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  • Recevez par email notre Guide pratique pour une promenade responsable en forêt !

    Le week-end commence, et la température a déjà bien augmenté ! Et si vous profitiez de ces deux jours de pause pour aller vous promener en forêt ? Mais connaissez-vous toutes les précautions à prendre pour se promener en forêt sans perturber les écosystèmes ? Équipement à emporter avec soi, cueillette en forêt, respect de la vie sauvage, voici une fiche récapitulative de tous les grands principes à respecter lors de vos prochains périples forestiers. Novices ou amateurs de la balade en forêt, téléchargez notre « Guide pratique pour une promenade responsable en forêt ! ». Inscrivez-vous sur notre formulaire et recevez cette fiche thématique par email :

  • Pourquoi je m'engage pour les forêts ? Les équipes de Cœur de Forêt témoignent !

    Chaque année, nous l’attendons avec impatience : La Journée Internationale des Forêts ! Aujourd’hui, faisons du 21 mars une date joyeuse et formatrice, une journée pour célébrer ensemble les écosystèmes forestiers. Mais surtout, une journée pour partager ce qui nous rassemble autour des forêts. Tout au long de l’année, que ce soit sur les réseaux sociaux ou même dans nos réunions au sein de l’association, nous parlons de nos activités sur le terrain. Des besoins des populations bénéficiaires, de stratégies de plantation pour renforcer les écosystèmes forestiers… Mais s’il y a bien une question que l’on évoque peu, c’est pourquoi nous faisons tout cela ? Car si nous travaillons au quotidien pour Cœur de Forêt, c’est parce que nous croyons en sa mission. Alors aujourd’hui, nous avons demandé aux équipes de Cœur de Forêt de répondre à une question en une seule phrase : « Pourquoi je m’engage pour les forêts ? ». Émerveillement face au Vivant, engagement citoyen, ou encore préservation des générations futures… nos équipes malgaches, boliviennes, indonésiennes et françaises vous partagent leur vision de leur engagement ! Nous sommes très émus d’avoir mobilisé autant de membres de nos équipes, d’assembler toutes ces voix qui s’engagent à travers le monde. Et dont le chœur de paroles reflète toute la diversité de notre association : les langues qu’on y parle, la variété d’âges et de genres qu’y se retrouvent, et surtout à la pluralité des métiers que l’on exerce. Autant de citoyens différents, dont l’addition des témoignages construit notre vision commune : « Derrière l’arbre, l’humain ! ». Et vous, pourquoi vous engagez-vous pour les forêts ? Retrouvez plus d’informations sur notre association et notre vision sur notre page de présentation : https://www.coeurdeforet.com/presentationassociation Et vous aussi, participez à la préservation des forêts en soutenant nos actions. Faites un don à notre association : https://www.coeurdeforet.com/faire-un-don

  • Lettre d’Anthony Cheval à vous, propriétaires forestiers.

