amélioration d’un taillis de châtaigniers sur lequel sont présents des pins, Pins maritimes, Chênes pubescents, actuellement et quelques merisiers, frênes et bouleaux, le tout âgé d’une douzaine d’années. L’objectif final est de faire de la production de châtaignes sauvages (farine bio), de bois d’œuvre, bois ronds et bois de chauffe tout en restant dans une gestion durable des parcelles. La création d’une lisière mellifère ainsi que l’intégration d’un projet apicole, dès 2019, sont prévues avec l’achat de 5 ruches et d’essaims. Le projet va donc totaliser la plantation de 40 arbres de 4 espèces différentes sur une surface de 0,9521 ha. Le projet de la famille MONTEIL, quant à lui, est situé sur la commune de Betaille et associe plusieurs axes. D’abord la plantation d’une haie champêtre avec fruits comestibles sur 120 m linéaire a été réalisée en partenariat avec l’AHP46 par la famille MONTEIL. Cette année, Coeur de Forêt accompagne la suite du projet avec la plantation d’un verger “permacole” fruitiers de variétés anciennes. Des essences de petits fruits, d’arbres et d’arbustes d’essences locales ou fixatrices d’azote seront intégrés autour de la châtaigneraie existante d’1 ha. 400 arbres et arbustes (pommes, poires, pêches, prunes, amandes, noisettes…) en association avec 300 petits fruits (framboises, cassis, groseilles...) vont être plantés sur une surface totale de 2 ha. Enfin en 2019, l’aménagement d’un sentier pédagogique en forêt viendra ajouter un axe « sensibilisation » à ce beau projet. Le projet intègre celui, plus large, d’une création d’activité de Ferme pédagogique autour d’un projet végétal et ayant pour objectifs de : Promouvoir la vente directe et les circuits courts, accueillir du public afin de favoriser l’éducation à l’environnement, favoriser les rencontres et les liens intergénérationnels. Ces valeurs portées par la famille MONTEIL sont en complète synergie avec les objectifs du projet Coeur de Forêt. Le projet prévoir la création d’une association pour proposer un lieu commun où les outils de transformation pourront être mutualisés. C’est au niveau de leur grange qu’un lieu collectif « multi-activités » pourra être envisagé. Coeur de Forêt a donc voulu participer à ce projet, et le porter en site vitrine de par son exemplarité technique et ses vocations pédagogiques et associatives. Le projet de la famille FRANSSEN, implique 3 générations avec les parents, leurs enfants et petits-enfants. Ils sont motivés par la préservation de la biodiversité, notamment ornithologique et la gestion sylvicole douce. Le projet associe donc la constitution d’une haie champêtre sur environ 250 m. Cette restauration de milieu bocager s’inscrit dans la même logique que la ZNIEFF dont fait partie cette zone. Le projet inclut également la mise en gestion de 5 ha de parcelles boisées vers une gestion sylvicole douce afin de préserver les sols notamment. Enfin, le boisement de parcelles actuellement en prairies pâturées vient compléter le projet. Un total de 631 plants seront plantés. Le choix des essences et de leurs caractéristiques (productives, écologiques, paysagères) a volontairement été large (mellifères, florifères, bois, PFNL) favorisant ainsi la biodiversité et les productions possibles tout en privilégiant des essences locales déjà implantées ou compatibles avec le climat. Arbres ou arbustes de taille intermédiaire (Cormier, Troène commun, Noisetier, Viorne lantane, Prunellier), arbustes plus ou moins buissonnants (Amélanchier, Fusain d’Europe, Camérisier à balai, Néflier, Cornouiller sanguin, Nerprun purgatif) dont 4 espèces mellifères. Le projet de la famille OUDAR associe également la mise en place d’une haie champêtre avec la plantation de 44 plants et le semis de 130 graines d’arbres de haut-jet pour le boisement de la parcelle jointive. Le choix du semis sur ce projet est lié aux facteurs environnementaux et pédologiques rudes sur la région du Causse. Les semences sont certifiées et sélectionnées spécifiquement par l’ONF. Le projet de la famille VIDAL est motivé par la transmission de parcelles boisées à leurs enfants qui seront dès aujourd’hui impliqués dans les travaux et le suivi de ces forêts. La recherche de variétés différentes était également importante pour un projet alliant diversité, économie et paysage. 833 arbres de 14 essences différentes vont donc être plantés pour la production de bois d’œuvre – objectif économique (Châtaignier, Chêne sessile, Chêne pédonculé, Merisier, Alisier torminal), le bourrage – ambiance forestière (Bouleau verruqueux, Robinier, Tilleul à petites feuilles), l’aspect biodiversité – sous-étage forestier (Cormier, Pommier sauvage, Poirier commun, Néflier), le tout en laissant également de la place pour la régénération naturelle (Chêne rouge et Hêtre). Le choix des essences à planter est réalisé suite à un diagnostic des parcelles et en concertation avec les familles. Pour certains arbres, le projet a pu sélectionner des plants labellisés « Végétal Local », garantissant ainsi des végétaux d’origine locale sauvage. Sensibilisation Une fois de plus, la Journée Internationale des Forêts a été l’occasion de réunir un public de particuliers et de professionnels autour, cette fois-ci, du projet de la famille BIDOU réalisé en 2017. La spécificité de cette édition 2018 a été le partenariat entre les différentes entités actrices de la forêt à différents niveaux : Chambre d’Agriculture, CRPF 46, Alliance Forêt Bois, J.C Martegoutte – Ecologue ainsi que la Fédération Départementale des Chasseurs du Lot. Cette journée a permis de présenter le projet à travers l’explication du contexte, des motivations, de la démarche de son propriétaire, du diagnostic et de l’historique sylvicole de la parcelle. Les participants ont aussi découvert le fonctionnement du programme d’appui de Coeur de Forêt. Plusieurs articles du magazine la Dépêche ont relayé les actions du projet, permettant ainsi de faire connaître la problématique de la petite forêt française et de toucher de nouveaux bénéficiaires potentiels. La participation d’Abel Santune, responsable du projet Lot, à différents événements locaux permettra de poursuivre ce travail de sensibilisation et de communication autour du projet. Coeur de Forêt sera donc présent à la foire du Caminel, foire organisée par la famille DELMARES, appuyée par le projet en 2017 pour le boisement de sur la commune de Masclat, zone du projet de la famille DELMARES. Avant ça nous participerons au salon « Autour de la nature » qui aura lieu à Gramat en juillet 2018 en lien avec la Fédération des Chausseurs du Lot. Coeur de Forêt a également participé à l’événement « Aux Arbres » organisé par la Fondation Maisons du Monde à Nantes les 8 et 9 juin 2018. À l’occasion de cet événement centré sur la forêt, notre Directrice, Charlotte MEYRUEIS, a été sollicitée pour débattre lors d’une table ronde riche en arguments et intitulée « Valorisons la forêt française, préservons sa biodiversité » avec Guylaine ARCHEVEQUE (ONF), Paul-Emmanuel HUET (PEFC), Arnaud GUYON (CRPF) et Renaud DES PORTES DE LA FOSSE (Fransylva). Cet événement a également été l’occasion d’échanger avec l’association Envol Vert et la direction générale de Maisons du Monde sur « comment mieux accompagner les projets de protection et de valorisation des forêts à travers l’entreprise » : nous avons pu leur exposer notre vision de la forêt, nos besoins dans le cadre du partenariat association-entreprise et également évoquer des pistes de progression sur l’appui qu’ils peuvent nous apporter et les synergies possibles sur la protection des forêts à l’international et en France, deux axes qui doivent être abordés simultanément. Appui économique Les partenariats avec les professionnels de la petite forêt et de la transformation locale du bois suivent leurs cours. Le fonctionnement en réseau prend de l’ampleur avec les partenariats suivants : Scierie TARTARE, Pépinière LACHAZE, L’Arpenteur 46 (Arpentage numérique, menuiserie, petits travaux forestiers), François Cazes (Conseil forestier), Pierre METAILLE (Travaux sylvicoles, bucheronnage et jardinage forestier), Aurelien CRUBILIE (Bûcheron Débardeur), David PUYRAIMOND (Conseil Forestier Prosilva). La prochaine étape étant l’organisation en collectif, la mutualisation des moyens (matériels, RH, etc..) et la mise en relation avec les propriétaires bénéficiaires du programme d’appui Coeur de Forêt pour le développement de filières courtes autour du bois (châtaignier en premier lieu) et des produits forestiers non ligneux (farine de châtaigne, plantes aromatiques etc…). Télécharger le rapport semestriel en PDF !

