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Dans quelques jours, des milliers de Français célébreront la Chandeleur, une fête qui ne date pas d’hier. Historiquement, la date du 2 février marque la fin de l’hiver et donc le retour du travail agricole. Pour célébrer cette reprise, les paysans préparaient des crêpes, en utilisant la farine excédentaire de l’année précédente. Mais en plus de cuisiner des crêpes, la condition sine qua none pour une Chandeleur réussie, c’est de les faire sauter ! Incarnant la fertilité des récoltes passées, ces disques de pâte promettent une année prospère lorsqu’on les fait tournoyer. Pour une année 2024 fructueuse, réservez votre 2 février : faites sauter la crêpe avec votre main droite tout en tenant une pièce de monnaie dans votre autre main ! Vendredi près de 90% des Français joueront aux acrobates pour déguster en moyenne, 5 crêpes par personne. Qu’elles soient faites maison ou achetées chez nos commerçants, des milliers de litres de pâte à crêpes couleront à flots. Mais connaissez-vous l’impact de cette fête de l’abondance et de son emblématique pâte à crêpes ? Pour réaliser une pâte à crêpes, on ne manque pas d’idées. Sur internet, des centaines de recettes vous permettent de réaliser des crêpes « gourmandes », « rapides » ou même « inratables ». On retrouve généralement les mêmes ingrédients : du lait, des œufs, de la farine, de la vanille. Et elles seront majoritairement garnies de pâte à tartiner ou de chocolat. Derrière ces ingrédients devenus incontournables ?  Un impact important sur la déforestation mondiale. Les ingrédients qui transportent de la déforestation importée jusque dans nos crêpes Dans le monde, 40% de la déforestation mondiale est due à l’agriculture commerciale. Concrètement, des forêts tropicales sont détruites pour produire des denrées agricoles qui sont ensuite exportées vers des pays comme la France. À notre niveau, c’est donc une déforestation importée sur notre territoire. Vous nous voyez venir ? Cette déforestation importée se retrouve dans nos assiettes, et notamment dans certains ingrédients de notre pâte à crêpe traditionnelle. Nous participons donc indirectement à la déforestation, à des milliers kilomètres de chez nous. À l’occasion de la Chandeleur, profitons de ce moment idéal de partage pour réfléchir à nos consommations avec nos proches. Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir le lien entre ces différents ingrédients et la déforestation. Prendre conscience de l’impact de notre alimentation, c’est la première étape pour trouver des alternatives qui ne détruisent plus les forêts ! Derrière les œufs et les produits laitiers se cache le soja : 1ʳᵉ cause de déforestation importée en France. Et pourtant, peu de français l’inscrivent sur leur liste de courses. En réalité, elle sert à nourrir nos élevages. 50 % du soja importé en Union Européenne est destiné́ à l’alimentation des élevages de volaille (poulets de chair et poules pondeuses) et 23 % du soja importé en Union Européenne est destiné à l’alimentation de l’élevage bovin (vaches laitières et bovins allaitants). La garniture de nos crêpes, entre pâte à tartiner et chocolat fondu : Chaque année, environ 3 millions de tonnes de chocolat sont consommés dans le monde, dont 60 % en Europe. La culture de cacao est l’une des principales causes de déforestation dans le monde, derrière l’élevage bovin, la culture du soja et la production d’huile de palme. On estime que sa culture a détruit une surface équivalente à la taille de la Belgique entre 1998 et 2008. Malgré une forte médiatisation de l’impact néfaste de l’huile de palme ces dernières années, les leaders de la pâte à tartiner continuent d’utiliser cet ingrédient. 40 % de la production d’huile de palme génère de la déforestation illégale, responsable de la disparition des forêts tropicales en Asie du Sud-est, notamment Indonésie et Malaisie. Les solutions pour une pâte à crêpes zéro déforestation ? Minimisez les produits importés et sans labels bio, ni équitable :  Œufs, laits et cacao sont des produits du quotidien. Difficile de s’en passer, mais il est possible de sélectionner des produits avec un impact moindre. Pour les produits importés tels que le cacao, afin de minimiser son empreinte forêt, privilégiez les marques apportant des garanties environnementales suffisantes (ex : Rainforest Alliance, UTZ, etc.), issues du commerce équitable. Quant aux produits animaliers, pour éviter la déforestation, choisissez du lait et des œufs bio. La réglementation biologique interdit de nourrir les animaux avec des aliments OGM. Or, savez-vous que la grande majorité du soja cultivé au Brésil est issu de semences transgéniques (OGM) ? Une solution détournée mais efficace pour éviter de consommer des œufs ou du lait alimentés par le soja brésilien.  