    Nous n’avons pas eu le temps d’écrire comme à l’accoutumé notre petit article technique trimestriel ! Mince, c’est le plus lu de tous … Tant pis pour cette saison. Pour vous faire patienter avant la lecture des premiers résultats de l’étude locale de Frantz sur les populations d’oiseaux, permettez-moi de profiter de cette nouvelle lettre d’information pour faire un petit point d’étape sur notre action ? C’est sûr que ça fait moins rêver ! J’ai pris la relève d’Abel Santune il y a maintenant 5 ans. S’en est suivie une année de tuilage, une année seul, une année avec Frantz Veillé, une année renforcée par l’arrivée de Thierry Vasseur et Mathieu Loheizic et enfin, pour terminer, nos deux nouvelles recrues Hyacinthe Evezard et Yasmine Ramos. C’est une croissance rapide qui nous réjouit mais qui nous amène à réinventer nos façons de fonctionner, et ce depuis maintenant plus de 3 ans. Aujourd’hui, nous stabilisons l’équipe et laissons tourner le modèle mis en place. Quel est-il ce modèle me direz-vous ? D’abord, 6 personnes, pour quoi faire ? Organisation de l’équipe Sud-Ouest : Effectivement, nous sommes 6. Sur ces 6 personnes, 4 sont sur le terrain, auprès de vous. Et les deux autres, sont majoritairement au bureau. Commençons par l’équipe terrain. Les rencontres depuis trois ans nous ont amenés à construire une équipe pluridisciplinaire qui, certes, s’appuie sur des territoires de projets, mais qui voit aussi de nombreux temps d’échanges ou de travaux en commun. Chaque collègue a un territoire attitré, au sein duquel elles-ils ont un groupe de propriétaires dont elles-ils vont suivre l’évolution. Au-delà de ça, elle-ils vont connaître au fur et à mesure les différents acteurs qui sont disséminés sur leurs territoires. C’est un travail de fond, de connaître finement un territoire, ses enjeux et ses acteurs. Outre le territoire dont ils ont la vigilance, chacun.ne mes collègues possède aussi une casquette technique qu’elle-ils vont être amenés à développer. Cette compétence un peu particulière est partagée auprès des autres membres de l’équipe. Concrètement, sur le terrain, nous avons : - Frantz – Territoire Ouest du Lot (Bouriane, Vallée du Lot) – Choix et itinéraires Sylvicoles - Thierry – Territoire Nord et centre du Lot – Gestion des milieux naturels - Mathieu – Ouest Aveyron, Tarn et Garonne – Mise en œuvre des chantiers - Hyacinthe – Dordogne – Animation & Sensibilisation Pour assurer l’interface entre les mécènes, l’équipe de Paris et l’équipe de terrain, nous essayons avec Yasmine de capitaliser toutes les actions menées sur chaque territoire afin de répondre à un certain nombre d’objectifs que nous nous sommes fixés (cf. ci-dessous) Un projet financé, qui répondent à quels objectifs ? Je crois que c’est la première fois finalement que je vais partager avec vous l’entièreté de notre action. En effet, que vous soyez acteurs « techniques » ou « institutionnels », avec qui nous travaillons, chacun.e de vous ne voit qu’une partie de notre action et je trouve important en ce début d’année de vous en présenter les différents aspects. Nous travaillons en suivant ce que l’on appelle un « CADRE LOGIQUE ». Non ! Ne partez pas en courant ! Il s’agit d’une organisation de travail qui range les actions selon des Résultats auxquels nous tentons de répondre. Ces mêmes résultats permettent d’atteindre sur le long terme, évidemment, des Objectifs Stratégiques, les grands axes qui guident notre action. C’est important pour nous. En effet, les nombreux échanges avec les acteurs du territoire, les différentes attentes des propriétaires, font que nous avons une multitude d’idées qui fourmillent dans tous les sens. Toutefois, il nous faut essayer de garder un cap et nous nous y référerons pour nous assurer que nous ne sommes pas en train de le perdre. Autre originalité de l’action selon moi : les objectifs stratégiques depuis l’an passé sont organisés selon une approche multi-scalaire (à différentes échelles). En effet, nous sommes convaincus que pour approcher des solutions sur les problématiques actuelles des bois, nous serons obligés de travailler à la fois à l’échelle des parcelles et celle des territoires. Les itérations entre ces différentes échelles nous semblent nécessaires à une vision globale des enjeux et pas strictement ciblées (réchauffement climatique, paysage, CO2, biodiversité…) Alors à quoi ressemble notre cadre logique ? Trois objectifs stratégiques sont poursuivis pour essayer de répondre aux problématiques que nous avons identifiées sur nos territoires. Ici, chaque objectif est décliné en deux Résultats attendus des actions qui doivent permettre d’y répondre OS1 - Les écosystèmes forestiers et milieux annexes locaux sont connus, préservés voir améliorés dans leurs fonctionnalités (échelle de la parcelle forestière) -            Résultat 1.1 -> Les écosystèmes forestiers sont décrits et leur fonctionnement mieux connu localement -            Résultat 1.2 -> Les écosystèmes forestiers et milieux naturels sont restaurés, préservés et/ou améliorés OS2 - Les propriétaires forestiers développent une nouvelle culture forestière personnalisée, nuancée, répondant aux enjeux actuels et futurs et deviennent de plus en plus autonomes -            Résultat 2.1 -> Les propriétaires connaissent les milieux naturels de leurs parcelles, les actions pertinentes à mener et sont suivis -            Résultat 2.2 -> Les propriétaires sont accompagnés dans leur structuration