  • [Rapport] Bilan du 1er semestre 2018 en Bolivie

    La Bolivie connait une très forte diversité de climat se manifestant par des successions de strates écologiques allant des plaines arides de l’Altiplano, aux sommets enneigés à 6 000 mètres d’altitude en passant par les vallées tropicales. La région des Yungas, lieu d’implantation du projet est considérée comme un Hot Spot car elle constitue une région abritant plus de 1 500 espèces mais ayant perdu 70% de son habitat d’origine. On y retrouve notamment des orchidées uniques au monde. Les fruits tropicaux, le café, la coca, le cacao et le tabac y trouvent des conditions optimales pour s’épanouir, grâce au climat chaud et humide et aux précipitations abondantes. Les extractions minières y sont également monnaie courante et peu encadrées, menant souvent à l’élargissement des lits de rivière et la pollution des cours d’eau. À cela s’ajoute l’absence d’un système de gestion des déchets, contribuant à son tour à la pollution de l’environnement local. La région des Yungas a également été en proie au trafic de bois précieux à l’image du Mara (Swietenia macrophylla), que l’on retrouve sur la liste rouge des espèces de l’IUCN et qui a presque disparu de la région. La déforestation suit également une augmentation fulgurante dans la région, alors que 12 000 ha de forêt disparaissaient entre 2000 et 2005, 35 500 ha ont été rayés de la carte entre 2005 et 2010. Cependant, la culture traditionnelle et principale de la région est la Coca (Erythroxylum coca), plante exigeante qui cause de nombreuses problématiques environnementales. Cultivée en monoculture, la coca appauvrit fortement les sols en causant leur érosion qui peut aller jusqu’au glissement de terrain. Bien que sa zone de culture soit légalement limitée, la dégradation des sols poussent les producteurs de coca a étendre les parcelles de culture de coca en défrichant des espaces de forêts voisines grâce à la pratique du brûlis. La région de Las Yungas est toutefois connue pour être la zone de production traditionnelle de la coca, les feuilles qui y sont produites servant essentiellement à la consommation (mastication) des feuilles, légale, par les populations locales. La Bolivie connait encore un IDH (Indice de Développement Humain) moyen stable de 0,675 en 2012, mais les disparités sont fortes entre milieu rural et citadin. Le fort développement de la capitale économique La Paz, contraste fortement avec le manque d’investissements infrastructurels en milieu rural. Dans ce contexte, l’association Coeur de Forêt vise, sans la remplacer totalement, à apporter des alternatives concrètes à la culture de coca et se doit également de prendre en considération les intérêts financiers des producteurs locaux. Télécharger le rapport semestriel en PDF ! Reforestation et Agroforesterie Reforestation Sur la zone du projet, la saison des plantations s’étend du mois de décembre au mois d’avril suivant. L’association locale, Corazon del Bosque, a finalisé la campagne de reforestation 2017/2018 avec 9 283 arbres plantés. Un nombre important de 7 722 arbres fruitiers est à noter, dont 7 305 caféiers, 362 plants d’agrumes (mandariniers, citronniers, orangers) et 55 avocatiers. Les 1 561 plants restants sont principalement composés d’espèces forestières et mellifères distribués notamment aux apiculteurs. De plus, 6 600 semences d’hibiscus ont été distribuées aux producteurs afin qu’ils puissent les incorporer dans leurs modèles de plantations agro-forestières. A terme, ils pourront ainsi développer des produits contenants des fleurs d’hibiscus : jus, miel, savon, etc... Initié en décembre 2017, l’équipe de Corazon del Bosque a emménagé sur un nouveau terrain à Coroico sur lequel une pépinière d’une capacité de 10 000 plants a été construite. La mise en pépinière des plants pour la campagne de reforestation 2018/2019 a ainsi pu commencer sous la direction du nouveau pépiniériste bolivien, Juan Simón CUAQUIRA OLORI, engagé par Corazon del Bosque. Diagnostic agraire Le printemps 2018 a été marqué par l’aboutissement du travail de diagnostic agraire réalisé par Eloïse ANDRÉ. Cette étude permet de mieux comprendre les pratiques agricoles actuelles des producteurs de feuilles de coca va permettre d’améliorer les modèles agro-forestiers proposés aux producteurs pour et leur offrir ainsi des alternatives plus intéressantes financièrement notamment. Les premières conclusions de cette étude montrent qu’il faut intégrer de nouvelles espèces en complément de celles déjà présentes (café, agrumes, hibiscus, citronnelle, essences forestières). L’apport de solutions techniques et financières semblent également nécessaires pour les premières années de mise en culture qui nécessitent généralement un temps humain important mais peu de ressources générées. Le travail sera poursuivi durant le second semestre afin d’apporter des solutions aux freins identifiés pour la diversification des cultures. Valorisation Miel Lors du premier semestre 2018, 13 nouvelles ruches ont été distribuées, 9 à des nouveaux producteurs bénéficiaires et 4 pour remplacer des ruches endommagées chez des producteurs bénéficiant déjà de l’appui de Corazon del Bosque. 51 apiculteurs bénéficiaires du projet sont suivis par Ernesto Inti RODRIGUEZ ALVAREZ, responsable apiculture de l’association. L’objectif est double : former les nouveaux apiculteurs pour s’assurer des bonnes pratiques de récoltes et d’entretien des ruches, mais aussi guider les apiculteurs suivis depuis plusieurs années vers l’autonomisation de leur production. Une dizaine de producteurs commencent à être autonomes. La récolte de miel commence à la fin de la saison des pluies, habituellement vers le mois de mars. La période s’étant fortement étendue avec des pluies plus tardives, la récolte de miel chez les producteurs bénéficiaires a été décalée. Pour maintenir la gamme Corazon del Bosque et ne pas impacter le développement commercial local, 146 kg de miel ont tout de même pu être achetés auprès d’apiculteurs locaux pour la commercialisation auprès de nos partenaires. Le nouveau site d’implantation de l’association comporte un laboratoire avec du matériel spécifique pour envaser le miel sous forme de petits flacons à destination du marché local. Café Cette année, l’association locale a pris la décision de mettre l’accent sur l’appui et le suivi des producteurs avec, entre autres, des formations sur l’utilisation d’intrants biologiques et la maitrise des premières étapes de transformation (fermentation et séchage pour la production de café parche). L’objectif est de développer la production sur la zone de Coroico tout en permettant aux producteurs d’être autonomes sur la culture, la récolte et la transformation du café en produit marchand. En parallèle l’association continue d’accompagner les producteurs de café dans la recherche de débouchés commerciaux. Huiles essentielles 5 producteurs ont été les premiers à intégrer des plants de Citronnelle dans leurs cultures. Les plants arrivent progressivement à maturité et les feuilles doivent être récoltées et distillées tous les 3 mois. La réinstallation de l’alambic suite au déménagement permettra de reprendre les activités de distillation. Commercialisation et Sensibilisation Passation de coordination Après 3 ans de coordination du projet Coeur de Forêt Bolivie, François RATYÉ s’envole vers de nouveaux projets en France. Il a entre autre permis d’étendre le rayon d’action du projet auprès d’une centaine de nouveaux producteurs et apiculteurs et aura été en charge du développement d’une nouvelle filière café à Coroico. Toute l’équipe Coeur de Forêt le remercie pour l’énergie et le professionnalisme qu’il a su apporter au projet. Il passe la main à Eloise ANDRÉ, ingénieure en agro-développement, pour poursuivre les activités vers une optimisation des modèles agroforestiers mis en place et la poursuite du développement des filières issues du projet. Commercialisation Afin d’appuyer les producteurs dans la commercialisation des produits, l’association a créé de nouvelles étiquettes pour la gamme de produits commercialisés. La qualité des produits (miel pur par exemple), la démarche du projet et la construction de prix équitables sont ainsi mieux valorisés. Dans cette même dynamique, Mathieu GOINARD, stagiaire français, a fait son arrivée sur le terrain fin mai pour faciliter la création de nouveaux supports de communication (flyers, poster, affiches…), ceci dans le but d’augmenter le rayonnement de l’association dans la région. Les premiers pots de miel utilisés en 2017 étaient en plastique. En 2018, l’utilisation de pots en verre a été privilégiée pour limiter la consommation de plastique. De plus, l’association consigne les pots auprès des consommateurs pour les sensibiliser à la réduction des déchets. L’association a également développé un réseau de 6 boutiques qui commercialisent les produits issus du projet (miel, café, huiles essentielles). Cela a permis à l’association d’intégrer plusieurs réseaux locaux de vente en circuit court. Chaque mois, les produits sont également présentés lors de ferias à La Paz, permettant ainsi à l’association de se faire connaitre et de sensibiliser au-delà de la région de Coroico. Sensibilisation Les activités de sensibilisation ont pu reprendre mi-mars à destination de 3 écoles primaires, soit 90 enfants. Des jardins scolaires ont été mis en place avec Veronica MAMANI AZUCENA, ingénieure agronome bolivienne responsable du volet pédagogique. Corazon del Bosque a pu accompagner les enfants dans la création des jardins, la plantation des différentes cultures potagères et la réalisation de composts. La première récolte a eu lieu au mois de juin 2018 avec des radis, des navets, des salades, des haricots, etc… Télécharger le rapport semestriel en PDF !