Une autre solution « cruelty free » (sans exploitation animale), ce sont les alternatives végétales : boissons à base d’avoine, de cajou, de riz, d’amandes et bien d’autres. Il y en a pour tous les goûts pour remplacer le lait de vache. Et pour les œufs, il existe aussi des alternatives vegan ou quelques recettes à la fécule de maïs pour lier votre pâte. Enfin, dur de rayer la vanille de sa liste de courses. Souvent cultivée de manière intensive, s’avèrent aussi gourmandes pour votre pâte à crêpes que pour les forêts à Madagascar. Découvrez les dérives de la filière mondiale de vanille, ainsi que les solutions pour une vanille éthique sur notre article dédié. Pour une chandeleur réussie, découvrez notre recette de pâte à crêpes zéro-déforestation avec des gousses de vanille éthique ! Pour surprendre vos convives à la Chandeleur avec une pâte à crêpes originale, nous venons à votre rescousse ! Découvrez cette recette dans notre article dédié. Et pour réaliser une pâte à crêpes au bon goût de vanille, nous vous proposons également de commander la vanille équitable produite sur notre projet en Indonésie. En faisant un don sur notre crowdfunding vous recevrez en contrepartie des gousses de vanille. Plus d'informations sur cette campagne sur notre page dédiée. Sources :  Rapport de l’Empreinte Forêt des français . Envol Vert, 2018, Etude Opinon Way, novembre 2016

En Indonésie, nous relevons un défi d’ampleur : lutter contre la déforestation sur l’île de Florès. Sur cette île enclavée, les populations ont recours à la culture sur brûlis, une pratique qui remplace les forêts et leur biodiversité pour faire place à l’agriculture et à l’élevage.  Cette déforestation est en progression et atteint de plus en plus de zones encore riches en biodiversité. Elle ne pourra être stoppée que par la mise en place de solutions économiques et d’une forte sensibilisation des populations ! Chez Cœur de Forêt, nous avons décidé d’éteindre cette déforestation à sa racine. En Indonésie, nous transmettons des techniques de productions agricoles durables aux petits producteurs locaux. Pour ce faire, nous accompagnons les populations vers des cultures agroforestières qui leur permettent de subvenir à leurs besoins, mais également d’avoir des revenus équitables. Le tout, dans le respect des forêts alentours ! Car pour assurer la préservation des forêts sur le long terme, il faut que l’agriculture interagisse positivement avec ces forêts, première source de leur destruction. La culture de vanille, une alliée face à la déforestation La culture de vanille s’est avérée idéale en tant qu’alternative à la culture sur brûlis. Premièrement car le vanillier est une plante de sous-bois, dont la liane pousse en grimpant le long des arbres. Mais également, car grâce à ses gousses consommées dans le monde entier, c’est une culture de rente qui offre une nouvelle source de revenus aux petits producteurs. Ainsi, plutôt que de brûler les forêts pour installer des parcelles agricoles, les producteurs profitent des sous-bois pour cultiver cette liane précieuse. Climat, ombrage et matière organique environnante, le sous-bois est le lieu optimal pour cultiver de la vanille à moindres frais ! Mais surtout, ce mode de culture co-bénéficie aux forêts comme aux populations indonésiennes. Une forêt en bonne santé donnant naissance à une vanille de qualité, les populations ont la garantie de voir naître de belles gousses de vanille verte et deviennent les premiers gardiens de ces forêts. Vous aussi, soutenez le développement de notre filière durable sur le projet Indonésie ! Plus que quelques jours pour commander notre vanille équitable et la recevoir à temps pour la Chandeleur. Faites un don sur notre campagne et recevez en contrepartie le lot de gousses de vanille de votre choix : Cette campagne de crowdfunding est bien assimilable à un don. Pour récompenser votre solidarité, vous recevrez contrepartie du montant de votre soutien, un lot de 2 à 20 gousses de vanille ! (De quoi faire beaucoup de crêpes). Plus d'informations sur cette campagne sur notre page dédiée.