collective. C’est une échéance plus lointaine : quelle gestion faites-vous de votre forêt une fois que vous nous quittons ? OS3 - Le territoire est mobilisé et devient acteur des enjeux locaux de gestion forestière durable -            Résultat 3.1 -> Un réseau professionnel et institutionnel local est mobilisé sur les enjeux environnementaux et la SMCC -            Résultat 3.2 -> Des filières locales permettant de valoriser en circuit court les produits issus de la SMCC sont accompagnées vers l'autonomisation Bien entendu, cela reste un cadre. Et nous ne sommes pas tout seul à essayer de répondre à ces objectifs. Mais ça vous permettra de mieux voire où nous voulons en venir ? Pour atteindre ces résultats, nous avons imaginé et faisons vivre une vingtaine d’actions : du diagnostic à la coupe en passant par des actions de sensibilisation ou de valorisation des bois, la rencontre d'acteurs, l’écoute et la formation des propriétaires. Tel des colibris, nous faisons notre part à vos côtés. Ces cadres logiques sont établis pour une durée de 3 ans. Ils permettent de voir comment nous souhaitons faire évoluer le projet sur cette période et au-delà. Par exemple, nous essayons de faire diminuer l’enveloppe attribuée aux projets de plantation au profit des enveloppes permettant une meilleure connaissance de l’existant et sa meilleure gestion. Pour que l’aide à la plantation n'entraîne pas les dérives souvent exposées aujourd’hui. Bien entendu, il en restera, lorsqu’il est difficile d’atteindre une régénération naturelle du milieu ou que nous héritons d’une situation délicate. Le rôle de la Suivie Evaluation Au vu de l’évolution positive du projet, de l’augmentation de l’équipe, il m’a fallu du soutien. Et quel soutien ! L’arrivée de Yasmine a permis de remettre de l’ordre dans tous les tableurs et autres dossiers de suivi avant d’entrer dans le Coeur du sujet. Quel est son rôle  ? Eh bien, comme le décrit Yasmine, en charge de suivi évaluation : « il s’agit d’une méthodologie pour accompagner le déroulé de l’ensemble des activités et soustraire des informations clés qui seront reprises et remises auprès des mécènes (en particulier). Il est basé sur le cadre logique et il va remplir deux fonctions principalement : -        S’assurer de la cohérence globale du projet et vérifier si une action correspond bien à un objectif donné : -            Transformer les activités de terrain en données et en informations. Ces données seront capitalisées, et pourront être comparées d’une année sur l’autre.  Cela nous permet e prendre du recul et de dézoomer, la pertinence de nos actions. L’analyse et la synthèse de ces données, qualitatives ou quantitatives, permettent aux financeurs de mieux comprendre leur impact sur les territoires via les financements qu’ils nous proposent. En effet, si c’est facile de comprendre la plantation d’arbres (médiatique, valorisable, facilement comptable), c’est plus compliqué de communiquer sur de belles et douces actions forestières qui souvent ne se voient pas … Outre ces deux aspects, c’est aussi une partie importante du travail pour nous alerter : Est-ce que suivons toujours la bonne direction ? Demain, un suivi de l’impact encore plus fin pourra nous aider à mesurer et expliquer comment nos actions participent à une amélioration du contexte forestier localement (pas si évident que ça à démontrer, même si nous en sommes convaincus !). C’est aussi pour nous une manière de nous auto-évaluer. Enfin, la meilleure connaissance des milieux chez chacun.e de vous propriétaire permet aussi, lorsque l’on dézoome, d’avoir une meilleure connaissance de nos territoires et du fonctionnement et de la place des écosystèmes locaux ! Pour conclure : Vers où va-t'on? Je pense que l’équipe locale prend une forme qui pourrait être définitive. Il se peut que nous nous tournions vers un dernier poste plutôt ciblé sur le Lot et Garonne, avec une casquette développement de la vie associative ? Seul l’avenir nous le dira. En tous les cas, le développement de la vie associative autour de notre projet nous semble important à l’avenir. En effet, nous sommes bien une association. Une grosse association me direz-vous ! Mais avec localement une très faible vie associative. Or, au fur et à mesure de nos échanges avec vous, nous entendons que vous souhaitez aussi rencontrer d’autres propriétaires avec qui nous travaillons. Et nous, nous aurions aussi besoin de nous appuyer sur votre vision collective. C’est un travail initié cette année 2024. Et le reste de la France ? En effet, nous sommes régulièrement sollicités sur des territoires plus ou moins proches. Nous nous posons la question de l’agrandissement autour de notre territoire historique, le Lot, mais c’est très peu probable. À la manière des semis de chênes dans une prairie, nous pensons plutôt travailler avec des cellules à taille humaine. Nous nous appuierons sur l’expérience de l’équipe Sud-Ouest pour recréer une telle dynamique sur un territoire sur lequel les propriétaires ou les acteurs pourraient voir l’utilité de nos actions et de notre vision. Evidemment, un tel projet ne serait possible sans le soutien sans faille de l’équipe du siège de Coeur de Forêt, situé à Noisy de Grand ! Nous les remercions chaleureusement. J’ai presque envie, en cette quasi veille de printemps, de vous souhaiter une heureuse nouvelle année forestière, faite d’observations et d’émerveillement avant tout. À très vite, votre cher Anthony.