  • Rezin, quand les lunettes s'engagent pour la planète

    Rezin est spécialiste de l'optique et plus largement des accessoires à base de matériaux naturels et innovants. A l'occasion de leurs 4 ans, Rezin a souhaité réaffirmer ses engagements avec le lancement d'un programme de mécénat, auprès de Coeur de Forêt, mais également de l'association 1001 fontaines. Comment ont-ils choisi de soutenir ces deux associations ? "Nos associations partenaires ont été choisies pour leurs engagements, la qualité de leur travail, leur altruisme et leur sérieux. Chacune d’entre elle est un acteur engagé et bien implanté sur son territoire de prédilection, à l’échelle locale." Rezin. Rezin est parti de trois constats édifiants pour sélectionner les causes à soutenir : 800 MILLIONS d’individus dans le monde ne bénéficient d’aucune source d’eau potable, 80 % des espèces végétales du globe assurent leur reproduction grâce aux abeilles, 15 MILLIONS d’hectares de forêt disparaissent chaque année dans le monde. C'est donc auprès des projets Coeur de Forêt Madagascar, où Rezin participera au reboisement de l'île, et du projet Coeur de Forêt Bolivie où c'est la préservation des abeilles qui sera visé par le partenariat que l'entreprise s'est engagée. Rezin s'engage à travers deux dispositifs de mécénat : - le "produit-partage", où 2€ seront reversés par produit vendu sur son site internet. - le "micro-dons" qui propose à ses clients de réaliser eux aussi un don au moment de leur achat en ligne. Retrouvez les informations concernant leur engagement également sur le site de Rezin : https://rezinwood.com/fr/manifesto Découvrez également la nouvelle collection de montres lancée en ce moment sur la plateforme Kickstarter !

  • [Que sont-ils devenus ?] Chloé Kempen, de Madagascar à la Normandie.

    Chloé Kempen, 24 ans, est ingénieure agronome de formation. Elle a vécu plus d'un an à Madagascar grâce à son expérience de service civique avec Cœur de Forêt avant de retourner en France, en Normandie. Elle revient sur son expérience à Antsirabe au sein du projet Cœur de Forêt. Qu’est-ce qui t’a poussé à t’engager dans un volontariat avec Cœur de Forêt ? J'ai découvert l’offre en ligne pour le poste de chargé d'expérimentation agronomique et je l’ai trouvée très intéressante. J’ai directement postulé pour tenter l'expérience. Je ne connaissais pas l’association mais très vite, je me suis renseignée sur les projets et j’ai rapidement adhéré au fonctionnement général de Cœur de Forêt et à sa vision du développement. Quelles ont été tes missions pendant le volontariat ? J'ai été responsable de la rédaction et de la mise en place des protocoles d'expérimentation agronomique sur le géranium. Il s'agit vraiment d'un beau projet ! Le géranium est une plante à forte valeur ajoutée et génère des revenus importants une fois distillée pour obtenir de l’huile essentielle. Or à Madagascar, le salaire moyen des producteurs est très faible. L’association Cœur de Forêt développe des activités qui permettent aux communautés locales d’accéder à des compléments de revenus réguliers, tout en préservant l’environnement. Il se trouve que dans ce pays, la filière des huiles essentielles n’est pas encore très structurée : manque de connaissances techniques, peu de moyens financiers… Rares sont les petits producteurs qui se lancent dans la production d’huiles essentielles. Mon rôle a été de tester la culture du géranium en plein champ selon différents facteurs agronomiques, notamment des essais en bio-fertilisants, en associations culturales et en agroforesterie. Qu’as-tu tiré de cette expérience ? Qu’est-ce que cela t’a apporté ? J’ai adoré travailler avec l'équipe locale sur Antsirabe et toucher à tout. Dans une petite structure, on apprend vite à être polyvalent : faire de la comptabilité, gérer des partenaires comme faire du reporting, se déplacer sur le terrain et mettre la main à la patte dans les champs... Plus personnellement, j'ai également noué une très belle amitié avec mon collègue Bruto, responsable agronomique du projet. Quelle est ta situation aujourd’hui ? As-tu des projets pour l’avenir ? Après mon volontariat pour Coeur de Forêt, j'ai occupé un poste de manager dans une société de paysagisme à Tananarive, la capitale. Je suis désormais en Normandie où je travaille pour la Chambre régionale d'agriculture en tant que chargée de mission "Filières", notamment sur les Plantes Aromatiques et Médicinales (PAM). Quel est ton plus beau souvenir pendant ton volontariat à Antsirabe ? J'ai beaucoup apprécié les journées de campagne de reboisement. Ce sont des journées très intenses, surtout physiquement, mais avec toute l'équipe c'est super! Levée à 5h du matin pour terminer en fin d'après midi seulement lorsque les arbres sont tous plantés. Il faut gérer un grand nombre de personnes du Fokotany (400 en moyenne) venues participer au reboisement. Il y a toujours des imprévus, on court partout, on plante, on croise les collègues en sueur… Mais c'est génial ! En plus, on mange un repas collectif préparé sur le site de reboisement à midi. Ambiance garantie ! Que pourrais-tu dire à des jeunes qui hésitent à se lancer dans une expérience de volontariat avec Cœur de Forêt ? Ne pas hésiter ! Si les projets de Cœur de Forêt leur plaisent, alors il faut se lancer pour la découverte et l'apprentissage, le tout dans une super ambiance !

  • [Sur le terrain] Que s'est-il passé au mois de mai ?