Mieux produire c’est important, mieux commercialiser pour une rétribution juste des producteurs, c’est encore mieux ! Sur le projet Indonésie, nous accompagnons et formons des dizaines de producteurs de vanille au sein d’une seule coopérative : “Papa gege”. Mois après mois, nous apportons à ces producteurs un suivi régulier de la formation à la récolte de la vanille. Mais surtout, nous protégeons ces bénéficiaires des fluctuations de prix qui frappent le marché de la vanille. Lisa, Responsable du développement économique et durable sur le projet Indonésie vous présente l'accompagnement que nous fournissons aux producteurs de vanille ! En 2022, 156,6 kg de vanille verte ont été récoltés à maturité optimale, une première dans l’histoire du projet. Après transformation, nous avons obtenu 26,3 kg de vanille séchée, que nous achetons 15,3% au-dessus du prix du marché local. Ce prix d’achat supérieur assure des revenus justes et stables aux producteurs bénéficiaires, et cela, même lorsque le prix mondial de la vanille est bas ! En quelques mots, notre accompagnement permet aux producteurs de prendre le temps de produire une vanille de qualité et respectueuse des forêts. Le tout, en ayant la garantie d’avoir un revenu constant et suffisant. Commandez notre vanille équitable, pour une Chandeleur gourmande et zéro-déforestation Pour surprendre vos convives avec cette pâte à crêpes originale, nous venons à votre rescousse ! Vous souhaitez recevoir notre vanille équitable ? Faites un don sur notre crowdfunding pour recevoir vos gousses et surprendre vos convives à la chandeleur. Produites à l’abri des forêts sur notre projet Indonésie, elles concentrent des arômes doux et gourmands d’une qualité exceptionnelle. Éthiques, elles garantissent un revenu équitable aux petits producteurs que nous accompagnons. En participant à cette campagne de crowdfunding, vous soutenez le développement de notre filière durable sur le projet Indonésie et recevez en contrepartie le lot de gousses de vanille de votre choix ! Cette campagne de crowdfunding est bien assimilable à un don. Pour récompenser votre solidarité, vous recevrez contrepartie du montant de votre soutien, un lot de 2 à 20 gousses de vanille ! (De quoi faire beaucoup de crêpes). Plus d'informations sur cette campagne sur notre page dédiée.

Kekaya est la gamme de produits locale indonésienne que nous avons créée pour commercialiser les produits issus de nos filières locales. Le nom "Kekaya" provient de "Keka’Ea", se traduisant littéralement « la communaute exprime sa joie ». Il fait référence à une cérémonie qui se déroule en mars, marquant la transition entre la saison des pluies et la saison sèche. Cette cérémonie annonce le renouveau agricole, symbolisant le début d'un nouveau cycle, où la forêt offre la possibilité de récolter différentes essences telles que des tubercules (ignames), bananes, noix d’arec etc.. Elle représente la plus importante cérémonie agricole de l'année, un moment de communication entre la communauté humaine et la communauté de la nature. On estime que les esprits descendent de la montagne pour participer à cette cérémonie, même s'ils demeurent invisibles. Cette cérémonie est propre à la zone d'intervention du projet Cœur de Forêt Indonésie. Elle se déroule dans le village traditionnel de Maladhawi, centre rituel de l'ethnie de Tawavolo. En suivant ces traditions et rituels liés à la nature, nous avons choisi le nom "Kekaya", riche en signification, tout comme les produits que nous vendons. D’où provient notre matière première ? Kekaya achète la matière verte au moins 15% au-dessus du prix du marché et la commercialise sans intermédiaires. Cela permet moins de vulnérabilité pour nos producteurs partenaires face aux méthodes des investisseurs habituels. Aujourd'hui, nous accompagnons 150 producteurs et productrices et 9 groupements en agroforesterie. Une partie de la matière verte est achetée aux producteurs vivant autour du siège de l'association en Indonésie. L'autre partie provient des parcelles démonstratives agroforestières, des producteurs accompagnés par l'association. La parcelle démonstrative de Tengatiba, mise en place depuis 2 ans, en est un parfait exemple.  Sur cette parcelle agroforestière, nous cultivons de la citronnelle, du gingembre, du curcuma, du patchouli ainsi que de la vanille. Ces essences sont utilisées pour notre gamme de produits. La gamme de produit fait peau neuve ! Notre gamme de produits éthiques se compose de savons, de gommage, d’huile essentielle ainsi que d’huile de massage. Suite au passage à la nouvelle identité Cœur de Forêt, nous avons revu la présentation de nos produits. Félicitation à toute l'équipe communication, et particulièrement à Ejen Anis pour ce superbe travail. En 2024, notre gamme se compose de 16 produits, dont 10 ont obtenu la certification BPOM. Pour soutenir le projet et nos groupements comme celui de Tengatiba, vous pouvez acheter de la vanille éthique issue des parcelles agroforestières.