  • Téléchargez notre Carnet de découvertes en forêt - un guide d'activités en forêt pour les 7-12 ans

    Le mercredi c’est LA journée des enfants ! Du côté des adultes, c’est la journée où il faut trouver des activités pour occuper nos plus petits. Alors autant allier l’utile à l’agréable, le divertissement à l’apprentissage. Aujourd’hui, nous vous partageons notre kit d’activités en forêt pour les enfants de 7 à 12 ans. Recevez ce carnet pédagogique à imprimer par email Téléchargez ce « Carnet de découvertes en forêt » à imprimer chez vous. Herbier forestier, kit de construction, dessin… à travers 6 activités les enfants découvriront les forêts et leurs rôles sur Terre grâce au jeu. Des arbres aux autres êtres vivants qui peuplent nos forêts, ce carnet guidera votre prochaine expédition en forêt pour une aventure familiale ludique. Inscrivez-vous sur notre formulaire et recevez ce carnet par email :

  • Les Amis de Cadouin célèbrent le Printemps : La forêt de la Bessède, une forêt ancienne du Périgord.

    En l'honneur de la Journée Internationale des Forêts, plongez au cœur de l'écosystème forestier. Du 22 au 24 mars, l'association Les Amis de Cadouin vous convie à sa fête printanière ! Au programme : projections de films, colloques, randonnées et visites guidées pour satisfaire toutes les envies. Cœur de Forêt France Sud-Ouest interviendra le samedi 23 mars dans l’après-midi pour aborder la thématique de la gestion forestière. Un sujet que nous maîtrisons et souhaitons partager avec le plus grand nombre ! Cet événement est bénéfique pour votre santé, comme pour celle des forêts, à diffuser sans modération ! Retrouvez l'intégralité du programme ici : https://www.amisdecadouin.com/cadouin-f%C3%AAte-son-printemps-mars-2024/ Informations Pratiques : Événement payant : 10 euros par personne. Horaires : Départ 14:15 Adresse : Le-Buisson-de-Cadouin Renseignement et réservation : 05 53 57 52 64

  • La destruction du Bois Louis Lumière à Noisy-le-Grand est annulée, cette forêt urbaine est sauvée !

    Victoire ! Le Bois Louis Lumière ne sera pas rasé, le projet de construction qui menaçait cette petite forêt urbaine est annulé. Une preuve supplémentaire pour démontrer que la mobilisation citoyenne fonctionne. Bravo à toutes les personnes qui ont suivi et dénoncé ce projet, la force du collectif a réussi à sauver cet espace naturel précieux. Chez Cœur de Forêt, l’abandon de ce projet nous touche tout particulièrement. Le siège de notre association étant basé à Noisy-le-Grand, nous connaissons l’importance de cette réserve de nature aux yeux des habitants noiséens. À Paris, on dénombre seulement 1 arbre pour 11 habitants. Pourtant, les zones boisées constituent de véritables oasis urbains où chacun peut venir se détendre. Les arbres ont tant à nous apporter : purification de l'air, climatisation face aux canicules, limitation du risque d'érosion et d'inondations, effets thérapeutiques... La conservation d’espaces naturels et boisés est essentielle dans les zones citadines ! C’est pourquoi, depuis 2018 nous avons créé un jardin collaboratif, permacole et pédagogique à Noisy-le-Grand (à deux pas de nos locaux). Chaque dimanche matin, ce terrain est investi par un groupe de bénévole qui se retrouve au jardin pour expérimenter, échanger, tout simplement se ressourcer. Plantes aromatiques et médicinales, arbres fruitiers et arbustes, ruches et une mare, en 6 ans, le jardin est devenu un petit écrin de nature au milieu de la ville.  Tout cela, grâce à la force du collectif et à l’investissement quotidien de nos bénévoles ! Retrouvez plus d’informations sur notre Jardin partagé sur notre site web :

  • Conférence sur la régénération naturelle des forêts, aux Eyzies.

    À l'occasion de la Journée Internationale des Forêts, rejoignez-nous pour une conférence avec Anthony Cheval, coordinateur du projet. Cette table ronde est organisée par le Collectif. Transitions du Périgord Noir et se déroulera au Pôle d'Interprétation de la Préhistoire des Eyzies. Ce sera un moment d'échange enrichissant, grâce à l'expertise de nos invités : un botaniste, un écologue, un chercheur et un expert forestier. Nous aurons également le plaisir de compter sur la participation de différents acteurs locaux du secteur du bois et des forêts. Informations pratiques : Événement gratuit Horaires : de 18h à 20h Adresse : 30 Rue du Moulin, 24620 Les Eyzies N'hésitez pas à partager cet événement avec vos proches pour les inviter à nous rejoindre. Ensemble, nous pouvons réellement faire la différence et construire un avenir où l'humain et la forêt coexistent harmonieusement.

  • « Arborescences » la prochaine exposition de Pierre-Luc Poujol, artiste peintre sculpteur et ambassadeur de l’association Cœur de Forêt.