    Depuis le mois d’avril 2018, nous vous donnons rendez-vous tous les mois pour un petit résumé des activités sur les projets ! Très bonne lecture à vous. En Bolivie, la pépinière de la parcelle expérimentale d’environ 500m² avance bien : nous prévoyons la plantation de 2 variétés de café différentes et les trouaisons pour environ 100 plants de ces cafés et d’essences forestières sont en cours de réalisation. Ne manque plus que le substrat, actuellement en cours d'acheminement. Junior, le technicien de suivi des cultures de café va tester prochainement différentes doses de chaux afin de mieux réguler l'acidité des sols. Nous entamons sur le volet reforestation, le début de la sélection des producteurs pour la certification RAINFOREST. Nous allons ainsi capitaliser l’ensemble des informations concernant les producteurs afin de déterminer s’ils peuvent ou non entrer dans le processus de certification. Notre technicien agroforesterie termine actuellement les relevés GPS ainsi que le suivi technique des producteurs impliqués. Concernant l’apiculture, 13 ruches ont été distribuées à 13 nouveaux bénéficiaires et la période de production de la propolis est également achevée. Au niveau de l’appui à la commercialisation, les recherches et démarches administratives sur la création d’une société de commercialisation en Bolivie se poursuivent. Le diagnostic agraire, quant à lui, est toujours en cours de réalisation, il permettra de répondre à des questions telles que : quelles plantes associer à la coca afin de réduire l’impact environnementale de cette culture et diversifier les revenus des producteurs ? Quelles sont les choix de variétés de café faits par les producteurs de la région ? Quelle est la meilleure solution pour la production et la distribution des plants de café ? Quelle est la rentabilité des parcelles pour les producteurs en fonction des surfaces et de la main d’œuvre ? Quelles sont les organisations adoptées pour le partage de matériel au sein des organisations de producteurs de la région ? Quelle organisation adopter pour l’utilisation de fertilisant par les producteurs (production, don, formation pour production autonome, vente) ? La mise en place d’un système agroforestier café / avocat est-il pertinent ? Il comprendra également une étude plus approfondie de la filière Café afin de mieux identifier les acteurs concernés, évaluer la génération de valeur ajoutée, les modalités de regroupements des producteurs et la fixation des prix. En Indonésie, la création d’une gamme de savons est toujours en test, notamment grâce à la distribution de savons à des utilisateurs tests. Les savons présentis seront principalement à base d’huiles végétales locales, d’huile essentielle (à hauteur de 3%) et de café en poudre ou poudre de riz noir pour la couleur. La réflexion sur le packaging est également en cours, avec une partie de la gamme en indonésien pour le public local et une partie en anglais pour les touristes. L’inventaire botanique s’est bien déroulé, les résultats seront disponibles d’ici la fin du mois de juillet. Sur le projet Madagascar Antsirabe, l’installation dans les nouveaux locaux s’est poursuivi. Et le passage de l’expert-comptable est venu clôturer les comptes 2017. La reforestation d’environ 1000 arbres a été réalisé à Ibity, près de notre plateforme d’expérimentation. Pendant que sur Equimada Emilie et Bruto travaillent sur la modélisation du plan d'exploitation : nature des cultures, préparation du terrain, approvisionnement en boutures... un travail de réorganisation des producteurs a eu lieu, avec de nouvelles règles de participation.

  • Les ODD et Coeur de Forêt, une passion commune !