En 10 ans, le prix de la vanille a été multiplié par 10. Alors qu’il était de 60€ le kg en 2008, il explose à 650€ le kg en 2018. La vanille devient la 2e épice la plus chère au monde. Mais qui fixe les prix ? Madagascar, premier producteur mondial, tient un rôle majeur dans les fluctuations des prix. Généralement, les négociants de grands groupes agro-alimentaires s’y rendent pour fixer directement le prix au kilogramme avec les collecteurs locaux. Suite à l’explosion des prix, de nombreux pays se sont lancés dans cette course intensive de production de vanille. L’Indonésie, l’Ouganda, le Mexique, les Comores… longue est la liste des pays producteurs. Mais la renommée mondiale de l’épice est-elle la seule responsable ? L’une des raisons cachées, son prix élevé, qui fait de la filière un moyen facile de spéculer et blanchir de l’argent. De plus, de grands opérateurs accumulent du stock et surenchérissent abusivement sur le prix de la vanille. Ils peuvent alors maximiser leurs profits en débuts de saison. Mais lorsqu’ils n’écoulent pas tout leur stock, ils bloquent le marché en arrêtant d'acheter. Les prix chutent en conséquence de manière catastrophique, et les producteurs sont les premiers impactés. Les conséquences pour les producteurs Pour stabiliser les prix, Madagascar fixe en 2019 un prix plancher de 350$ le kg. Mais dans les autres pays, le marché n’est toujours pas régulé et les producteurs restent vulnérables. Les conséquences pour eux sont multiples. Le plus souvent, ils sont contraints de récolter trop tôt. Ils peuvent alors profiter des prix hauts proposés et éviter les vols de leurs gousses directement sur les lianes. Cependant, le ramassage des gousses pas assez matures, impacte grandement la qualité de la vanille et maintient tout de même certains producteurs dans la précarité. En parallèle des modes de productions naturels, d’autres modes de culture se sont développés, au détriment de la forêt. On retrouve celle semi-intensive, qui vient en complément d’une autre culture : généralement de la canne à sucre, qui lui servira de tuteur. Puis, la culture intensive, où les vanilliers poussent sur des tuteurs en bois, dans des bacs de substrats demandant une irrigation régulière. Pour produire plus facilement et obtenir un rendement supérieur, ces cultures intensives se multiplient. Les forêts sont remplacées par des parcelles de cultures plus rapides et moins couteux. Pour une vanille équitable, un projet durable en Indonésie Pour aider cette filière en souffrance, Cœur de Forêt a initié une filière équitable de vanille implantée en Indonésie sur notre projet Flores. Nous y appuyons des dizaines de producteurs de vanille grâce à un suivi technique régulier. Les producteurs reçoivent des fiches techniques en indonésien afin d’améliorer leur pratique et former les nouveaux producteurs qui le souhaitent. Pour protéger le territoire local, nous les accompagnons vers des modes de cultures naturels et respectueux des arbres. Afin qu’ils puissent s’entraider, les producteurs se fédèrent autour de l’organisation : Puge Figo, la coopération des producteurs locaux. Les membres peuvent ainsi se transmettre leurs informations et connaissances sur la culture, et redistribuer leurs boutures en cas d’excédent. Enfin, pour assurer aux producteurs un revenu minimal, les lots de gousses sont achetés à un prix au-dessus du marché, qui leur garantit des revenus suffisants. Et aujourd'hui, votre gourmandise peut les aider ! Cœur de Forêt vous propose de soutenir le projet Indonésie, et aider les producteurs à adopter des modes de cultures durables. Pour ce faire, nous avons lancé une opération de crowfunding : faites un don et recevez des gousses de vanille. Un moyen de contribuer à faire avancer le projet, tout en goûtant à une vanille équitable et durable. Plus d'informations sur cette campagne sur notre page dédiée.