    Du 23 mars au 26 mai 2024, notre ambassadeur Pierre-Luc Poujol expose ses dernières œuvres au sein du mythique Musée Paul-Valéry à Sète ! Plus de 70 œuvres entre peintures et sculptures qui utilisent des techniques variées pour porter un même message crucial. Face aux catastrophes naturelles entrainées par le changement climatique, Pierre-Luc Poujol s’empare du motif de l’arbre sous une dimension nouvelle. Un emblème des menaces qui pèsent sur notre monde. L’arbre, un motif pour alerter sur les menaces qui pèsent sur nos forêts ! Situé au cœur du travail de Pierre-Luc Poujol, l’arbre n’est jamais dépeint ni traité de manière univoque. Mais, en raison des catastrophes naturelles entrainées par le changement climatique, le motif de l’arbre se charge aujourd’hui dans le travail de Pierre-Luc Poujol d’une dimension nouvelle, emblématique des menaces qui pèsent sur notre monde : de l’arbre aux couleurs triomphantes, situé entre abstraction et figuration, Pierre-Luc Poujol a évolué vers des formes de plus en plus déstructurées, il utilise des fragments de végétaux au lieu de pinceaux et ajoute des matériaux naturels, tels que la cendre ou le bois brûlé. Il ne travaille plus sur la nature mais littéralement avec elle. Il en résulte des œuvres singulières : d’une grande économie de moyens, elles font des arbres autant d’idéogrammes secrets, que leur beauté rend désirable jusque dans la menace même de leur disparition. Pierre-Luc Poujol, un artiste engagé pour les forêts aux côtés de l’association Cœur de Forêt Artiste impliqué, Pierre-Luc Poujol est devenu le premier ambassadeur de notre association au printemps 2022. En l’espace de deux ans, Pierre-Luc nous a prêté sa voix et ses pinceaux pour illuminer la préservation des forêts de son prisme artistique. À l’occasion de notre Tombola solidaire, nous avions eu l’honneur de faire remporter l’une des majestueuses œuvres de Pierre-Luc Poujol. Le portrait de son Tilleul, frappé par une tempête, dont Pierre-Luc a transformé les branches en pinceau pour rendre hommage à cet arbre aux mille couleurs. Par chance, ou plutôt par destinée ? Ce tableau chargé d’espoir était alors remporté par un propriétaire forestier que nous accompagnons sur notre projet en France. Aujourd’hui, nous sommes enchantés de vous présenter ces nouvelles œuvres, qui représentent l’arbre sous un nouveau jour vibrant : un véritable appel à préserver ces êtres chers. Retrouvez plus d’informations sur cette exposition sur le site du Musée Paul Valéry. Et pour découvrir plus en détail notre partenariat avec Pierre-Luc Poujol, rendez-vous sur la page dédiée à notre ambassadeur.

  • Voyage en Terre Cœur de Forêt : Qu'est-il récemment arrivé sur notre projet Cœur de Forêt Madagascar ?