    A l’occasion de la semaine du développement durable du 30 mai au 5 juin, nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir ce que sont les Objectifs de développement durable et comment Cœur de Forêt participe à leurs accomplissements. Très bonne lecture à tous. Les Objectifs de développement durable, qu’est-ce que c’est ? Les Objectifs de développement durable (ODD), également nommés Objectifs mondiaux, sont un appel mondial à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger la Planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité. Ces 17 Objectifs s’appuient sur les succès des Objectifs du Millénaire pour le développement, tout en y intégrant de nouvelles préoccupations telles que les changements climatiques, la paix et la justice, entre autres priorités. Ces objectifs sont étroitement liés les uns aux autres, le succès de l’un dépendant souvent de la résolution de problématiques généralement associées à un autre objectif. En reposant sur le partenariat et le pragmatisme, les ODD visent à faire dès maintenant les bons choix pour améliorer, de manière durable, le sort des générations futures. Ils proposent à chaque pays une marche à suivre et des cibles claires, en accord avec ses priorités et les défis écologiques globaux. Les ODD sont un programme destiné à ne laisser personne de côté. Ils visent à éradiquer la pauvreté en s’attaquant à ses causes, et à rassembler pour changer véritablement les choses, pour les Hommes comme pour la Planète. Pourquoi Cœur de Forêt s’inscrit dans cette démarche ? Cœur de Forêt agit depuis 2005 pour la protection des forêts et des Hommes à travers des programmes de reforestation mais également grâce à l’appui des petits producteurs pour une autonomisation financière durable à partir des ressources issues des forêts. A ce titre nous participons à la réalisation des Objectifs suivants : Pas de pauvreté (n°1) : le travail de développement économique réalisé par Cœur de Forêt vise à donner aux producteurs partenaires de meilleurs moyens financier afin de subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille. Faim « Zéro » (n°2) : le développement d’activités maraichères en compléments des productions à visée économique permet d’améliorer l’alimentation des producteurs partenaires. Bonne santé et bien-être (n°3) : la diffusion des huiles essentielles à prix coutant vers des centres de soins (à Madagascar) permet d’améliorer la santé des populations locales. Le travail sur l’alimentation et le développement économique des populations bénéficiaires participe également à cet objectif. Eau propre et assainissement (n°6) : sur certains projets (Indonésie), l’installation d’un accès à l’eau a permis à de nombreuses familles de bénéficier de l’eau potable. Énergie propre et d’un coût abordable (n°7) : le travail de reforestation et de gestion durable des forêts mené à travers le monde permet de préserver la seule ressource 100% renouvelable et abordable : le bois. Travail décent et croissance économique (n°8) : notre travail sur la traçabilité des filières de production permet d’avoir une visibilité sur l’ensemble de la chaine de valeur et ainsi garantit des produits équitables où les producteurs sont rémunérés de manière juste. L’installation de matériel de transformation (alambics pour la production d’huiles essentielles, presses végétales pour la production d’huiles végétales, extracteurs pour la production d’extraits tels que celui de vanille) permettent une relocalisation de la capacité de production chez les petits producteurs qui peuvent ainsi générer une meilleure plus-value. Consommation et productions responsable (n°12) : à travers l’installation de modèle agroforestiers, la recherche sur l’efficacité énergétique de nos alambics, la valorisation des produits de la forêt autre que le bois pour garantir une gestion durable et viable de la forêt, et à travers le travail de sensibilisation réalisé auprès des populations locales et en France nous participons à la promotion d’une consommation et d’une production responsable qui protège la forêt et les Hommes. Vie aquatique (n°14) : à travers le rôle de filtration et de structuration des sols des forêts, nos actions de préservation et de reboisement permettent indirectement de préserver la vie aquatique. Vie terrestre (n°15) : à travers le rôle de support de biodiversité que joue la forêt au niveau de sa flore, de sa faune dans la forêt elle-même et dans ses sols, nos actions de préservation et de reboisement permettent de restaurer la vie terrestre. Consultez notre rapport d'activité par ici ! Qu’impliquent les 17 ODD proposés ? Les 193 pays membres de l'ONU ont défini ainsi les Objectifs de développement durable (ODD) : Pas de pauvreté : sous toutes ses formes et partout dans le monde Faim « Zéro » : éliminer la faim et la famine, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable Bonne santé et bien-être : donner aux individus les moyens de mener une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tous les âges Éducation de qualité : veiller à ce que tous aient accès à l’éducation et promouvoir des possibilités d’apprentissage de qualité dans des conditions équitables tout au long de la vie Égalité entre les sexes : parvenir à l’égalité des sexes en autonomisant les femmes et les filles Eau propre et assainissement : garantir l’accès de tous à des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau Énergie propre et d’un coût abordable : garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et renouvelables à un coût abordable Travail décent et croissance économique : promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous Industrie, innovation et infrastructure : mettre en place une infrastructure résistante, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation Inégalités réduites : réduire les inégalités entre les pays et en leur sein Villes et communautés durables : créer des villes et des établissements humains ouverts à tous, sûrs, résistants et durables Consommation et productions responsable : instaurer des modes de consommation et de production durables Mesures relatives à la lutte contre le changement climatique : prendre des mesures d’urgence pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions Vie aquatique : conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable Vie terrestre : préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité Paix, justice et institutions efficaces : promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer à tous l’accès à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes Partenariats pour la réalisation des objectifs : revitaliser le partenariat mondial au service du développement durable et renforcer les moyens de ce partenariat Les pays promettent aussi de lutter contre le changement climatique. Tous les objectifs intègrent la protection de l'environnement. Quel est le rôle du PNUD dans tout ça ? Entrés en vigueur en janvier 2016, les ODD vont continuer à orienter les politiques et le financement du PNUD pour les 15 prochaines années. En tant que chef de file en matière de développement au sein des Nations Unies, le PNUD occupe une position unique pour contribuer à mettre en œuvre les Objectifs par le biais des activités qu’il mène dans 170 pays et territoires. Leur plan stratégique est axé sur des domaines essentiels, dont la réduction de la pauvreté, la gouvernance démocratique et la consolidation de la paix, les changements climatiques et le risque de catastrophes naturelles, ainsi que les inégalités économiques. Le PNUD aide les gouvernements à intégrer les ODD dans leurs politiques et projets nationaux de développement. Cette activité est déjà en cours : ils aident de nombreux pays à accélérer les progrès déjà réalisés dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le développement. Grâce à leurs précédentes initiatives visant un ensemble simultané d’objectifs, ils ont acquis une précieuse expérience et une compétence politique éprouvée pour faire en sorte d’atteindre tous ensemble les cibles fixées par les ODD d’ici à 2030. Mais le PNUD ne pourra pas atteindre ces objectifs seul. Atteindre les ODD impliquera que les gouvernements, le secteur privé, la société civile et les citoyens agissent de concert.

  • [Agenda du forestier] Que faire dans ma forêt au mois de mai ?

    En Mai, c’est le moment de penser à : - Réaliser le 1er passage de « dégagement » des plantations et des jeunes plants naturels. L'objectif ? Maîtriser la végétation concurrente durant les premières années. Cette concurrence est redoutable au niveau de l'accès à la nourriture, à la lumière, au au risque d’étouffement voir de déformation pour les jeunes plants. Il est conseillé de pré-repérer les plants de régénération naturelle. Utiliser la débroussailleuse à dos avec un outil adapté à la végétation (fil, lames 3 dents ou lame à dents recourbées) et bannir tout herbicide. Ce travail est à raisonner selon l’âge et la reprise des plants, en maintenant un gainage les années suivantes. - D’entretenir les « cloisonnements » (passage d’engins) et des « layons d’exploitation » (passage d’homme) : cela facilitera grandement l’accès aux chantiers, la sortie des bois et tous les petits et grands travaux d’amélioration de votre parcelle. Bien pensées et entretenues, ces différentes voies limitent la dégradation du sol, des bois et du milieu. Allez : au travail !

  • Volontariat Bolivie : Appui au développement agricole

    Résumé de la mission : Appui au développement agricole État de l'offre : Pourvue Date : Juillet 2018 Durée : 12 mois Missions : - Capitalisation des techniques existantes auprès de partenaires boliviens et d’Amérique du Sud pour la mise au point de techniques de culture biologiques et adaptées aux terrains accidentés : terrassement, fertilisation et lutte biologique, lutte contre l’érosion des sols, association d’espèces, - Établissement de modèles agroforestiers permettant d’augmenter le nombre d’espèces valorisées, - Appui au suivi technique des producteurs accompagnés dans le cadre du projet : méthodologie de suivi, suivi de l’application des fertilisants biologiques, suivi des expérimentations agricoles de réhabilitation, suivi des récolte, qualité et rendements, - Étude du Genre dans la zone du projet - Appui au suivi des activités de production de café et miel. Télécharger la Fiche de poste Envoyez votre candidature à recrutement@coeurdeforet.com