La Chandeleur approche, et si cette année, vous ajoutiez un brin de douceur à votre pâte à crêpes ? Au sein des équipes Cœur de Forêt, la solution est toute trouvée. Nous ne pouvons plus résister à la saveur inoubliable de la vanille produite sur notre projet Indonésie... Et comme la gourmandise est meilleure lorsqu’elle est partagée, découvrez ci-dessous notre recette de pâte à crêpes vegan et zéro-déforestation. Attention, c’est une véritable tuerie (sauf pour les forêts !). Ingrédients : -        1 gousse de vanille -        80 g de fécule de maïs -        24 cl d'eau -        250 g de farine de blé -        50 cl de lait d’amandes -        2 cuillerées à soupe d'huile neutre Préparation : 1. Versez la fécule de maïs dans un saladier. Ajoutez de l’eau petit à petit en remuant. 2. Incorporez la farine et mélangez bien. Mélanger délicatement avec un fouet en ajoutant au fur et à mesure le lait végétal puis l’huile. 3. Tranchez votre gousse de vanille en deux dans la longueur. Utilisez la pointe du couteau pour gratter la gousse et récupérer les grains de vanille. Il ne reste plus qu’à incorporer les grains dans votre pâte. (ne jetez pas la gousse, vous pouvez l’ajouter dans votre bocal de sucre afin qu’elle le parfume. Au bout de quelques semaines, vous obtiendrez un sucre vanillé maison). 4. Laissez reposer la pâte entre 15 et 30 min. 5. Dans une poêle chaude et huilée, versez une louche de pâte et laissez cuire environ 1 min. Vous pouvez répéter l’opération jusqu’à ce que le bol soit vide. Et pour la tradition, n’oubliez pas de faire sauter les crêpes avec une pièce dans la main. 6. Dégustez vos crêpes natures ou avec du sucre, de la confiture et pour les plus gourmands, une pâte à tartiner sans huile de palme. Commandez notre vanille équitable, pour une pâte à crêpes gourmande et zéro-déforestation Pour surprendre vos convives avec cette pâte à crêpes originale, nous venons à votre rescousse ! Vous souhaitez recevoir notre vanille équitable ? Faites un don sur notre crowdfunding pour recevoir vos gousses et surprendre vos convives à la chandeleur. Produites à l’abri des forêts sur notre projet Indonésie, elles concentrent des arômes doux et gourmands d’une qualité exceptionnelle. Éthiques, elles garantissent un revenu équitable aux petits producteurs que nous accompagnons. En participant à cette campagne de crowdfunding, vous soutenez le développement de notre filière durable sur le projet Indonésie et recevez en contrepartie le lot de gousses de vanille de votre choix ! Cette campagne de crowdfunding est bien assimilable à un don. Pour récompenser votre solidarité, vous recevrez contrepartie du montant de votre soutien, un lot de 2 à 20 gousses de vanille ! (De quoi faire beaucoup de crêpes). Plus d'informations sur cette campagne sur notre page dédiée.