    De la finalisation d’un projet, à notre virage vers la sécurité alimentaire : que s’est-il passé sur notre projet Cœur de Forêt Madagascar ? Au cœur de l’île rouge, laissez-vous emporter dans les Hautes Terres de la 3ᵉ plus grande île du monde : à Antsirabe. Durant ces premiers mois de l’année, les saisons alternent entre soleil éclatant et pluie torrentielle. Un cycle naturel fascinant : auquel nous, simples humains, devons-nous conformer. Semer et planter, tel est l'objectif de ce début d’année. Quelles graines germeront ? Quelles graines donneront fruits et essences, parfum et goût ? Telles sont les questions qui précèdent les jours à venir. Sous cette pluie bienfaitrice, rendons visite à notre Programme Cœur de Forêt Madagascar. Cartographie de nos projets : Le programme Cœur de Forêt Madagascar, compte 4 projets dans 6 régions du pays. Depuis un an, nos projets Cœur de Forêt Madagascar ne cessent de rayonner. Ce trimestre, nous mettons à l’honneur notre projet historique. L'Économie au service de la Biodiversité et de l'Humain : découvrez le projet mené par Cœur de Forêt pendant 3 ans à Madagascar. Il y a 3 ans, nous lancions notre premier cycle de projet financé par l’Agence Française de Développement (AFD) : le projet L'Économie au service de la Biodiversité et de l'Humain. Nous sommes ravis de vous partager aujourd’hui le fruit de ces trois ans d’engagement sur le terrain. Forts de ces résultats encourageants, notre engagement est prolongé et nous lançons le nouveau projet “ADAPT” qui signifie "Appuyer le Développement de l’Agroécologie et la préservation des forêTs". Ce projet s’inscrit dans la continuité du précédent. Découvrez les objectifs réalisés et la vidéo retraçant notre projet, et comprenez plus en profondeur notre prochain projet en lisant cet article. La sécurité alimentaire à Madagascar : un enjeu crucial dans notre travail avec les producteurs L'insécurité alimentaire persiste à Madagascar, tandis que d'autres pays ont surmonté de grandes famines. Madagascar, fait face à une famine continue, compromettant la stabilité du pays. La souveraineté alimentaire, qui garantit à chaque nation le droit de définir sa politique agricole et alimentaire pour répondre durablement et équitablement aux besoins nutritionnels de sa population, revêt une importance particulière dans ce contexte. Depuis 2016, nous accompagnons plusieurs groupements de producteurs vers l'autonomisation financière en développant l'agroforesterie au sein de leurs parcelles. Ces parcelles sont composées à 90 % de cultures de rente telles que le géranium et la citronnelle, ainsi que quelques arbres. Une question cruciale se pose : est-ce que les revenus tirés des cultures de rente compensent le manque de production vivrière ? Les huiles essentielles ne se mangent pas, et pour garantir leur souveraineté alimentaire, les producteurs doivent être capables de se nourrir correctement. Imaginons qu'une année, les plantations de géranium soient ravagées par la maladie ou que le cours du géranium s'effondre. Comment les producteurs pourront-ils se nourrir s'ils ne cultivent pas de denrées alimentaires de base ? Vous trouverez, nos questionnements et nos solutions face à ce contexte si particulier dans cet article. Florine Rasoafaniry : émancipation au sein des coopératives de Cœur de Forêt ! L’histoire de Florine Rasoafaniry, présidente de la coopérative Equimada à Madagascar, résonne comme un symbole d'espoir. Son engagement et son combat pour l'émancipation des femmes dans le monde agricole malgache inspirent et donnent la force de croire en un avenir plus juste et plus égalitaire. Pour comprendre l'importance de la voix des femmes dans la lutte contre le changement climatique et notre accompagnement dans leur rôle crucial pour la préservation de l'environnement, lisez cet article complet où vous rencontrerez Florine le temps d’une interview. Fiorenantsoa, notre nouvelle organisation de producteurs Nous sommes ravis de vous présenter Fiorenatsoa, notre 7ᵉ organisation de producteurs, née à la fin de l'année 2023. Le nom "Fiorenatsoa" signifie “base solide”, symbolisant l’engagement de notre groupement à acquérir des bases agroforestières robustes. Notre projet Cœur de Forêt Madagascar vise à autonomiser socialement et financièrement les producteurs locaux. Nous assurons leur formation technique sur 9 mois et un programme d'entrepreneuriat agricole sur 2 ans. Depuis 2020, nous avons soutenu 80 producteurs et productrices, acheté 482 kg d'huiles essentielles à des prix justes, témoignant de notre engagement envers le développement durable et l'autonomisation agricole. Pour en savoir plus sur l’entrepreneuriat de nos producteurs, lisez l’intégralité de l’article. Nous encourageons chacun à se joindre à nous et à soutenir notre projet en parrainant un arbre. Ensemble, nous pouvons faire la différence et œuvrer pour un avenir où l’humain et la forêt coexistent en harmonie.

  • Saison hivernale 2024 Cœur de Forêt France Sud-Ouest : entre défis et réalisations