  • Volontariat France : Jardin Collectif & Vie asso

    Résumé de la mission : Appui à la vie associative et à la coordination d’un jardin collectif, permacole et pédagogique État de l'offre : Pourvue Date : dès que possible Durée : 12 mois Missions : - Appuyer la Responsable Communication & Evènementiel : recherche et dynamisation des bénévoles, édition des certificats d’adoption d’arbres et des reçus fiscaux, animation du site internet - Participation aux évènements de l’association (salons, AG, formations, …) - Appuyer le/la Responsable de la Ruche Qui Dit Oui ! portée par Coeur de Forêt à Noisy-le-Grand : animation, newsletter, préparation des stands, accueil du public, … - Appuyer le montage du projet : définition des objectifs, réalisations, indicateurs, planning et budget - Coordonner les différents acteurs du projet (3 associations, implication de la commune, écoles), Préparer et Animer les réunions de comité de pilotage - Coordonner les activités terrain du projet : plan d’aménagement et de cultures, du programme pédagogique (cibles, thématiques, référentiel, animations en lien avec les enseignants des écoles), réalisation des actions au jardin Télécharger la Fiche de poste Envoyez votre candidature à recrutement@coeurdeforet.com

  • Volontariat Indonésie : Développement agricole

    Résumé de la mission : Appui au développement agricole des producteurs État de l'offre : Pourvue Date : mai 2018 Durée : 12 mois Missions : - Recherche & Développement sur les techniques de production : modèles agroforestiers, préservation des sols, fertilisation, association de culture - Accompagner l’animateur technique agricole lors des visites de suivi des bénéficiaires et appui aux groupements de producteurs - Appui aux producteurs sur leurs techniques de cultures Télécharger la Fiche de poste Envoyez votre candidature à recrutement@coeurdeforet.com

  • Volontariat Bolivie : Développement économique (ESS)

    Résumé de la mission : Appui au développement économique - projet Coeur de Forêt Bolivie État de l'offre : Pourvue Date : mai 2018 Durée : 12 mois Missions : - Détermination des orientations stratégiques, des objectifs à atteindre et des moyens à mettre en œuvre (Business Plan, pilotage de trésorerie etc.) - Encadrement des salariés de la structure sur les activités : suivi des commandes, des approvisionnements, des ventes, des stocks et de la comptabilité - Amélioration et Formation des équipes à des nouvelles procédures ou responsabilités - Prospection des canaux de distribution, définition d’un réseau de vente et élargissement du réseau sur le marché local et à l’exportation - Étude de cas sur le commerce équitable en Bolivie et capitalisation des pratiques & Recherches sur les principes et les applications de l’Économie Sociale et Solidaire en Bolivie et modalités d’intégration au sein du projet - Réalisation des outils marketing et de communication Télécharger la Fiche de poste Envoyez votre candidature à recrutement@coeurdeforet.com

  • [Bonne nouvelle] Notre projet France sélectionné par Mon projet pour la Planète