Direction l’île de Florès pour rejoindre notre projet Indonésie où de nombreuses gousses de vanille ont pu être récoltées, et ce, pour le plus grand plaisir des papilles. Le calendrier de production Mi-juin, la récolte des gousses Après avoir laissé les plants pousser pendant 8 mois environ, toutes les gousses étant d'une couleur oscillant entre le vert et jaune clair sont ramassées. Ce sont les gousses qui contiennent le plus fort taux de vanilline et donc d’arômes. Une vanille récoltée non mûre aura plus de risques de développer des champignons sur son fruit. Fin juin, cuisson de la vanille Pour stopper leur processus végétatif, les gousses sont trempées quelques minutes dans une eau à 65°C. Après cuisson, la vanille est immédiatement stockée dans une caisse pendant 48 heures afin que la vanille puisse suer. Début juillet, séchage à l'air libre Dès lors que des rides apparaissent sur les gousses, elles sont prêtes pour la phase de séchage. Les gousses sont disposées sur une grille à l'air libre durant 1 à 2 mois. La vanille sera massée pour obtenir une forme longue et homogène. Les vertus de la vanille Cependant, si la vanille est connue pour son parfum, ses propriétés pour la santé restent plus méconnues. Pourtant, cette épice qui nous est si chère possède de nombreuses vertus : - Aider la digestion : en stimulant les enzymes digestives et en ouvrant l’appétit grâce à ses verrues apéritives. - Relaxer et déstresser : antidépresseur léger et naturel, elle est souvent conseillée en cas de troubles du sommeil. - Stimuler et soulager la fatigue : la vanille favorise la récupération musculaire. - Réduire le vieillissement prématuré des cellules : riche en polyphénols, elle possède des propriétés antioxydantes. Elle fait ainsi partie des composants puissants dans les soins de la peau, des cheveux et des ongles. - Éviter les infections : historiquement appliqué sur les plaies et les piqûres, la vanille possède des propriétés antiseptiques qui en font un bon antiseptique naturel. - Réduire les quantités de sucre : naturellement sucrée, la vanille est un ingrédient utile pour réduire la quantité de sucre dans son alimentation tout y ajoutant son goût unique ! Pour détenir toutes ces vertus, la vanille doit avoir été bien produite et doit répondre à des critères de qualité : son odeur, sa souplesse, sa couleur brune et sa taille. Tant de critères que l’on ne retrouve pas toujours dans le commerce et qui démontrent une mauvaise production de la vanille (vanille récoltée non mature, fermentée suite à un mauvais séchage…). Sur le projet Indonésie Florès, des dizaines de producteurs cultivent de la vanille au sein de notre antenne locale PugeFigo . Afin d’assurer la qualité gustative des gousses, la vanille y est cultivée lentement et de manière douce, pour protéger ses saveurs ainsi que la forêt environnante. Produit à forte valeur ajoutée, la vanille produite est vendue à un prix stable qui permet aux producteurs d’avoir des revenus suffisants. Recevez des gousses de vanille éthique La Chandeleur approche, et si cette année vous ajoutiez un brin de douceur à votre pâte à crêpes ? Vous souhaitez recevoir notre vanille équitable ? Faites un don sur notre crowdfunding pour recevoir vos gousses et surprendre vos convives à la chandeleur. En participant à cette campagne, vous soutenez le développement de notre filière durable sur le projet Indonésie et recevez en contrepartie le lot de gousses de vanille de votre choix ! Lien du formulaire : Plus d'informations sur cette campagne sur notre page dédiée.

Notre projet Cœur de Forêt Madagascar vise à accompagner et soutenir les producteurs locaux vers une autonomisation sociale et financière. Cette année, nous soutenons notre 7ᵉ organisation de producteur : Fiorenantsoa. Nous assurons leur formation technique sur une durée de 9 mois et leur formation à l'entrepreneuriat agricole pendant 2 ans. La première année est axée sur l'aspect théorique, tandis que la deuxième année met l'accent sur un accompagnement plus concret, incluant la création des Business Plans et le déroulement d'une Assemblée Générale. Des formations pour tendre vers l’autonomisation Dans leur quête pour devenir des producteurs autonomes, 4 groupements de producteur ont adhéré à FIFATA, une organisation professionnelle agricole malgache d'envergure nationale, regroupant près de 300 000 Exploitations Agricoles Familiales. Cette adhésion permet aux membres de se connecter avec d'autres organisations de producteurs et de bénéficier de formations "gratuites", telles que celles dispensées par le Centre d'Expérimentation et de Formation en Fruits et Légumes (CEFFEL). Actuellement, 6 organisations de producteur ont suivi avec succès une formation organisée par le CEFFEL, portant sur des thèmes cruciaux tels que la "gestion administrative", la "gestion financière" et la "gouvernance coopérative". Fiorenantsoa, par sur de « bonnes bases » Fiorenantsoa, la nouvelle organisation de producteurs, a vu le jour à la fin de l'année 2023. Le nom " Fiorenantsoa " signifie base solide. Comme pour chacune des organisations que nous soutenons, ce groupement est composé équitablement de 5 hommes et 5 femmes. Les membres de cette septième organisation de producteurs ont été soigneusement sélectionnés, parmi ceux qui travaillaient initialement comme main-d'œuvre temporaire auprès de nos organisations de producteur déjà existantes. Leur connaissance préalable des parcelles et des notions sur les plantes aromatiques, médicinales, l'huile essentielle, et la pratique de l'agroécologie sont un atout. Quelle est la dernière activité réalisée par Fiorenantsoa ? La saison de plantation 2023/2024 vient de débuter. Les membres de Fiorenantsoa ont planté 20 000 pieds de géranium, 10 000 pieds de citronnelle, et 500 arbres sur leurs parcelles agroforestières. La culture de géranium leur permettra de transformer les feuilles de la plante en huile essentielle, ensuite vendue sur le marché international. Notre impact auprès des organisations de producteur Nous sommes fiers du succès de notre accompagnement et de la solide appropriation des connaissances par les producteurs et productrices. Depuis 2020, nous avons soutenu 80 producteurs et productrices, et acheté leur production, représentant un total de 482 kilogrammes d'huiles essentielles à des prix justes. Notre engagement continu dans le développement durable et l'autonomisation agricole témoigne de notre vision à long terme pour des communautés prospères et durables. Pour en savoir plus sur notre projet à Madagascar ou sur nos autres projets à l’international et en France ? 👉 Rendez-vous sur notre page Projets ou abonnez-vous à notre newsletter trimestrielle.