    Une météo capricieuse La saison hivernale 2024 s'est avérée riche en défis, notamment en raison de notre dépendance aux conditions météorologiques. Les précipitations abondantes, ponctuées de brèves périodes de froid, mais d’une douceur remarquable, ont complexifié la mise en œuvre de nos travaux prévus. Bien que les pluies soient essentielles, leur abondance a parfois nécessité le report de certaines coupes et plantations pour préserver l'intégrité des sols. Malgré ces obstacles, notre équipe reste déterminée à mener à bien nos missions. Des partenariats essentiels Les acteurs du « faire » sont encore trop peu nombreux sur nos territoires. Malgré cela, nous avons tout de même réussi à tisser des liens. C’est suite aux nombreuses rencontres, tout au long de l’année, avec des pépiniéristes, entrepreneurs, planteurs, que nous consolidons progressivement notre réseau. Des réalisations significatives Malgré ces défis, la saison hivernale a été marquée par la concrétisation de plusieurs projets importants. Notamment, nous avons planté 23 300 arbres chez 30 propriétaires, dans des contextes variés tels que des terrains agricoles ou des zones de reboisement. Ces réalisations ont été rendues possibles grâce à la collaboration avec des entrepreneurs et des partenaires dévoués. Nous tenons à remercier Entreprise PIRES, Florian Mouroz, Corentin Golard, Adrian Valette, Campagnes vivantes 82. Actions d'améliorations concrètes Nous avons entrepris des travaux d'amélioration sur 18 hectares de bois, offrant ainsi un coup de pouce nécessaire à l’orientation vers une sylviculture mélangée à couvert continue, en suivant l’adage des experts qui l’ont conceptualisé : « Copier la nature, hâter son œuvre ». Nous avons également accompagné 8 propriétaires dans leurs démarches sylvicoles, en collaboration avec 6 entrepreneurs locaux. Malgré les aléas climatiques, nous avons mené à bien plusieurs coupes : -            Le choix de deux petites coupes soit 0.9 hectare de conversion, -            Une coupe jardinatoire sur 2.2 ha en Bouriane dans le Lot, -            Un chantier de récolte de Douglas dépérissant en Aveyron avec la création de trouées où nous allons intervenir pour enrichir progressivement le peuplement par une plantation en point d’appuis. C’est-à-dire de planter dans ces trouées des plants en densité serrées.  Cela permet aussi d'approvisionner divers acteurs de la filière bois. Sur ces différentes coupes, nous avons approvisionné : -            La scierie associative Au Coin des Scieurs en Dordogne, avec 231 m³ de douglas charpente, de fermettes et de châtaigniers, -            Une scierie lotoise avec 220 m³ de Douglas, de palette et de charpente, -            Des charpentiers indépendants de l’Aveyron avec 42 m³ de Douglas. Valorisation des ressources forestières Enfin, notre travail de mise en relation a permis de valoriser une partie des bois récoltés lors de nos travaux, contribuant ainsi à la cohérence de notre action. Ces succès témoignent de l'importance de notre engagement en faveur de la préservation et de la valorisation des forêts. Cet hiver a été une période intense, marquée par des défis, mais aussi par de belles réussites, grâce à l'implication de toute notre équipe et de nos précieux partenaires. Nous encourageons chacun à se joindre à nous et à soutenir notre projet en parrainant un arbre. Ensemble, nous pouvons faire la différence et œuvrer pour un avenir où l'humain et la forêt coexistent en harmonie.

  • À la rencontre de nos propriétaires forestiers, Hélène Tall : qui a posé sur papier sa connexion avec la nature.

    Plongée dans la forêt : La découverte d'Hélène Tall En 2020, l'équipe de Cœur de Forêt Sud-Ouest a réalisé un diagnostic approfondi de la forêt appartenant à Hélène Tall. À ce moment-là, ses connaissances scientifiques sur les forêts étaient limitées. Cependant, sa rencontre avec Anthony Cheval, coordinateur du projet, a été transformative. Grâce à lui, elle a plongé au cœur de sa forêt, explorant les sols par carottage et découvrant les espèces qui peuplaient ces terres. Ces éléments invisibles à l'œil nu ont éveillé sa curiosité et lui ont donné envie d'en apprendre davantage. Écrire pour la nature : L'engagement d'Hélène Tall Cette immersion a profondément lié Hélène à la nature, l'inspirant à devenir écrivaine. Elle a déjà publié deux ouvrages, "Osez la conscience augmentée" et "Pensées pour les arbres". Son troisième livre, "L'arbre éveille nos consciences", sortira fin avril. Dans ce livre, elle explore le lien fondamental, biologique et énergétique entre l'homme et l'arbre, mettant en lumière le lien spécial que certains individus ressentent avec les arbres. Créer un espace d'échange : Le café de l'arbre Parallèlement à sa carrière d'écrivaine, Hélène a fondé le Café de l'Arbre, un lieu sûr où les gens peuvent librement exprimer leur connexion avec les arbres. Son soutien au projet de l'association Cœur de Forêt l'a conduit à reverser les droits d'auteur de son livre. Rencontrez Hélène Tall : Les dates à ne pas manquer Pour ceux qui sont impatients de découvrir son nouveau livre, voici quelques dates à retenir : - Le 30 mars : Rencontre à la médiathèque de la Vercantière de 14h30 à 18h à Rampoux. Pour ceux qui attendent la sortie en librairie, le livre sera disponible fin avril. Vous pouvez également découvrir ses deux précédents ouvrages. - Le 04 avril : Café de l'arbre dans les locaux de Cœur de Forêt à Salviac inscription préalable requise : Inscription café de l'arbre 04 avril 2024 (helloasso.com) - Le 05 avril : Dédicace à la maison de la presse à Prayssac Explorer davantage : Les interviews et les passages à l'antenne Pour en savoir plus sur Hélène Tall, vous pouvez écouter son interview audio avec Cœur de Forêt et retrouver ses passages à l'antenne sur Antenne Doc : Fenêtre sur Soi. - Rencontre avec l’autrice Hélène Tall autour de son livre : L’Arbre éveille nos consciences L'arbre Éveille nos consciences - d'Hélène Tall Ainsi, l'histoire d'Hélène Tall nous montre comment une rencontre avec la nature peut inspirer des actions qui profitent à tous. Vous aussi soyez acteur du changement en parrainant un arbre

  • Florine Rasoafaniry : émancipation au sein des coopératives de Cœur de Forêt !