    Plan climat : mon projet pour la planète Le ministère de la Transition écologique et solidaire, l'Ademe et l'Agence française pour la biodiversité (AFB) ont lancé un appel à initiatives citoyennes « Mon projet pour la planète » le 16 novembre 2017. Cette démarche proposait à des personnes morales (association, start up…), de déposer leur projet sur la plateforme dédiée, dans trois domaines : l'énergie, l'économie circulaire et la biodiversité. Parmi plus de 1200 porteurs de projets, 419 ont été retenus pour leur sérieux, dont le projet Cœur de Forêt « Les petites forêts françaises au service de la biodiversité et de l'adaptation aux changements climatiques ». (Voter pour le projet) La suite ? Les projets lauréats sont ensuite choisis par les citoyens du 12 avril au 11 mai 2018. Le site « Mon Projet pour la Planète » est accessible à tous les citoyens pour voter pour leurs projets préférés et sélectionner les meilleurs projets à leurs yeux. Ceux ayant reçu le plus de votes bénéficieront d’un accompagnement financier de l'Ademe et de l'Agence française pour la biodiversité. Nous avons donc besoin de vous pour faire grimper les votes du projet Cœur de Forêt ! La phase de votes est actuellement ouverte, et ce jusqu’au 11 mai 2018. Le projet Cœur de Forêt France d’appui aux petites forêts françaises 4ème domaine forestier européen, la France possède une importante forêt qui couvre près de 30% du territoire métropolitain. Celle-ci est caractérisée par un fort morcellement du fait qu’elle appartient à près de 3,7 millions de français, soit 1 français sur 20. Loin d’être de grands propriétaires terriens, 2,2 millions de propriétaires possèdent moins d’un hectare de forêt. Ce morcellement, l’éloignement géographique des propriétaires et le manque de connaissance sur la forêt ont conduit à un abandon des forêts françaises. Les conséquences ont été aggravées par les tempêtes successives de 1999 et 2009 qui ont laissé des forêts dévastées. (Voter pour le projet) De plus, les changements climatiques que nous vivons actuellement impactent les forêts. Les conditions climatiques peuvent changer rapidement mais la forêt, elle, peut mettre plusieurs siècles à s’adapter à de nouvelles conditions. L’évolution vers des hivers doux ou au contraire très froids, aura un impact sur les aires de distribution des ravageurs et pathogènes. De même pour l’intensification des périodes de sècheresse ou d’inondations, qui peuvent décimer des parcelles entières si les essences plantées ne sont pas assez diversifiées. L’enjeu du projet Cœur de Forêt lancé en 2017 est de préserver les forêts françaises pour faire face au changement climatique qui les menace. Pour cela, le projet agira sur l’amélioration de la forêt, la plantation d’arbres permettant une diversification des essences et une gestion de la forêt en « futaie irrégulière ». Cette gestion douce a de multiples avantages. Elle préserve les conditions de vie stable pour la faune et la flore, augmente la résilience de la forêt et favorise la régénération naturelle des arbres. De plus elle s’harmonise au mieux avec le cycle naturel des forêts. Les actions seront ciblées auprès des petites parcelles de moins de 10 hectares et un travail conséquent sera mené afin de mobiliser et sensibiliser les propriétaires à la gestion durable et collective de leur forêt. Enfin, Cœur de Forêt accompagnera le développement de solutions de valorisation du bois et produits forestiers non ligneux de ces petites parcelles de forêts afin de diversifier les revenus des propriétaires leur permettant d’entretenir à long terme la forêt. En quoi notre projet répond-il à l’intérêt général ? Un enjeu de taille Depuis 2005, Cœur de Forêt mène des projets de préservation de la forêt à l’international. Jusqu’à présent, la France n’était pas une zone privilégiée car non sujette à la déforestation. Cependant, aujourd’hui les enjeux de la forêt française ne sont pas à négliger. D’une part, près de 30% du territoire de la France est couvert par la forêt mais paradoxalement, celle-ci ne répond pas aux besoins des industriels français, ce qui entraine l’importation de bois. D’autre part, 75% de la forêt française appartient à des privés avec un morcellement des parcelles qui a conduit à l’abandon de celles-ci. Sans action, la forêt française privée va se fragiliser face aux catastrophes écologiques qui bouleversent les écosystèmes forestiers. Une nouvelle dynamique voit le jour avec la mobilisation des pouvoirs publics. En témoigne le Programme National de la Forêt et du Bois présenté en mars 2016 par Stéphane Le Foll, Ministre de la l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, pour préparer la forêt française au changement climatique tout en stimulant la production. Un sujet de société 75% de la forêt française de métropole appartient aux particuliers, soit 3,7 millions de français. Ces forêts sont particulièrement morcelées : 2,2 millions de propriétaires possèdent moins d’un hectare de forêt. Seuls 50 000 propriétaires possèdent plus de 25 ha et représentent les ¾ de la commercialisation