Pourquoi nous souhaitons aider cette association ? Campagne Vivante 82 accompagne les planteurs de haie dans le Tarn-et-Garonne. C'est un partenaire indispensable localement. Forte de son implantation locale, elle est un lien entre Cœur de Forêt Sud-Ouest et de nombreux propriétaires forestiers. Elle est également un partenaire technique, car nous finançons un certain nombre de projets qu'ils suivent, tels que la plantation de haies, de bosquets, et d’agroforestie ! En quelques minutes, grâce à votre vote, vous soutenez les arbres locaux, les haies champêtres et le tissu associatif local ! À quoi va servir votre vote ? L’association Campagne Vivante 82 développe un projet de pépinière associative. Ce projet vise à produire une partie des jeunes plants champêtres et locaux mis à disposition des adhérents pour les projets de plantation chaque année. Il s'inscrit dans la continuité des projets menés par l'association. Comment voter ? Ce projet est soumis au vote citoyen pour le budget participatif de la Région Occitanie. Le principe est simple : les projets qui obtiennent le plus de votes sont soutenus financièrement par la Région. Chaque vote est donc une chance supplémentaire pour que leur projet voie le jour ! 1. Avoir ou créer un compte sur laregion.fr (lien : https://bit.ly/47r1yZt) 2. Une fois le compte créé, suivez ce lien et votez pour l’association : https://bit.ly/3S7eDTw 3. Vous devrez impérativement voter pour 3 projets ! Les votes sont ouverts à toute personne de 15 ans ou plus ayant des attaches en Occitanie. Cette information n’est pas dangereuse pour la santé, à partager sans modération ! L’équipe Cœur de Forêt Sud-Ouest vous remercie pour votre geste précieux en ce début d’année !

À Coroico, sur le projet que nous menons en Bolivie, nous mettons en lumière l’élevage de l’abeille mélipone (Tetragonisca angustula). Cette espèce est originaire d'Amérique du Sud et présente dans les régions tropicales ou subtropicales. Cette abeille ne possède pas de dard contrairement à sa cousine l’abeille Apis mellifera. Sans pouvoir piquer et sans venin, l’abeille mélipone est ainsi totalement inoffensive pour l’humain. La méliponiculture est donc une formidable opportunité d’émancipation des populations, et en particulier pour les femmes. L’accompagnement vers l'autonomie : formation et équipement essentiels Nous formons ainsi des productrices et des producteurs sur une période de deux ans. Durant cette période, nous leur mettons à disposition les outils pour être autonomes dans l’élevage de leurs abeilles et la production du miel. Cela inclut des ruches techniques, une éprouvette de 500 ml, un lève-cadre, des pinces entomologiques, une brosse à abeille, des feuilles d'acétate, un tamis en inox, du scotch adhésif, des pots de 500 ml, ainsi que du matériel pour la création d'un aspirateur à insectes. Santos Tallacahua, responsable de la méliponiculture, remet le matériel à Nilo Vazquez, bénéficiaire de l'association depuis 2021, en route vers son autonomisation. Originaire de la municipalité de Coroico, Nilo Vasquez s’occupe d'un cocal et d'un cafetal (les champs de coca et de café) tandis que sa femme gère un petit restaurant à Yolosita. Sa première expérience en méliponiculture a débuté avec l'association Caritas Coroico, qui lui a remis une ruche à la suite d'un atelier d'introduction à l'élevage de mélipones. Aspirant à développer son activité, Nilo a construit trois ruches mélipones, témoignage de sa détermination à poursuivre cette voie. Malgré ses efforts, il ressentait encore le besoin de conseils et d'apprentissages techniques pour optimiser et prendre soin de son élevage de mélipones. C'est ainsi qu'il a rejoint