    En cette Journée internationale des droits des femmes, l'histoire de Florine Rasoafaniry, présidente de la coopérative Equimada à Madagascar, résonne comme un symbole d'espoir. Son engagement et son combat pour l'émancipation des femmes dans le monde agricole malgache inspirent et donnent la force de croire en un avenir plus juste et plus égalitaire. La place de la femme dans le paysage agricole malgache. Le travail agricole à Madagascar se fait principalement à la main. Les paysans, hommes et femmes, utilisent leurs outils pour planter, désherber et récolter. Un travail difficile, physique et épuisant. Malgré leur participation aux tâches des champs, les femmes ne sont souvent pas impliquées dans les décisions concernant les semences à planter ou les pratiques à adopter. Une étude sur le rôle des femmes dans les exploitations agricoles et les organisations de producteurs, réalisée par le Fert Agricole, souligne que la division traditionnelle des rôles entre hommes et femmes persiste dans les zones rurales de Madagascar. Les femmes assument essentiellement les activités reproductives, tandis que les hommes sont plus présents dans les activités communautaires et politiques. « La revue de la littérature ainsi que les focus groups et entretiens avec les ménages dans le cadre de ce diagnostic montrent en général que la division traditionnelle des rôles et attributions entre les hommes et les femmes persiste dans les zones rurales visitées, à savoir : une prise en charge des activités reproductives essentiellement par les femmes ; un partage des activités productives entre les hommes et les femmes ; et une participation plus marquée des hommes aux activités communautaires et politiques ».* Le travail des femmes ne se résume pas à leur implication dans les champs. Elles sont les piliers de la famille, assumant la charge des tâches domestiques et veillant au bien-être de leurs proches. L’importance de la voix des femmes ! Soutenir l'autonomisation des femmes n'est pas seulement une question de justice sociale, c'est aussi une nécessité urgente face au changement climatique. Les femmes sont les plus durement touchées par les effets du changement climatique. Elles représentent 70% des personnes vivant dans la pauvreté et sont plus vulnérables aux catastrophes naturelles, aux pénuries d'eau et à la perte de biodiversité. En Afrique subsaharienne, par exemple, les femmes produisent 80% de la nourriture, mais elles n'ont accès qu'à 10% des terres. Cette situation les rend encore plus sensibles aux changements climatiques qui affectent la production agricole. Paradoxalement, les femmes jouent un rôle crucial dans la préservation de l'environnement. Elles sont souvent les gardiennes des savoirs traditionnels en matière de gestion des ressources naturelles et d'agriculture durable. En investissant dans l'éducation, la formation et l'autonomisation économique des femmes, nous pouvons leur donner les moyens de faire face au changement climatique et de contribuer à la construction d'un avenir plus durable. Des études ont montré que l'augmentation de 10% du revenu des femmes peut entraîner une réduction de 12% de la malnutrition infantile. De plus, les femmes sont plus susceptibles que les hommes de réinvestir leurs revenus dans la famille et la communauté, ce qui a un impact positif sur le bien-être général. Comment accompagner l’émancipation des femmes à Madagascar ? Il est essentiel de reconnaître l'importance de la voix des femmes. Equimada, la première coopérative mise en place par Cœur de Forêt, compte désormais un nombre égal d'hommes et de femmes parmi ses membres. Tous les postes décisionnels du conseil d'administration sont occupés par des femmes. En tant que présidente, Florine coordonne les activités de la coopérative et représente ses membres lors de réunions avec des institutions publiques et d'autres partenaires. Florine, bénéficiaire et membre d'Equimada depuis 6 ans, partage son expérience du rôle des femmes à Madagascar et de son propre rôle au sein de la coopérative : « Au sein de notre coopérative, tout le monde est décisionnaire et les femmes participent beaucoup en proposant des idées. Puisque tous les membres de la coopérative bénéficient des mêmes droits, nous recevons tous une rémunération à parts égales. La liberté d’expression et le droit de veto pour tous, qu’on soit homme ou femme nous poussent nous les femmes à participer davantage au sein de la coopérative. Avoir rejoint la coopérative m’a permis de bénéficier de nombreuses formations. J’ai pu également acquérir ma petite ferme d’élevage de bétail, de poules et de porcs, et j'ai pu aider financièrement la famille. » L'autonomie financière est en effet un puissant moteur d'émancipation. Soutenez l'émancipation des femmes à Madagascar en faisant un don à Cœur de Forêt ou en parrainant un Kit arbre à Madagascar. _______________ *https://www.fert.fr/v2/wp-content/uploads/2020/07/2020_mdg_etude-genre_rap-final_23_03_2020.pdf

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