des bois issus de forêts privées. Il existe donc près de 3 millions de français, soit 1 français sur 20, qui possède un patrimoine forestier mais ne l’exploite pas pour diverses raisons et causes : trop petites surfaces, méconnaissances, éloignement géographique, problème de repérage des parcelles, volonté de laisser la nature faire, … (Voter pour le projet) La forêt privée « abandonnée » et fragilisée Dans le monde comme en France, la forêt est un véritable poumon, capteur de CO2, abris de la biodiversité, régulateur de la ressource en eau et de la qualité de l’air, protecteur des sols et producteur de produits et services. Pourtant, la forêt française même si elle est en croissance (elle a doublé depuis 1850), se fragilise. Le manque d’entretien et d’éclaircies régulières ont pour conséquences de limiter le renouvellement des arbres, leur enracinement et de les rendre plus vulnérables aux conditions extrêmes qui touchent la métropole (inondations, sécheresse, vents violents). Les modifications climatiques sont trop rapides pour une adaptation de la forêt et il s’avère nécessaire d’accompagner la régénération des forêts et les plantations d’espèces variées pour fortifier les forêts. Parallèlement, il faut aider les propriétaires de petites forêts pour qui la redynamisation des forêts atteint des prix prohibitifs. La forêt, une économie durable et locale La forêt française représente aussi un véritable potentiel économique pour les territoires ruraux bien souvent délaissés. Depuis quelques années des innovations redonnent au bois une seconde vie que ce soit pour la construction, l’ameublement, le bois énergie, le bois chimie, ... La forêt française représente près de 440 000 emplois, soit plus que l’industrie automobile ! Les forêts fournissent aussi de nombreux autres services et produits : tourisme, loisirs, aliments (champignons, truffe, sève, miel, …), arbres fourragers, plantes aromatiques, cosmétiques et médicinales. La forêt, une pédagogie nécessaire pour entretenir ce patrimoine La forêt française tient une place importante dans le cœur des français mais ceux-ci la connaissent peu. Lieu de randonnée, de balade sportive, de détente, … L’entretien d’une forêt peut paraitre agressif car certains arbres sont coupés. Il est donc nécessaire de sensibiliser l’opinion publique à la gestion durable qui est la clé pour maintenir une forêt vigoureuse et pour transmettre un patrimoine riche aux générations futures. (Voter pour le projet) En quoi notre projet est-il innovant ou pionnier ? Le projet est innovant à travers notre positionnement et les choix stratégiques que nous avons fait pour son développement : Le statut d’association d’intérêt général de Cœur de Forêt ainsi, son expérience depuis 2005 dans la reforestation, le développement de filières de PFNL ainsi que ses nombreux partenariats avec des entreprises (aromathérapie, cosmétique, parfumerie). La filière française de la Forêt et du Bois est déjà composée de multiples acteurs qui agissent avec connaissances et expériences sur le terrain. Notre rôle est d’apporter une complémentarité à ces acteurs grâce à notre regard extérieur et l’expérience acquise dans nos projets à l’international. Nous apportons de l’innovation dans la diversification des activités de la forêt. Notre approche nous permet de toucher et sensibiliser le grand public ainsi que d’impliquer les entreprises françaises afin de véhiculer les enjeux de la forêt française. La diversification des plantations, notamment à travers des modèles agroforestiers, permet de mieux faire face aux changements climatiques, et de favoriser l’adaptation de la forêt. Ex : les peuplements de hêtre, le frêne français sont fragilisés par les fortes périodes de sécheresse et par la propagation de certains pathogènes. Sur le projet en 2017, nous avons planté 36 espèces différentes d’arbres et arbustes. La mise en place d’une gestion douce de la forêt garantit l’absence de coupe rase, la permanence d’un couvert forestier qui protège de l’érosion des sols, un habitat pérenne pour la faune et la flore et une régénération naturelle favorisée. La réflexion intergénérationnelle dans le choix des projets et propriétaires sélectionnés garantit la pérennité des actions et porte une vocation pédagogique forte. De plus cet accompagnement invite les français à se reconnecter à la forêt. Notre modèle d’intervention inclut la valorisation des bois locaux et la recherche de débouchés autour des PFNL (Produits Forestier Non Ligneux). Une meilleure valorisation de la ressource en bois en sélectionnant les arbres d’intérêt permet d’éviter l’envoi systématique en bois de chauffe ou papeterie et donne la possibilité aux propriétaires bénéficiaires du projet de mieux valoriser leur forêt et ainsi d’autofinancer son entretien. (Voter pour le projet) [Plus d’infos] Objectifs détaillés, planning d’activités, indicateurs, etc… : le dossier complet est disponible directement sur le site « Mon Projet pour la Planète » où vous pouvez voter pour nous.

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