notre projet il y a deux ans et qu'il atteint aujourd'hui son autonomie, possédant 8 ruches techniques de Corazon del Bosque ainsi que tout le matériel nécessaire. L'impact sur le terrain Depuis le lancement du projet méliponiculture en 2021, notre équipe en Bolivie a accompagné 42 méliponicultrices et méliponiculteurs. Actuellement, 15 d'entre eux ont atteint l'autonomie. Au total, 253 ruches de mélipones ont été distribuées, générant une récolte de 21 litres de miel, achetés par CDB auprès des producteurs. Nous sommes ravis de constater que le nombre de bénéficiaires autonome ne cesse de croître, bénéficiant des conseils avisés de notre équipe technique locale ! Pour soutenir le projet et nos bénéficiaires comme Nilo, vous pouvez parrainer des abeilles.

Toutes les équipes de Cœur de Forêt se joignent à nous pour vous présenter nos meilleurs vœux 2024 ! À l'échelle de l'association, l'année 2023 fut riche en activités ! Grâce à votre soutien et à la mobilisation de l'ensemble de nos équipes, nous avons pu mener à bien nos missions et atteindre des objectifs ambitieux. Chez Cœur de Forêt, vous le savez, nous défendons une approche holistique qui comprend l’interdépendance entre forêts et humains. Car pour assurer une transition qui garantit la préservation de notre environnement, nous ne pouvons dissocier enjeux écologiques et enjeux sociétaux. C'est pourquoi, en cette année 2024, nous avons tenu à donner la parole à nos bénéficiaires, premiers concernés par nos actions. Découvrez leurs témoignages dans cette vidéo aux côtés de Céline Rostaing, notre merveilleuse Présidente. Malgré l’actualité qui a pu être parfois éprouvante cette année, pour chacun et chacune d’entre nous, nous avons gardé notre cap, en accordant toujours plus de moyens financiers pour le développement de nos activités sur le terrain. Nous sommes fiers des résultats atteints, pour les forêts comme pour l’humain ! Mais toutes les réussites de l’année 2023 ne sont pas quantifiables. Au-delà des résultats chiffrés, notre impact se mesure par des moments de partage et d’échanges. Des moments forts avec nos bénéficiaires sur les projets mais aussi les citoyens et citoyennes que nous avons rencontrés et avec qui nous partageons un point commun : lutter contre la déforestation et agir pour la construction d’un monde meilleur. Et bien sûr, tout cela ne serait pas possible sans votre soutien et votre confiance. Alors pour cela, MERCI ! Notre volonté d'avancer vers un monde qui préserve les forêts et l'humain à vos côtés est plus forte que jamais !

Des plaines arides de l’Altiplano, aux sommets enneigés à 6 000 mètres d’altitude, en passant par les vallées tropicales, la biodiversité bolivienne est un trésor menacé. Depuis 2012, notre projet Bolivie rayonne au cœur de la région des Yungas, dont la splendide biodiversité fait la renommée. Pour protéger ce trésor naturel, nous intervenons au quotidien pour préserver les forêts existantes, derniers refuges d’une biodiversité unique. Comment ? Par la régénération des forêts locales et en proposant des alternatives économiques viables aux populations, notamment en développant une apiculture raisonnée. Pour en savoir plus, partez à la découverte de ce projet en visionnant cette vidéo de présentation. Et pour vous guider au cœur de notre projet en Bolivie, ce sont Fabian et à Laurane, deux membres de l'équipe bolivienne qui ont accepté de nous prêter leur voix ! Vous aussi, avez le pouvoir de participer à la préservation de ces forêts bolivienne et à l’accompagnement des producteurs locaux vers la transition écologique.  Faites un don avant le 31 décembre 2023 et soutenez nos actions sur le projet 👉 https://bit.ly/3LzSM4c